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Lecteur multimédia

Transcription

Les besoins en mathématiques chez les enfants de la maternelle et du jardin d’enfant. Enseignante 1: J'ai beaucoup d'autres traces pour me dire que je pense qu’ils sont capables de mieux voir en salle de classe. Marquis Charrette: À la lumière des traces, à la lumière des observations du diagnostic qui sont quand même devant nos yeux, quels sont les besoins en numération, en numératie qu’on pourrait cibler présentement par rapport à tout ça ? Visuel: [Tableau des observations, dénombrements, maternelle/jardin.] Enseignante 1: Moi, une chose que je remarque, c'est qu’il y en a quelques-uns qui ont encore de la misère à savoir qu’un grade de 10 c'est 10 ou qu'on a dix doigts, ils sont encore entre les niveaux un, deux, trois, quatre, cinq, alors on travaille beaucoup sur les faits que okay, tu en a dix, cinq, cinq, dix. Ça c'est un des besoins que je trouve dans ma classe et qu’ils ont vraiment besoin de okay, ça c'est cinq et c'est toujours cinq. Puis de là, de savoir si j’en enlève un doigt, j’en ai quatre, au lieu de toujours commencer à zéro, ça c'est autre chose. Visuel: [Nathalie Giroux, conseillère pédagogique, Conseil scolaire Catholique MonAvenir.] Nathalie Giroux: Les nombres de pairs de cinq à 10 sont à retravailler. Enseignante 1: Oui. Nathalie Giroux: : Okay. Enseignante 1: Même si on travaille ça depuis le début de l’année pas mal, ce n'est pas encore acquis. Nathalie Giroux: Okay. Je vois dans ton tableau, que la conservation du nombre, enfin que les objets soient espacés ou proches, ça c'est vraiment bien acquis, n’est-ce pas, selon ce que je vois malgré le contexte déstabilisant de la bibliothèque comme ils l’ont bien… Ce que je vois qu’il y a de moins acquis, il y a la non pertinence de l'un, peu importe où je commence, parce que des fois encore on compte toujours en commençant à gauche pour les organiser mais ça fait qu’ils ont de la misère à voir, je ne sais pas si avez-vous vu la même chose ou … ? Visuel: [Cheryl Swayze, Éducatrice école Notre Dame de la jeunesse, Niagara falls, Conseil Scolaire Catholique MonAvenir.] Cheryl Swayze: Oui, la même chose. Visuel: [Manon Paquet,enseignante accompagnatrice, Conseil scolaire Catholique MonAvenir.] Manon Paquet: Puis les élèves ne déplaçaient pas les blocs non plus. Donc c’était vraiment, ils regardaient, donc je leur demandais “comment ça se bloque?” ils commençaient le boulot, il mettaient le doigt dessus puis… Nathalie Giroux: Ils étaient perdus. Manon Paquet: Ils étaient perdus. Ça s’est passé dans les blocs pour pouvoir se retrouver dans le dénombrement. Aimée Tokuc: [Enseignante école Notre-Dame de la jeunesse, Niagara Falls, Conseil Scolaire MonAvenir.] Aimée Tokuc: Mais comme elle l’a dit, on travaille ça depuis le début de l’année, c'était vraiment en contexte je crois parce qu’en salle de classe, ils sont capables de vraiment dénombrer avec le doigt, ou de déplacer les objets pour les dénombrer et puis pendant l’évaluation il y avait plus de difficultés. Nathalie Giroux: Est-ce que vous faites souvent ça de compter à partir d’un autre nombre ou à l'envers ou l’autre objet ou on note toujours par habitude, par où on commence? Aimée Tokuc: Oui c'est vrai. Nathalie Giroux: Parce que des fois, il faut réfléchir à est-ce que on monte, on dénombre toujours de la même façon organisée ou on leur montre à déplacer et qu’on commence toujours à gauche ? Aimée Tokuc: Oui, c'est probablement le cas, sans le réaliser en fait [rire], ça c'est vrai. Nathalie Giroux: En cas de besoin, il y a la non-pertinence de l’ordre puis peut être à réfléchir à comment on fait dénombrer quand on a arrivera à planifier comment on le fait. Parce que c'est juste bon des fois de réfléchir comment on compte ? Est-ce qu’on fait ça, est-ce qu’on leur pose la question souvent de… Cheryl Swayze: Pour dénombrer, ils sont comme avant, comme la correspondance un à un. Nathalie Giroux: Okay. Enfin, que ça c'était un des éléments sous-jacents que ça va bien. Marquis Charrette: Quels seraient les éléments sous-jacents à