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Lecteur multimédia

Transcription

[musique] Visuel : [Titre : « Un investissement judicieux : L'éducation à la littératie financière dans les écoles de l'Ontario »] Visuel : [Roulement de scènes d'élèves de différents niveaux qui travaillent en classe sur les projets dont il est question, en alternance avec des plans rapprochés individuels des intervenants lorsqu'ils prennent la parole.] Narratrice : Un jour, ces élèves auront chacun et chacune leurs histoires reliées à l'argent, et ce n'est jamais trop tôt pour commencer à les initier au concept de littératie financière. Élève 1 : Je pense que c'est important parce que je dois savoir comment économiser, et savoir comment je vais faire avec mon argent quand je grandis. Éric Robert (enseignant, sixième année) : Dans notre temps, on ne savait pas comment que ça valait de l'argent. Jamais est-ce que nos parents nous parleraient de comment ça coûte la facture d'électricité. De nos jours, on dirait que les parents-- la mentalité a changé. Ils sont plus ouverts à avoir cette discussion avec les élèves pour justement les préparer pour le futur parce qu'on a tous commis des erreurs quand on était jeune, surtout à l'égard de l'argent, les finances, investissements, ainsi de suite. Donc on ne veut pas que nos enfants commettent les mêmes erreurs. Puis les parents l'apprécient beaucoup. Narratrice : En effet, bien des choses ont changé de nos jours. Le monde financier qui nous entoure continue de se complexifier. Julie Lavoie (mère) : Mon garçon est assez à l'aise. Je pense qu'il a une tendance à consommer beaucoup. Je pense que ça serait bien de commencer à aborder le sujet, même un peu plus jeune. Essayer de leur expliquer qu'est-ce que ça coûte quand on est adulte et pourquoi il faut faire un budget, par exemple. Narratrice : Justement, la vision de l'éducation à la littératie financière consiste à développer chez les élèves les connaissances et habiletés nécessaires pour assumer la responsabilité de la gestion de leur bien-être financier avec assurance, compétence et compassion pour autrui. André Blais (directeur de la programmation) : C'est très important pour les enfants d'être exposés à tout l'aspect de la littératie financière parce que, pour assurer leur réussite à court, à long et à moyen terme, ils doivent absolument être des consommateurs avertis qui utilisent une pratique réflexive au niveau de leurs finances personnelles. Élève 2 : Dépenser l'argent, c'est facile, mais le gagner ce n'est pas aussi facile que ça. Alors il faut vraiment travailler dur pour cet argent, et voir comment bien le dépenser. Narratrice : Par exemple, dans la leçon « Planifions notre avenir », les jeunes de huitième année préparent un budget pour leurs études postsecondaires en préparation de la carrière de leur choix. Élève 3 : Je veux être une géographe. Élève 4 : Je veux être pédiatre. Élève 5 : J'ai choisi la profession d'architecture. Élève 6 : Je veux être avocate. Élève 7 : Je veux être spécialiste sur la gorge, le nez, et les oreilles. Narratrice : En planifiant et budgétant, ces jeunes acquièrent des connaissances et des aptitudes vitales à l'accomplissement de leurs rêves, et plus encore. Ginette McCormack (enseignante, huitième année) : Une de mes élèves veut être policière. Dans sa présentation sur sa pancarte, elle avait son budget qu'elle avait fait pour ses études, mais en plus, elle avait qu'elle revenait desservir la communauté francophone et avait, en plus, elle a collé un drapeau franco-ontarien sur sa présentation. Narratrice : Le domaine de la littératie financière touche ainsi à plusieurs aspects de la vie quotidienne et des rêves des élèves et peut être abordé facilement par l'entremise des programmes-cadres existants. Éric Robert (enseignant, sixième année) : En lisant tes attentes de ton curriculum et tes contenus d'apprentissage, aller vraiment dire « Tu sais quoi? Ça, c'est de la littératie financière. » Donc à ce moment-là, tu peux juste le nommer, tu peux le dire aux élèves, les habituer aux termes. Irina Adomnica (enseignante, quatrième année) : L'annonce publicitaire, c'est un texte prescrit pour la quatrième année. Je trouve que c'est un très bon lien avec la littératie financière. C'est un moyen d'intégrer un bon vocabulaire, parce qu'ils sont jeunes encore en quatrième année. Les aspects financiers, c'est un peu difficile, mais surtout quand on n’a pas le vocabulaire. Si on peut commencer par ça, et ensuite bâtir à partir des mots, on va apprendre à poser des gestes plus intelligents. La publicité, c'est vraiment présent. Ça les touche parce que c'est très attirant. Narratrice : L'activité préparée par Irina Adomnica, intitulée « Je suis un publicitaire averti », partage le même thème, soit la publicité, que l'activité « Influence des médias sur les jeunes » préparée par Dominique Schneider, enseignante de cinquième année. Cette dernière utilise une tout autre approche, tout aussi intéressante pour les élèves. Elle nous explique l'importance de sensibiliser ces jeunes consommateurs. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : Je pense qu'on ne peut jamais commencer trop tôt dans le monde d'aujourd'hui, parce que justement on est impacté par tout, par : « Tu as besoin de ça, tu as besoin de la dernière technologie. » Est-ce que vraiment on a besoin de ça? Non. C'est un désir, ce n'est pas quelque chose qu'on est obligé d'avoir. Puis, quel est l'impact sur notre environnement, sur notre santé? Donc je pense que c'est important qu'ils l'apprennent dès le plus jeune possible. C'est sûr que ça va être adapté à leur niveau, mais plus tôt ils se rendent compte de l'influence et de l'impact que ça a sur leur vie et sur l'environnement, je pense que là on a-- plus de chance on a de les aider pour plus tard. Narratrice : Les désirs et les besoins ont ainsi fait l'objet de plusieurs activités portant sur la littératie financière. Yolande Ateba incite ses jeunes de quatrième et cinquième année à faire appel à leur esprit critique et à mettre en pratique les stratégies de communication déjà vues en classe grâce à des discussions autour des désirs, des besoins et de l'argent de poche. Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : Ils ont très bien compris ce qui s'est passé. J'ai vu tout au long de l'activité qu'on a démarrée, c'était nouveau pour eux. Il y a ceux qui sont allés chercher les définitions dans un dictionnaire. Il y a ceux qui ont fait appel à leurs connaissances antérieures, ou ce qu'ils avaient déjà vu, entendu à l'école, chez les parents. Mais ça a été très facile pour eux de définir des termes précis. Élève 8 : Tout ce que je croyais était un besoin n'était pas un besoin, comme les jeux vidéo. Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : Grâce à l'activité, on a déjà pu discuter sans interrompre la parole à chaque fois, et écouter les points de vue des autres. Visuel : [Encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 - communication orale »] Narratrice : Quant à ces élèves de sixième année, ils ont recours à leurs habiletés de travail d'équipe, d'esprit critique et de capacité d'analyse pour vraiment identifier et éliminer des désirs et des besoins. Leur enseignant, Éric Robert, doit cependant intervenir pour souligner un oubli. Éric Robert (enseignant, sixième année) : Nous vivons dans un milieu minoritaire. Les Français, à Timmins, on est plusieurs. On est beaucoup plus qu'ailleurs, mais c'est quand même un milieu minoritaire. Aussitôt que j'ai demandé d'énumérer des besoins, j'étais surpris que personne n'avait mentionné la Francophonie. C'était important de faire un retour là-dessus. Narratrice : Cette leçon mène à une deuxième activité de littératie financière, soit le magasinage comparatif axé sur les relations commerciales du Canada. Visuel : [Encadré : « Attentes du programme-cadre : Études sociales 2004 - le Canada et le monde »] Élève 9 : On apprend des choses qu'on trouve. Élève 10 : Oui, puis c'est du plaisir parce que là on peut apprendre que ça, ça vient pas du Canada. Comme il y a plusieurs choses que je pensais qui était faites au Canada qui l'est pas. Narratrice : Dans la même veine, dans l'activité « Fous de bananes », les élèves de cinquième et sixième année de Jean-Philippe Avon acquièrent des connaissances clés sur le trajet économique de la banane, ce qui leur permettra de devenir des citoyens renseignés et compatissants. Visuel : [Encadré : « Attentes du programme-cadre : Études sociales 2004 - le Canada et le monde »] Élève 11 : Nous aussi on achète des choses comme des jouets, des jeux vidéo. Alors je trouve que c'est une bonne leçon parce que nous aussi on a de l'argent, et on veut savoir comment le dépenser. Je vais certainement penser plus aux conséquences. Narratrice : Les activités basées sur des contextes authentiques vont vraiment chercher les élèves. Sylvain Lachance profite d'une future activité de financement, soit une vente de jus, pour que ses jeunes de cinquième et sixième année apprennent les bases de l'entrepreneuriat et participent au processus décisionnel de résolution de problème. Visuel : [Encadré : « Attentes du programme-cadre : Mathématiques 2005 »] Sylvain Lachance (enseignant, cinquième et sixième année) : Profit égale revenu moins coûts. Qu'est-ce que vous connaissez dans cette équation? William. William : Le coût. Sylvain Lachance : Vous avez trouvé vos coûts. Qu'est-ce qu'on connaît d'autre dans l'équation? Oui, Rostane. Rostane : Le profit. Sylvain Lachance : Quel est-il? Rostane : 200 dollars. Élève 12 : 200 dollars. Narratrice : Les élèves de quatrième de Bentivoglio établissent un budget à plusieurs volets en préparation de leur voyage de fin d'année à Montréal, touchant à plusieurs contenus d'apprentissage de programmes-cadres de septième et huitième année. Catherine Bentivoglio (enseignante, septième et huitième année) : La littératie financière peut s'intégrer n'importe où dans le