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[ Musique ] Description visuelle. La vidéo description présente, en alternance, les propos d'un ou d'une narratrice et des éléments visuels qui sont porteurs de contenu. La vidéo débute sur un groupe de personnes qui sont en forêt. Puis la prise de vue est à ras l'herbe. On voit ensuite l'image d'un enfant et d'un adulte portant des vêtements traditionnels autochtones, l'homme est en position de prières. Ensuite, on voit le visage d'une jeune femme qui sourit, le titre de la vidéo apparait à sa droite « De la pédagogie à la pratique ». Enseignante. L'activité qu'on va vivre aujourd'hui s'appelle « Activité des couvertures de Caro ». Cette activité va vous faire vivre l'histoire du début, jusqu'à aujourd'hui. Vous allez voir plein de faits historiques. Il se peut qu'il y ait des histoires que vous allez entendre que vous allez trouver difficiles un peu. Dites-vous qu'à la fin, vous allez voir que l'on s'en va vers l'espoir. C'est quelque chose qui est beau. Description visuelle. L'action se passe dans une salle de classe. Les élèves sont assis en rond sur des chaises. L'adulte qui parle est assise parmi eux. Certains élèves ont des objets dans les mains, feuilles de papier, instruments de musique comme des cuillères, des raquettes à neige. Pendant que la narratrice parle, on voit la classe qui continue à évoluer autour de leur activité. Narratrice. Dans le cadre de la stratégie d'éducation autochtone, les programmes-cadres sont révisés afin d'intégrer des attentes et des contenus d'apprentissage portant sur l'histoire, les traditions et bien sûr, les perspectives et les réalités contemporaines des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Ces mises à jour sont accompagnées de ressources, comme cette série de vidéos, pour appuyer le perfectionnement professionnel. Plusieurs enseignantes et enseignants sont déjà en collaboration avec leurs conseils scolaires et leurs communautés pour intégrer ces apprentissages en salles de classe, en suscitant des conversations et en modifiant le dialogue sur l'histoire, la culture, les modes de savoir des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Description visuelle. On voit en alternance, les élèves se lever, du matériel d'artiste, des couvertures sur le sol, des élèves manipuler du matériel autochtone comme des tambours, échanger entre eux, lire, aller en forêt, présenter leurs créations. La narratrice est Mélanie Valade. Au début de l'année, j'ai demandé aux élèves de me donner un aperçu de ce qu'eux connaissaient par rapport aux Premières Nations, Métis, Inuit. J'ai réalisé que ce qu'eux connaissent est très limité. Cela demeurait simple, simpliste. Les élèves me disaient : ils habitent dans un tipi. Ils dansent autour d'un feu. Ça va à la chasse au bison. Je disais : est-ce que vous connaissez d'autres choses? Les élèves se regardaient et se disaient : on en a parlé l'année passée dans notre cours d'histoire, mais... On dirait que c'était juste cela qui restait. Je leur ai dit que cette année, vous allez réellement apprendre la façon qu'eux voient la vie, la façon qu'eux voient la nature, les mots, le lien de toutes les choses ensemble. Je pense que c'est cela que les élèves font finir par faire : ressortir un changement de perception qui ramène aussi à l'émotion, plus que le paraître, ce qu'on voit. Description visuelle. On voit Madame Mélanie Valade, enseignante, assise dans une salle de classe. Elle témoigne de son expérience. On la voit ensuite, accompagné d'élèves qui présentent des créations artistiques liées à la culture autochtone. La narratrice est Nicole Lévesque-Savoie. J'ai commencé quand j'enseignais l'histoire. J'avais un élève autochtone dans la classe. On parlait des traités avec nos beaux vieux livres d'histoire. La vieille façon! Je savais que ce n'était pas de la bonne information ces livres-là. J'ai dit : oui, il y a des traités, mais ce n'était pas exactement comme c'est écrit. Le jeune a levé la main et a dit : oui madame, tu as raison. J'ai continué à parler un peu et il levait la main constamment. Il ajoutait des détails. Donc, je lui ai dit : pourquoi tu ne nous en parles pas? Il est resté assis à sa place et il a parlé. On a eu une discussion. Et... excusez! Ça me