travailler si on résume tout ça ? Cheryl Swayze: Les regroupements en fonction de la base 10 et la non-pertinence de l’ordre. Aimée Tokuc: Les stratégies d’addition et de soustraction. Cheryl Swayze:: Oui. Visuel: [Tableau de Continuum des stratégies d’addition et de soustraction.] Enseignante 1: La question qu’on avait posé c'était si tu as trois voitures, ton ami quatre voitures, combien de voitures avez-vous ensemble ? C'était juste, une question. Puis ce que j'ai remarqué, c'est qu’encore une fois la peur, puis l’incertitude, ils ne savaient pas exactement quoi faire. Il y en a qui, la plupart, ils n’ont même pris les blocs qui étaient là pour manipuler encore une fois, alors ils ont soit compté avec les yeux ou j’en ai eu quelques-uns surtout en jardin qui ont dit : « trois et quatre fait sept », alors ils savaient déjà que trois plus quatre est égal à sept parce qu’ils savaient trois voitures puis quatre voitures. Alors, j’en ai quelques-uns qui ont fait ça plus probablement dans l’autre classe aussi, c'était semblable, je pense. On a en fait une activité avec des chocolats de pâques et des fèves, puis un groupe de deux élèves devaient cacher, prendre soit un nombre par exemple sept fèves puis trois ou quatre, les placer en dessous de l’œuf, puis l’autre élève devait essayer de deviner combien il y avait en dessous de l’œuf, alors c'était semblable mais c'est fait d’une autre façon, plus on a eu plus de succès avec ça. Nathalie Giroux: Je vous écoute, là, mais je retiens que la prochaine fois qu’on aura à remplir ça, je pense que ça va être important qu’on ne sorte pas les élèves de la salle de classe, que pour que vous ayez les vrais choses. Tous: [rire]. Nathalie Giroux: Mais que quand on va leur poser ces questions-là pour savoir ils sont où sur le continuum ou comment ça va avec les, disons, deux éléments sous-jacents qu’on voudrait travailler, qu’on le fasse pendant qu’ils sont dans des heures d’apprentissage en situation de jeu, puis qu’on les questionne et qu’on remplisse cela. Manon Paquet: Oui. Ça serait préférable. Nathalie Giroux: Ça serait préférable. Parce que là… Aimée Tokuc: Surtout de leur poser toutes ces questions l’une après l’autre, c'était long, et puis ils ne comprenaient pas les besoins nécessairement de le faire alors… Nathalie Giroux: De cibler une question puis de passer à… Aimée Tokuc: Une ou deux questions à la fois puis on aura plus de succès. Nathalie Giroux: Okay. Aimée Tokuc: Ce n'est pas évident la question qu’on leur a posée et comme tu l’as dit : « tu as trois voitures, ton ami a quatre voitures, combien de voitures avez-vous ensemble ? » On a placé des blocs sur la table et ils ne font pas nécessairement fait la relation entre les blocs et les voitures. Nathalie Giroux: Ça serait vraiment intéressant parce que ça serait curieux de voir si on avait mis des réels voitures, parce que là je pense qu’ils ne voyaient pas comment se servir du matériel de manipulation parce que le concret est tellement important pour eux. Ça c'est presque mignon mais [rires], n'est-ce pas ? Okay. Aimée Tokuc: Il y en a qui « qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ces blocs? » Cheryl Swayze: C'est des blocs qu’on n’utilise même pas en classe, ils n’ont jamais vu le matériel avant. Nathalie Giroux: Parce que vous utilisez le vrai matériel pour dénombrer quand vous dénombrez, okay. Aussi la prochaine fois, je pense qu’on devrait faire ça. Quand quelqu'un nous demande de dénombrer ou on les met en situation le matériel, ce qui fait que on peut quand même les amener, les faire cheminer à voir qu’on peut prendre des blocs pour compter les voitures, c'est la même chose parce qu’à un moment donné il faut faire cheminer les enfants à travers le matériel concret puis à travers le semi-concret qui nous laisse des traces et des dessins de ce qu’ils ont fait. Donc ça ne veut pas dire de ne pas utiliser les blocs mais ça veut dire qu’on pourrait jumeler les deux et voir la différence de l’impact que ça a, puis de les aider à comprendre que ce soit des blocs ou des voitures, on peut les utiliser quand même pour s’aider à