Transcription
[MUSIQUE]
Narratrice: Pour appuyer la vision du ministère de l'Éducation de l’Ontario que tous les élèves de l’Ontario ont une connaissance et une compréhension des traditions, de la culture et des perspectives traditionnels et contemporaine de Premières Nations, des Métis et des Inuits, les programmes-cadres ont été mis à jour afin des attentes et des continues d'apprentissages pourtant sur les histoires, les traditions, les cultures, les perspectives, et les réalités contemporaine des Premières Nations, des Métis et des Inuit. Ces changements appuient également les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et sont intégrées à cette ressource vidéo de perfectionnement professionnel.
Mélanie Smits: On a tellement de chemin à faire pour la réconciliation, pour le bien-être des citoyens Premières Nations, Métis, et Inuits au Canada, puis c’est pas entre eux-même que ça va se faire. C’est en partenariat avec tous les Canadiens non-autochtones.
Patricia Guérin: C’est très important que cette histoire-là soit connu, que la vérité soit connu. Donc pas nécessairement un histoire qui est tout belle, mais vraiment ce qui c’est passé à ce moment-là juste qu’à aujourd'hui. Vraiment comment ce que les peuples autochtones sont rendus, où est-ce qu'ils sont rendu maintenant.
Narratrice: Les relations entre le gouvernement Canadien et les peuples de
Premières Nations, des Métis et des Inuits ont longtemps été controversés et
marquées par des séquelles liés au traumatismes intergénérationnels vécu par ces
derniers.
Lindsay: On voulait tuer l’indien dans l’enfant, donc on les a pris à l’âge de quatre ans puis ont a essayer d’enlever toutes leurs cultures.
Patrick: Ils se sont fait arracher de leurs parents et de leurs cultures a un très jeune âge, et sont mis dans les pensionnats. Les pensionnats c’était une école où qu’ils pouvaient pas parler leur propre langue, ils pouvaient pas parler à leurs parents... bin, sauf pour pendant l'été des fois. Ils été complètement arracher de leur culture, et quand ils sortaient des pensionnats, ils y avait complètement oublier leurs cultures.
John-Paul Chalykoff: C’était pas toujours une belle histoire entre le Canada et les Premières Nations. L’éducation était utilisé comme un outil d’assimilation.
Narratrice: Les ressources sur l’histoire canadienne revisité donc les faits et lesvérités à la lumière des perspectives multiples.
Carole Bouffard: C’est un inconnu. C’est un sujet qui est négligé dans notre cours d’histoire ou dans notre historique canadien. Et puis c’est un sujet qui doit être adressé, non pas juste comme historique, mais comme présent.
Laurie Crawford: C’est le temps je pense de se questionner, de questionner notre
perspective sur l’histoire, d’aller regarder qui qui écrit les livres d’histoire, ils sont écrit pour qui? Puis d’aller chercher des sources primaires pour vraiment changer nos perspectives, changer notre fonctionnement et puis d’intégrer de plus en plus des perspective variés.
Jean-Pierre Pilon: C’est le temps de briser ces stéréotypes-là, puis tout de voir qu’il n’y a pas juste un perspective. Il y a plusieurs perspectives. Je pense en mettant tout ces morceaux ensemble, on peut voir un aperçu global de c’est quoi l’histoire, c’est quoi l’histoire du Canada.
Chantal Berier: Ça va se faire par l’éducation. On peut pas réconcilier si on n’est pas au courant de ce qui se passe, puis de ce qui s’est passé.
Étudiants: Poissons
Narratrice: C’est par l'éducation que le système scolaire peut s’ouvrir au
cheminement de réconciliation et développer le relations authentiques avec les
communautés des Premières Nations, Métis et des Inuits.
Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis: Le fait d’amener le curriculum autochtone dans nos écoles, je trouve que c’est un bon moyen de pouvoir commencer à avancer vis-à-vis de ça. Mais éduquer nos enseignants et nos directions d'écoles aussi, pour qu’eux aussi connaissent ce côté autochtone, Inuit ou Métis pour qu’eux autres puissent le partager. Et de là, la guérison va se faire.