touche vraiment... Le jeune... Il m'a appris beaucoup. C'est là que j'ai vraiment fait l'éveil. C'est là que j'ai décidé qu'il fallait l'ajouter, dans mon enseignement. Description visuelle. On voit une enseignante devant une salle de classe, elle parle aux élèves qui sont assis à leur pupitre devant elle. Puis on entend la voix de Madame Nicole Lévesque-Savoie, enseignante. Une image générique apparait, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle. Narratrice. Les enseignantes, les enseignants et les élèves acquièrent un portrait plus équilibré des faits historiques et contemporains. Description visuelle. On voit une enseignante, elle parle devant sa salle de classe, les élèves prennent des notes. La narratrice est Chantal Bernier. Pour engager les élèves à avoir une éducation autochtone et l'importance d'une éducation autochtone, il faut commencer avec l'affectif. Puis, il faut commencer avec la vraie histoire! Alors, c'est comme cela que je commence. Ensuite, on discute. On visionne des témoignages. On discute sur quelles sortes d'impacts cela aurait pu avoir dans les communautés autochtones, et même dans les familles qui vivent dans les communautés non autochtones. Au Canada, on essaie de cheminer la vérité et la réconciliation. Pour moi - et je pense qu'il y en a plusieurs qui seront d'accord avec moi -, ça va se faire par l'éducation. On ne peut pas réconcilier si l'on n'est pas au courant de ce qui se passe et de ce qui s'est passé. On ne pourra pas avancer sans être éduqués. Description visuelle. Madame Chantal Bernier est assise dans une salle de classe, elle témoigne de son expérience. Pendant son témoignage, on la voit des images d'elle quand elle enseigne, ses élèves qui complètent leurs travaux, et des échanges verbaux entre elle et un élève. La narratrice est Patricia Guérin. C'est important que l'histoire soit connue. La vraie histoire, incluant l'histoire qui est venue avant que le Canada ne soit colonisé. Les peuples autochtones étaient déjà ici. Ça faisait très longtemps. Donc, pour moi, c'est très important que cette histoire soit connue, que la vérité soit connue. Pas nécessairement une histoire qui est toute belle, mais vraiment ce qui s'est passé à ce moment-là jusqu'à aujourd'hui. Comment les peuples autochtones sont rendus où ils sont rendus maintenant? Description visuelle. On voit Madame Patricia Guérin, parent. Elle est assise dans un local scolaire, elle témoigne de son expérience. La narratrice est Chantal Bernier. On commence le dialogue par l'éducation sur les pensionnats. On retourne aussi dans l'histoire. On parle de la Loi sur les Indiens. On parle de John A Macdonald. Tout ce qui est arrivé dans l'histoire et qui a amené les pensionnats. Tout ce qui est arrivé depuis la fermeture du dernier pensionnat. Description visuelle. Madame Bernier est assise dans une salle de classe. Puis on voit un groupe d'élèves dans un bâtiment délabré. Il y a des affiches sur les murs qui relatent l'histoire de la bâtisse. Le narrateur est Jean-Pierre Pilon. C'est le temps de briser tous ces stéréotypes et voir qu'il n'y a pas juste une perspective. Il y a plusieurs perspectives. Je pense qu'en mettant tout ensemble, on peut avoir un aperçu global de l'histoire. C'est quoi, l'histoire du Canada? Description visuelle. Monsieur Jean-Pierre Pilon est enseignant, il témoigne de son expérience. Il est assis dans une salle de classe. La narratrice est Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis. Le fait d'amener le curriculum dans nos écoles, je trouve que c'est un bon moyen de pouvoir commencer à avancer vis-à-vis de cela. Éduquez nos enseignants, nos directions d'écoles pour qu'eux aussi, connaissent ce côté autochtone, inuit ou métis pour qu'ils puissent le partager. Que nos élèves et nos enfants de la petite communauté - je vous dis qu'en petite enfance, c'est important -, tout petits, qu'ils connaissent qui ils sont et d'en être fiers. Qu'ils peuvent en parler ouvertement. De là, la guérison va se faire. Description visuelle. Madame Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis, est coordinatrice des services à la petite enfance. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Mélanie Smits. En enseignant, on procède à différents systèmes éducatifs. Il faut quasiment « désenseigner » sur ce qu'ils savent des peuples autochtones et « réenseigner ». Les médias, les ressources, l'éducation dans le passé, la société en général leur a donné l'image qu'ils pensent, mais c'est vraiment un peu d'ignorance et un manque d'information. Il faut faire comprendre la pleine histoire des deux côtés de la médaille. Souvent avec les ressources, ce qui s'est enseigné dans le passé, a été enseignée avec juste une perspective. Une partie de la vérité est meilleure que la perspective de l'autre? Ce n'est pas correct ça. Je pense qu'il y a une variété culturelle. La réconciliation, c'est de respecter les valeurs et les perspectives de l'histoire de tout le monde. On est tous égaux. Description visuelle. Une enseignante est assise à côté d'un tableau, les élèves sont assis parterre en avant d'elle. Puis on voit la même enseignante aider un élève à trouver un lieu sur une carte géographique. Ensuite, on voit des élèves parler. L'image change,c'est maintenant Madame Mélanie Smiths qui est à l'écran, elle est assise dans un local scolaire. Madame Smits est responsable du dossier autochtone, elle témoigne de son expérience. Maintenant, nous voyons des personnes rentrer dans un bâtiment en bois. Puis, nous voyons l'intérieur du bâtiment, où une salle est installée pour accueillir un groupe. [ Conversations multiples ] Narratrice. Puisque les sujets s'avéraient délicats à traiter, les enseignantes et enseignants ont éprouvé une certaine réticence et des inquiétudes face à certains thèmes du contenu. L'important, c'est d'y aller à petits pas et de consulter les ressources disponibles et les personnes responsables de ce dossier dans les conseils scolaires. J'ai parlé des quatre directions dans ma culture à moi. Dans ce que j'ai appris, nous en avons sept. Quand j'ai mes sept directions, je sais où je me retrouve. Description visuelle. La caméra se promène dans la salle. Il y a des intervenants qui parlent et se déplacent autour des tables où les participants sont assis. La narratrice est Patricia Guérin. Pour les enseignants, étant donné que ce sont eux qui vont éventuellement enseigner ces informations, la culture autochtone auprès des enfants, il faudrait qu'ils soient eux-mêmes assez « connaissants » sur le sujet et assez ouverts d'esprit pour vraiment prendre le temps de non seulement connaître cette information, mais comprendre. Comprendre la réalité des autochtones d'aujourd'hui. D'où l'on vient? Comment on est rendus ici maintenant. Description visuelle. Madame Guérin est assise dans un local scolaire, elle témoigne de son expérience. La narratrice est Chloé Hinch. Dans nos formations, on parle dans le temps. Comment on enseignait sur les Amérindiens. Il y avait des choses très stéréotypées. Quand j'étais à l'école, on fabriquait des tipis. On se mettait des plumes dans les cheveux, etc. J'ai appris que ce pourrait être très non respectueux dans leur culture. C'est d'ajuster un peu mon point de vue par rapport à ça. Les jeunes, par contre, puisqu'ils sont tellement jeunes, ils arrivent à la maternelle, au jardin et n'ont pas d'idées préconçues. À mon avis, c'est l'âge parfait pour commencer cette discussion sur les cultures des Premières Nations, Métis et Inuit pour que pendant leur cheminement scolaire, pendant qu'ils grandissent, ils n'auront pas ces idées stéréotypées plus négatives. Ce sera vraiment quelque chose de beau pour eux. Ils vont vraiment connaître et comprendre. Pour moi, la plus grande difficulté, c'est de se débarrasser de ces idées préconçues. Il a fallu faire beaucoup de recherches avant de présenter certains récits. Pensez que c'est comme un voleur. Enfant : Il va manger. Description visuelle. Madame Chloé Hinch est enseignante. Elle est assise dans une salle de classe et témoigne de son expérience. Puis on voit une salle de classe, les jeunes enfants sont assis autour d'un tapis, des adultes enseignent. Les enfants interagissent avec les adultes pendant l'activité. Ensuite, on voit Madame Hinch avec ses élèves, elle leur présente des photos. La narratrice est Chantal Bernier. Par où doit-on commencer? Mon cheminement à l'égard des Premières Nations, métisses, inuit a commencé l'année dernière. J'ai eu une formation avec Georges Couchie, un ancien policier de