compter. Aimée Tokuc: Je pense que les élèves du jardin ont mieux compris ceci. Marquis Charrette: Au niveau des besoins, si on regardait l’objectif puis on revient à nos notes, on a parlé des stratégies d’addition et de soustraction, on a vu toute la question de cadres de 10, le cinq et le 10 même qui était mentionné, non-pertinence de l’ordre, comment on fait pour dénombrer, on voit quand même qu’il y a quelques besoins, on ne peut pas s’attaquer à tout, on va essayer peut-être d'être plus précis, plus dirigés dans nos attentions. Je pense que vous pensez qu’est-ce qui est vraiment le plus important selon vos données, puis pas juste le test diagnostic mais au niveau de vos observations en général, sur quoi précisément est-ce qu’on devrait s’attarder? Manon Paquet: Je crois que tout à l'heure on avait parlé un petit peu de regrouper en fonction de la base de 10. Marquis Charrette: Oui. Sûrement, oui. Manon Paquet: Puis la non-pertinence de l’ordre. Ce sont des choses à travailler. Enseignante 1: Moi j'ai une suggestion pour même impliquer Danielle un peu dans l’éducation physique avec les cerceaux puis les jeunes peuvent faire cadre 10 avec les cerceaux puis, comme ça, pratiquer un plus avec ça, penser à des jeux qu’on peut faire en éducation physique aussi, pour nous appuyer un peu aussi. Marquis Charrette: Oui, au niveau des interventions on peut le noter, Manon, oui certainement. Okay. Donc si on avait, okay, on va se concentrer d’avantage sur le cadre des 10, puis la non-pertinence de l’ordre. Manon Paquet: Pour le dénombrement. Marquis Charrette: Oui. Manon Paquet: Il faut aussi adresser au niveau de… Aimée Tokuc: L’addition et la soustraction ? Manon Paquet: Oui, parce qu’on a un grand nombre d’élèves qui n’ont pas compris cette info. Danielle: C'est quelque-chose que je peux faire, je peux l’assurer. Manon Paquet: Okay. Nathalie Giroux: Donc voulez-vous que votre objectif y touche tout ça ou on cible une chose dans ça à travailler ce qui n’empêche pas qu’en salle de classe on va mettre d’autres choses. Si vous regardez pour la non-pertinence de l’ordre, puis les groupes de base 10 qu’on peut travailler. Parce que si je fais une addition, à la fin il faut que je dénombre ce que j'ai fait; qu’on puisse rentrer seul dans le dénombrement avec ça. Si on met l'objectif Smart en fonction de l’addition, nous on sait qu’à travers ça il faut travailler mais quand on les amène à dénombrer; parce qu’il y a du dénombrement impliqué dans l’addition. Donc on peut rentrer les regroupements puis la non-pertinence de l’ordre mais que l'objectif Smart soit plus avec le focus sur l’addition-soustraction. Aimée Tokuc: Oui. Visuel: [Titre: Les mathématiques à la maternelle et au jardin d’enfants, Les besoins en mathématiques chez les enfants de la maternelle et du jardin d’enfant, Direction de l’enseignement et de l’apprentissage en langue française, Unité de la littératie et de la numératie et Direction du soutien au rendement des élève - Accompagner chaque enfant, appuyer chaque élève, Ontario.]

Les besoins en mathématiques chez les enfants de la maternelle et du jardin d'enfants

Ces capsules pédagogiques proposent des façons innovatrices d’appuyer l’apprentissage et l’enseignement des mathématiques à la maternelle et au jardin d’enfants.

Ces clips vidéos montrent une équipe-école en situation de coapprentissage et cherchent à amener les équipes pédagogiques à mieux comprendre les fondements mathématiques pour mieux répondre aux attentes du Programme de la maternelle et du jardin d’enfants, 2016.  Par l’entremise de la communauté d’apprentissage professionnelle (CAP), l’équipe pédagogique cherche à identifier le besoin de l’enfant et à établir les prochaines étapes. On y explore le questionnement et le matériel qui supportera l’enfant pour le faire évoluer en classe.  De plus, ces capsules explorent le concept de l’observation cyclique qui permet de déterminer où l’enfant se situe dans son apprentissage, et la façon d’approfondir la composante des mathématiques dans la planification des interventions en situation de jeu et dans d’autres contextes.