Danielle Larouche: C’est que ça va leurs permettre de prendre conscience de cette
histoire-là qu’ils ne connaissent pas. Et aussi eux comme citoyens d'aujourd'hui
qu’est ce qu’ils peuvent faire, qu’est ce qu’ils peuvent mettre en place pour aller vers l’étape de réconciliation.
Narratrice: Avec les initiatives de Ministère de l’éducation, un accompagnement par des responsable de dossier de l’éducation de Premières Nations des Métis et des Inuits dans les conseils scolaire et des outils pédagogique développer en partenariat
Mélanie Smits: Plusieurs enseignants prennent l’approche de l'étranger parfait parce qu’ils appartiennent pas à cette culture. Donc ils disent « Ça m’appartient pas, j’en connais pas assez. Donc je me sent pas à l’aise. »
Carole Bouffard: On est formé pour une question que l'élève va poser, et puis que si tu n’arrives pas à la répondre, t’es foutu pour le restant de l’année. Et puis c’est vraiment pas réaliste. On est des apprenants.
Chantal Bernier: Je trouve que les élèves sont plus engagés quand ont est prêt à
apprendre avec eux.
Pascale Guimond: Je crois qu’à la base, ça prend une ouverture d’esprit parce que
dans le fond c’est quelque-chose qu’on veut inclure dans l'enseignement vraiment
pas juste comme une leçon à part mais intégrante.
Carole Bouffard: Toutes les personne avec qui je travaille, il faut vraiment qu’on s’entraide. On fait l’intégration de matières, on fait des projets qui vont toucher à plusieurs cours. Puis ça pourrait pas se faire si ont y avait pas ça, l’appuis du personnel, si on avait pas l’appui de l’administration et puis si on n’avait pas l’appui de la communauté.
Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis: C’est d’amener les personnes qui connaissent cette culture-là, et de pouvoir la partager avec eux. Parce-que quand tu pars dans un nouveau chemin que tu ne connais pas, c’est certain que tu avoir des curiosités. Mais au moins si t’as eu un peu de formation, ou de rencontres et de discussions, ça va t’amener que ton projet va être fantastique, puis ça va développer autant l’adulte que l’enfant.
Danielle Larouche: Avant l'arrivée des Européens, l'Île de la Tortue...
Narratrice: À travers la province, le personelle enseignant et les élèves sont appuyé afin d’explorer les différentes perspectives.
Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis: Au sein du Conseil scolaire Viamonde, je travaille avec toutes les services de garde au sein de notre conseilles. Nous avons trente-trois services de garde, on a quatre programmes avant et après l’école. Et nous avons deux centres de littératie. Ça veut dire que je fais les visites, je fait des rencontres avec eux, je fait des formations.
Nathalie Bertin : Je visite plusieurs écoles à travers le conseil scolaire. Quelques-uns des ateliers que j'ai fait traite avec la ceinture fléchée des Métis.
Anne Desroches: Je travaille non seulement sur le plan de pédagogie à travailler des ressources pédagogiques pour les enseignants et pour accompagner les
enseignants, mais je suis aussi agente de liaison, à trouver des partenaires dans la communauté pour venir partager leurs expertises dans les écoles.
Jean-Pierre Pilon: C’est de regarder alentours quels sont les ressources, quelles
sont les partenaires. Et puis lorsque tu leurs demande, je vais vous dire qu’ils sont bien voulants d'aider.
Narratrice: Le personnel enseignant est davantage outillé pour offrir aux élèves une expérience d’apprentissage authentique sur les histoires, les traditions, la culture et les perspectives traditionnels et contemporaines des Premières Nations, Métis et des Inuit.
Françoise Valentin: Les ateliers que nous offrons aujourd’hui, il y a un atelier sport, où les élèves on fait du tir-à-l’arc. Il y avait la section pêche. Puis à la fin de cet atelier, on a aussi proposer aux élèves de construire un tipi. Ces élèves-là puis ensuite le groupe de construction qui les eux joint ont construit tous ensemble un tipi, puis je vais dire que c’était une très très belle expérience pour tous les élèves et les enseignants également.