North Bay. Il est venu à notre journée pédagogique pour nous parler des pensionnats. J'avais déjà entendu le mot. Je savais un peu ce que c'était, mais pas assez pour dire que je comprenais vraiment. Cette journée a changé ma vie et ma perspective sur tout ce que je connaissais avant sur mon pays. J'ai questionné mon identité. Je suis aussi Métis. Ç’a été révélateur pour moi. Suite à cela, je savais que je ne pouvais pas rester dans cet état d'ignorance. Pas que c'était par exprès, mais je n'avais pas l'éducation. Du jour au lendemain, dans la classe, j'ai commencé à en parler avec mes élèves. Je n'avais aucune connaissance par rapport aux traités, etc. C'est correct, parce que je me suis mise dans un état de vulnérabilité avec mes élèves. Je leur ai dit : je n'en connais pas beaucoup par rapport à tout cela, mais voici ce que j'ai appris hier. Il faut absolument qu'on en parle. Vous avez un projet de recherche à faire. Voici les thèmes. Parmi ces thèmes, il y avait les traités et aussi les pensionnats. Les élèves ont fait la recherche. Ils ont fait un projet de recherche sur les différents thèmes. On a appris ensemble. J'aime ça apprendre ensemble. De là, j'ai commencé à intégrer de façon journalière, l'éducation autochtone dans mes salles de classe. J'ai beaucoup appris depuis ce temps. Si l'on veut avancer, surtout au niveau de la réconciliation, il faut commencer à petits pas. Il faut y aller à petits pas. Description visuelle. Madame Bernier est assise dans une salle de classe. Elle témoigne de son expérience. La narratrice est Mélanie Valade. Lorsque j'ai donné l'idée à Josée, je me suis dit : j'embarque dans quelque chose d'assez gros, parce que je ne veux pas non plus donner aux élèves des informations fausses. Je ne voulais pas avoir une terminologie non respectueuse envers la population. J'y allais un peu à petits pas. On essayait. La première année, je me suis dit : on l'essaie, j'en parle, on va visiter des sites Internet ensemble, on va regarder les choses ensemble et on va vivre les ateliers ensemble. Je pense que c'était une bonne approche pour commencer un projet comme ça. Qu'est-ce que vous avez appris cette année par rapport aux perceptions... Description visuelle. Madame Mélanie Valade, est assise dans une salle de classe. Elle témoigne de son expérience. Puis on la voit dans sa salle de classe accompagnée de ses élèves, elle ouvre une discussion avec eux. Narratrice. Le cheminement des enseignantes et des enseignants dans toutes les matières par rapport à ces dossiers est un apprentissage continu. La narratrice est Chantal Bernier. C'est correct d'être vulnérable devant les élèves et de leur dire qu'on n’a pas toutes les connaissances, mais qu'on veut apprendre avec eux. Je pense que c'est ce dialogue qui nous permet de vraiment apprendre et de vraiment s'engager. Moi, mes élèves, dans un projet de recherches ou une tâche d'écriture, il y a toujours des thèmes que l'on veut apprendre par rapport à l'éducation autochtone. Je leur dis que je veux apprendre de vous. Ce n'est pas moi l'abreuvoir du savoir. Je suis une enseignante. Ce n'est pas moi. Je ne connais pas tout. Description visuelle. Madame Bernier est assise dans une salle de classe, elle témoigne de son expérience. Puis on assiste à une scène de la vie en salle de classe, un moment d'enseignement entre une enseignante et ses élèves. La narratrice est Mélanie Smits. Mélanie Smits : Je pense que c'est important d'avoir de l'humilité et d'accepter que l'on apprenne comme les élèves. En tout temps, on est des apprenants dans la vie. D'avoir le courage d'aller trouver de l'aide. Description visuelle. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Lucille Vachon-Case. Essayer d'avoir confiance et avoir l'esprit ouvert. Permettre de nouvelles choses et de nouvelles initiatives. Description visuelle. Madame Lucille Vachon-Case est une directrice. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. Le narrateur est Jean-Pierre Pilon. À chaque question, il y a la réponse. Aussitôt que j'ai la réponse, il y a une autre question qui sort. C'est quelque chose qui est continuel. C'est infini. Je ne haïs pas ça! Je pense que c'est cela qu'il faut que les gens apprennent. Tu n'es pas juste de A jusqu'à B. A - B - C - D, ainsi de suite, et même passé! C'est toujours un apprentissage. Description visuelle. Monsieur Pilon est assis dans une salle de classe. Il témoigne de son expérience. La narratrice est Carole Bouffard. On est formé comme enseignant à être toujours prêts. Tu veux absolument connaître ta matière. Tu veux être prêt à toute éventualité. On est formé - s'il y a une question qu'un élève va poser et si tu n'arrives pas à la répondre, tu es foutu pour le restant de l'année. Ce n'est vraiment pas réaliste. On est des apprenants. Même un expert dans une matière quelconque va te dire qu'il n'en sait jamais assez sur sa matière. Que ce soit un biologiste, que ce soit un ingénieur, ils vont toujours te dire qu'ils n'en connaissent pas assez. Donc, les gens qui disent qu'ils n'en connaissent pas assez pour l'enseigner, ça ne marche plus. Il faut le reconnaître. C'est facile à dire : je reconnais que je n'en connais pas assez sur cette matière, mais je comprends l'importance de l'intégrer et de l'enseigner. Je comprends aussi l'importance de vous montrer le procédé pour s'informer. Le procédé qu'on va utiliser pour aller chercher cette information. Comment aller la chercher? L'interpréter? C'est ce qu'est l'enseignement. Description visuelle. Madame Carole Bouffard est enseignante et conseillère en orientation. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. L'image générique est remplacée par une scène de vie en salle de classe. On voit une enseignante qui parle à ses élèves d'âge secondaire. La narratrice est Déborah Champagne. La clé, je crois, c'est de dire aux élèves que c'est quelque chose qui est nouveau pour moi aussi. On peut apprendre ensemble, tant qu'il n'y pas de jugement de part et d'autre. On va trouver une solution. On va aller trouver de l'information jusqu'où l'on est capable. Si l'on n'est pas capable de trouver l'information, il y a d'autres ressources ailleurs qu'à l'école ou d'autres membres de l'école qui peuvent nous aider ou d'autres membres du conseil. Donner le plus d'information sur l'image d'un Pow Wow. Description visuelle. Madame Déborah Champagne est enseignante titulaire. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. L'image change et on assiste à une scène de la vie de classe. Narratrice. Pour approfondir leurs apprentissages et obtenir un appui, les enseignantes et les enseignants peuvent faire appel à leurs collègues, au responsable du dossier des Premières Nations, Métis et Inuit de leur conseil scolaire, aux organismes autochtones communautaires et aux membres des communautés autochtones de leurs régions. Description visuelle. On assiste à une scène de vie en classe, avec une enseignante et ses élèves. La narratrice est Pascale Guimond. Je crois qu'à la base, cela prend une ouverture d'esprit, parce que c'est quelque chose que l'on veut inclure dans l'enseignement, pas juste comme une leçon à part, mais intégrante. Ensuite, c'est d'aller voir d'autres personnes, d'aller voir des gens de la communauté. Inviter des autochtones à venir parler en classe avec les élèves. Les ateliers. Faire vivre des ateliers de bâton de parole. La médecine. Description visuelle. Madame Pascale Guimond est enseignante. Elle est assise dans une salle de classe et témoigne de son expérience. On voit une intervenante autochtone visiter des élèves en salle de classe. La narratrice est Laurie Crawford. Au début, c'était de sensibiliser non seulement les enseignants, mais aussi de me sensibiliser. Je viens d'un temps où il y a moins de réactions. Le contexte social à Cornwall est un peu moins... L'intégration des peuples autochtones avec les peuples non autochtones. Je me suis donné le défi d'aller créer des liens communautaires, authentiques, des amis. J'ai cheminé. J'ai pu me trouver de bons amis. Ils sont venus dans ma classe. Ils sont venus apprendre des choses à mes élèves. Ils m'ont aussi fait réfléchir. Ils me font encore apprendre, de jour en jour, de nouvelles choses. Description visuelle. Madame Laurie Crawford est enseignante. Une image générique apparait, elle a pour but de garder l'anonymat de l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Mélanie Valade. Je connais des choses, oui, mais c'est la première année que l'on touche le thème. Je me disais que c'était aussi à moi d'apprendre. Mon