curriculum. Lors de ma leçon aujourd'hui, on a pu l'intégrer à la communication orale, la lecture, l'écriture. On peut faire la même chose en anglais. En mathématiques, ça s'intègre très facilement lorsqu'on parle du budget : pour les pourcentages, pour faire les calculs, lorsqu'on parle des nombres décimaux. Ça, c'est tout en numération. Aussi en géographie, lorsqu'en fait-- Nous on a fait le voyage, la direction où on se déplace. Ça pourrait aussi s'intégrer en sciences, parce qu'en littératie financière, on parle aussi de l'environnement et notre impact sur l'environnement. Alors même aujourd'hui, on aurait pu parler de notre voyage, si on voyage en train, en autobus, ou si on loue une voiture. Est-ce qu'il y aurait un différent impact sur l'environnement? Visuel : [Encadré : « Politique d'aménagement linguistique : Communication orale; Lecture; Écriture. Attentes du programme-cadre : Anglais 2006; Mathématiques 2005. Attentes du programme-cadre : Géographie 2007; Sciences 2007. »] Narratrice : Shona Black, quant à elle, a créé pour ses élèves de huitième année une activité centrée sur les coûts du système de soins de santé en Ontario, en incluant entre autres une station sur les médecins de famille francophones dans la région. Shona Black (enseignante, huitième année) : On a accès à beaucoup de tests médicaux et d'examens médicaux grâce à nos connaissances dans le domaine de la cellule. On a fait le lien avec le système de soins de santé. Je voulais qu'ils soient exposés et sensibilisés par rapport à la valeur des choses, comme un rendez-vous chez le médecin. Visuel : [Encadré : « Attentes du programme-cadre : Sciences et technologies 2007 »] Lily Harfouche (directrice de l'école) : Les outils technologiques que les jeunes ont à la portée de la main aujourd'hui sont très importants aussi à pouvoir utiliser, faire des tableaux sur Excel, utiliser les tableaux interactifs pour présenter ceci aussi. Ça va faciliter l'apprentissage pour eux. Narratrice : Plusieurs ressources sont d'ailleurs disponibles pour appuyer les enseignantes et enseignants et pour stimuler leur créativité. Éric Robert (enseignant, sixième année) : Je dois consulter mes guides d'enseignement efficace en matière de littératie et numératie. Je vais même aller consulter les documents des stratégies gagnantes concernant la lecture chez les garçons. Narratrice : Ensuite, les documents « Un investissement judicieux » et « Portée et enchaînement des attentes et contenus d'apprentissage » peuvent être obtenus en ligne. Shona Black (enseignante, huitième année) : Il y a un document « Portée et enchaînement » qui offre des suggestions de comment intégrer les concepts de littératie financière dans toutes les matières, toutes les années. Ça nous a aidés. Narratrice : La communauté d'apprentissage professionnel peut également être mise à profit. Lily Harfouche (directrice de l'école) : Je vais les appuyer avec des formations qu'on pourrait leur donner ou les outiller aussi avec les ressources qu'on a. Certains vont avoir peut-être de la difficulté à trouver la ressource, d'autres non. Partager les ressources avec ce que j'ai, avec mon personnel, et les inviter aussi eux à collaborer ensemble, à se partager les ressources qu'ils ont. Narratrice : Finalement, des vidéos d'exemples d'activités de littératie financière, mettant en vedette des enseignants et enseignantes de la quatrième à la douzième année, de même que leurs élèves, peuvent être visualisés en ligne. Des plans de leçon, des guides d'utilisation, et les ressources complémentaires peuvent être téléchargés pour reproduire facilement ces leçons dans d'autres salles de classe. Jean-Philippe Avon (enseignant, cinquième et sixième année) : Je trouve que la littératie financière, il était temps d'y penser. Si on pouvait multiplier ce genre d'initiative, je pense sincèrement qu'on en arriverait à porter notre pierre à l'édifice pour arriver à voir un changement dans la façon dont les parents et les enfants consomment. Élève 13 : Si on commence à en parler maintenant, on peut savoir plus quand on est plus vieux, et savoir aider à économiser et ne pas dépenser trop. Parce que si on dépense trop, on ne va plus avoir de l'argent pour aller au collège, et avoir des choses qu'on a vraiment besoin quand on est plus vieux. Narratrice : Pour plus d'informations sur l'enseignement de la littératie financière dans les écoles de l'Ontario, visitez le site edusourceontario.com. [musique]

Faits saillants des vidéos

Les faits saillants des vidéos peuvent vous aider à familiariser votre communauté scolaire avec l'éducation à la littératie financière. Cette version de 10 minutes peut être utilisée avec n'importe quel public, mais vise plus directement un public d'éducateurs. Tout en fournissant un bref aperçu de la littératie financière en Ontario, elle présente de façon plus détaillée les ressources vidéos qui sont disponibles.
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Année de publication :  2016