Lorsqu’on offre une tâche authentique aux élèves, l’engagement des élèves et
l’impact sur l’individu est beaucoup plus grand que lorsqu’on leur propose une tâche simulée.
Laurie Crawford: Alors nos élèves ont eu la chance de visiter le site Droulers, qui est un site à Saint-Anicet archéologique. Et les élèves ont pu écouter les histoires, voir les artefacts, et entendre que l’histoire qu’on reconnait, qui est dans un livre d’histoire, mais c’est une partie de l’histoire.
C’était exceptionnellement enrichissant pour nos élèves. Ça a explicité l’histoire qui n’est pas nécessairement explicite dans les livres.
Eric Génier: Le plus qu’on a de partenariats solides avec nos communautés, le plus qu’on peu faire des belles choses, le plus que ça crée du sens aussi pour nos élèves, le plus qu’on peut créer des tâches authentiques. Parce-que ça peut
déborder de la salle de classe puis aller dans la communauté.
Narratrice: Les élèves sont davantage sensibiliser et ouvert à l’apprentissage des perspectives, des histoires, et des cultures des Premières Nations, des Métis et des Inuit. Ces changements auront un impact positif à long terme sur les relations entre les peuples autochtones et la population canadienne.
Laurie Crawford: Finalement, je ne connais pas beaucoup de choses. Tu crois que
tu connais mais tu le connais vraiment pas. Mais l’idée de vraiment valoriser tous les identités, de regarder à ce que je connaissais déjà. Mais ces diverses perspectives vont me rester pour toujours.
Pascale Guimond: L’atelier qu’on a eu, je vais dire que ça m'a ouvert encore plus à ça. Puis c’est un peu comme les élèves, c’est allé vraiment plus pars l'éducateur puis au niveau d'émotions le ressentir.
James Stewart: En apprenant de leur culture, j’ai vraiment changé ma façon de
penser des autochtones, à leurs disciplines qui sont vraiment en linge avec ce qui est important pour moi dans ma vie.
Patrick: Quand je vois quelque-chose, je peu le voir de différentes perspectives qui est vraiment intéressant à vivre parce-que des fois tu veux juste regarder
quelque-chose puis le regarde d’une autre façon. Puis ça te donne quelque-chose
bizarre dans la tête. Comme ça, ça change ta perspective.
Simon: Je veux être un ingénieur environnemental parce que là je connais beaucoup
plus de la nature.
Jean-Pierre Pilon: Ce sont des élèves qu’après les activités, par exemple le hutte à sudation, les sacrés medicines, et cetera, à la table de souper, ils vont en discuter ça avec leurs mères puis leurs pères.
Laurie Crawford: Il y a eu des apprentissages qui ont eu lieu en salle de classe qui sont ensuite transféré avec les parents, dans la communauté proche, dans la
communauté scolaire.
Narratrice: L’éducation joue donc un rôle essentiel dans le cheminement de la
réconciliation pour les générations futurs.
Lindsay: C’est une partie de notre histoire, et c’est bon d’apprendre pour que ça ne répète pas.
Ryan: On apprend la culture. Tu comprends peut voir qu’il y a certaines choses dans la société que les personnes disent à propos des Premières Nations qui sont pas.
Patricia Guérin: Ces enfants-là, c’est eux après maintenant qui vont pouvoir partager ça avec les prochaines générations.
Pascale Guimond: Je pense que c’est aux enfants, au prochaines générations, et
c’est par l’entremise de mon enseignement que je peux justement les amener vers
un processus de réconciliation.
Laurie Crawford: Le plus qu’on peut comprendre et apprécier diverses perspectives
sur la riche tapisserie culturelle, le plus que nous comme Canadiens peuvent
comprendre notre histoire. Et le plus qu’on peut vraiment se baser sur un future
meilleur, un futur où on s’entend, où on se comprend, où il y a un dialogue ouvert, où il y a un respect mutuel.
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