cheminement suivait celui des élèves. Le fait que j'amène des artistes dans ma classe, j'apprenais aussi beaucoup en même temps. Description visuelle. Madame Valade est assise dans une salle de classe et elle témoigne de son expérience. On peut ensuite la voir interagir avec ses élèves dans un moment d'enseignement. La narratrice est Chantal Bernier. Ses origines : il est Métis. Il a des racines africaines. Description visuelle. Madame Bernier enseigne sur l'histoire d'un artiste autochtone. Narratrice. L'intégration de l'éducation autochtone en salle de classe est accessible pour tous les enseignantes et enseignants. La narratrice est Chantal Bernier. J'aime beaucoup beaucoup la galerie d'art. Il y a parfois des galeries de poèmes. Souvent, il y a des poèmes qu'on va analyser ensemble. Il y a aussi la galerie d'articles. Dans mon programme de langues, il faut étudier des articles sur toutes sortes de sujets d'actualité. Souvent, je vais imprimer de l'actualité sur différents sujets et je vais mettre les articles sur le long des murs de la classe. Les élèves circulent et lisent chaque article. Parmi ces articles, - j'aime beaucoup « C » « B » « C » Aboriginal. Je vais souvent y prendre mes articles. Il y aura différents thèmes. Récemment, on a parlé beaucoup de Standing Rock. Il y avait un article qui parlait de cela sur les murs de ma classe. C'est une façon pour moi d'intégrer l'éducation autochtone dans la salle de classe. Il y a aussi la galerie d'œuvres d'art. Je ne sais pas si vous avez remarqué sur mes murs de classe. J'ai plusieurs œuvres autochtones par des auteurs autochtones du Canada, qui ont été tirés du Musée des beaux-arts du Canada. J'ai placé toutes ces œuvres le long des murs de la classe. Il fallait que les élèves circulent. En fait, ils se sont arrêtés à une œuvre en particulier, qui leur disait quelque chose. C'était vraiment intéressant, les interprétations qu'ils avaient sorties. C'est incroyable. Ils sont... On pratique les inférences avec cela, il y a toujours du curriculum. C'est sûr. C'est vrai que l'auteur est en train de dire cela. Peu importe l'obstacle, il faut avancer. Où vois-tu ça dans le texte, Claude? Claude : Le voyage... Description visuelle. On voit en alternance est scène de la vie de classe de Madame Bernier, où elle enseigne à ses élèves, elle échange avec eux, et la salle de classe vide où elle témoigne de son expérience. Narratrice. Une inclusion de ces perspectives est possible dans toutes les matières. La narratrice est Laurie Crawford. Aussi, c'est important d'aller regarder dans le curriculum de l'Ontario. Par quels moyens, on pouvait intégrer, de façon organique, mes perspectives autochtones dans les salles de classe? On a commencé surtout avec les enseignants en géographie, en histoire et en langues. C'était plus facile d'aller chercher des textes. Par exemple, un texte qu'on enseigne depuis longtemps, comme le roman « Agaguk ». Qu'est-ce qu'on peut faire de nouveau? Qu'est-ce qu'on peut changer pour refléter la réalité des diverses perspectives au Canada? « Agaguk », dans le cours de français, on devait regarder le peuple inuit. L'évolution du peuple inuit au Canada. Quelles sont les contributions culturelles, scientifiques du patrimoine qui pourrait enrichir l'expérience de la lecture d'un roman. Je l'ai lu quand j'étais en 13e année. Il existait dans le temps. Comment peut-on enrichir à nouveau cette expérience en salle de classe? Ensuite, on a regardé la façon dont la nature fait bénéficier l'apprentissage dans les salles de classe. En géographie, c'est un peu évident. On parle des conditions géographiques, mais est-ce que notre connexion avec la nature, qui est tellement valorisée chez les peuples autochtones, pourrait bénéficier dans l'apprentissage dans toutes les salles de classe? Par exemple, dans les cours d'art, les élèves sont sortis dehors et ont créé le cercle chromatique avec des objets de la nature. Ils sont allés dans la nature. Prendre le temps de regarder les couleurs dans la nature. Les textures dans la nature. Ils ont créé un cercle chromatique avec des fleurs et des arbres. Depuis, plusieurs groupes maintenant, à tous les niveaux et dans toutes les classes, essaient de rejoindre le côté spirituel, le côté connexion avec la nature. Ils prennent le temps pour avoir la pleine conscience. On appelle cela le « mindfullness ». Prendre de regarder ce qui les entoure. Il y a des groupes qui sont sortis dehors et qui ont vu cette connexion de façon assez pointue. Des lapins sont venus se joindre à eux. Description visuelle. On voit en alternance, une image générique qui a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle, et un groupe de jeunes accompagnés par des adultes qui font des activités en forêt. Certains intervenants portent des vêtements et proposent des activités en lien avec la culture autochtone. La narratrice est Mélanie Smits. On peut parler... En mathématique, en troisième année, on fait beaucoup de mesures. La cuisson et des recettes. Cela fait partie du programme de mathématiques. Pourquoi ne pas choisir la recette d'un mets autochtone. Par exemple, la « banick » et mesurer la recette, comme la farine et les ingrédients d'un mets autochtone. C'est un exemple très facile à faire. Cela n'a pas besoin d'être compliqué. La narratrice est Sylvie Gravelle-Sagata Giisiis. Ce n'est pas de tout mettre l'emphase sur ça. Je te dirais plus une approche visuelle pour les enfants. Pour les plus jeunes enfants, ce sera une approche visuelle, c'est certain. Pour les plus vieux, ce sera du concret. Ils auront besoin de voir. Dans ta salle de classe, si tu es capable de parler de la plume, tu peux avoir un bâton de parole quand c'est le temps de parler et d'asseoir les enfants en cercle et discuter avec eux. Tu peux avoir un bâton de parole. Tu peux parler du respect avec le bâton de parole. Au lieu de se couper la parole, celle qui a le bâton de parole peut parler à son tour. Il y en a qui aime faire un après l'autre, mais si tu mets le bâton de parole au centre et que tu donnes l'opportunité à chaque enfant de parler quand il est prêt à parler, ça lui donne son affirmation d'être prêt quand il est prêt. Ce ne sont pas tous les enfants qui parlent en même temps. Le bâton de parole peut être un moyen. Au lieu d'avoir un tapis traditionnel qui a des fleurs et beaucoup de couleurs, tu pourrais avoir un tapis avec les quatre directions. L'enfant choisi dans quelle direction il peut s'asseoir. La direction, c'est à lui de choisir. Description visuelle. On voit en alternance, une image générique qui protège l'identité visuelle de la personne qui parle et un groupe d'enfants et leur enseignante q. Ils sont assis autour d'un tapis et démontrent l'utilisation d'un bâton de parole. La narratrice est Pascale Guimond. Dans le cadre d'études sociales, c'est un nouveau curriculum. Ça fonctionne par projets et par processus d'enquêtes. Donc, on part à partir d'une question générale. Par exemple, pourquoi le gouvernement canadien a-t-il présenté des excuses officielles aux Premières Nations en 2008? À partir de ça, les élèves font de la recherche et trouvent différents éléments de réponse. Un élément de réponse qui est souvent ressorti, c'était par rapport aux pensionnats. L'expérience qu'ils ont vécue dans les pensionnats. Moi, avec les élèves, de pair, on fait de la recherche. On utilisait différentes documentations. On se pose des questions. On a un esprit critique par rapport aux informations qu’on lit, parce qu'il y en a certaines qui sont erronées. C'est justement cette perception-là qu'il faut changer. Par rapport à cette réconciliation, quel est votre rôle? Est-ce que vous vous sentez important comme jeune? Élève qui répond à la question. Je me sens un peu importante, parce qu'on est tous des enfants et on est le futur. On va voter dans le futur. On va avoir le pouvoir de changer ce qui est négatif pour changer en positif. Description visuelle. On voit en alternance Madame Guimond assise dans sa salle de classe, elle témoigne de son expérience et Madame Guimond qui travaille avec ses élèves. Puis on voit l'élève qui exprime son opinion. Narratrice. Plusieurs ressources sont disponibles pour aider les enseignantes et les enseignants à se familiariser avec le contenu. La narratrice est Jo-Anne Doyon. Il y en a quelques-unes que l'on a instaurées ou plutôt mises en œuvre dans un projet dans une de nos écoles de Penetanguuishene. C'était, à ce moment-là, d'acheter une trousse qui accompagne. C'est une trousse de lecture qui s'appelle « Les Échos de l'Île de la Tortue ». C'est une série de livres qui est vraiment une trousse pour l'apprentissage de la lecture, mais qui porte sur les enseignements sacrés, sur tout ce qui est Premières Nations, Métis et Inuit. On a fait un projet, nous et notre conseillère pédagogique et l'équipe de l'école. Ils travaillaient avec cette trousse régulièrement avec nos élèves. Description visuelle. Madame Jo-Anne Doyon est surintendante. Une image générique apparait, elle protège l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Déborah Champagne. On a réussi à avoir plusieurs ressources. Des livres qui nous parlent des différents peuples des Premières Nations. Je me suis surtout inspirée des ressources. Description visuelle. Une image générique apparait, elle protège l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Mélanie Valade. Ce sont beaucoup des livres, des documents de recherches. Il y avait des légendes. C'est dans ce bac que j'ai trouvé le livre « Les Sept Enseignements Sacrés » de David Bouchard. Donc, aussi beaucoup de livres historiques. J'en ai lu beaucoup pour savoir quels étaient leur mode de vie, leurs perspectives, des choses pour que je puisse partager cela avec les élèves. Description visuelle. Madame Valade est assise dans une salle de classe et témoigne de son expérience. La narratrice est Nicole Lévesque-Savoie. Je fais des activités avec le livre de Danielle Daniel, qui est une artiste d'ici, de la région de Hanmer. C'est le livre : parfois, je suis Renard ». C'est un livre qu'elle a écrit et illustré. C'est à propos des animaux. Les jeunes aiment beaucoup faire ce travail. Lire et ils découvrent leur animal. Je l'ajoute où je peux. Partout où je peux. Je l'ajoute en expression orale, en écriture, en lecture. Parfois, la leçon de français « passe sur le bord », parce qu'on est rendus dans une discussion à propos d'une lecture qu'on a faite et tout le monde veut ajouter son opinion. Tout le monde veut ajouter! C'est vraiment une discussion. À la fin de la leçon, on a parlé et on n'a pas vraiment travaillé papier et crayon, mais ils ont appris beaucoup. Puis, leurs idées sont bonnes. C'est incroyable comment ils ont décroché des vieilles façons de penser. Il y en a qui m'ont dit : mes parents pensent que... Je ne pense pas ça. Je pense que c'est plus comme ça madame. On a parlé de ça et on a vu ça. Description visuelle. On voit en alternance une image générique qui protège l'identité visuelle de la personne qui parle et des scènes de travail en salle de classe, où les jeunes participent activement aux discussions. La narratrice est Déborah Champagne. C'est plutôt à partir du parcours qu'on a fait. C'est sûr qu'on avait déjà une base. Moi, j'enseigne en troisième année. Il y a déjà une bonne base de contenu où l'on doit discuter des Premières Nations avec les troisièmes années. Aller chercher aussi les deuxièmes années et d'avoir d'autres ressources qui nous ont été proposées. Par exemple, dans les activités d'acquisition de vocabulaire, j'ai trouvé beaucoup de ressources. C'était sur le site « Les affaires autochtones du nord du Canada ». Description visuelle. Une image générique apparait, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle. [ Bruits de fond ] Description visuelle. On voit des élèves qui travaillent sur des projets artistiques. Peinture, collage multicolore, etc. Narratrice. L'intégration de ces perspectives permet aussi aux enseignantes et aux enseignants d'adopter une pratique réflective vis-à-vis leur cheminement personnel. Description visuelle. La scène se passe dans une salle de classe. Une enseignante interagit avec ses élèves, ils sont tous à la tâche. Il y a des échanges entre l'enseignante et ses étudiants. La narratrice est Laurie Crawford. Alors (inaudible), ça commence avec un « k ». Tu pourrais peut-être écrire : comment épelle-t-on les chapeaux traditionnels en plumes des peuples autochtones? Ce que je croyais être est peut-être une petite version de ce qui existe vraiment dans le monde. C'est de toujours garder un œil, mon cœur et mes yeux ouverts afin d'écouter ce qui se passe autour de moi, afin de mieux comprendre les gens qui me parlent, qui me questionnent. Finalement, je ne connais pas beaucoup de choses. Tu crois que tu les connais, mais tu ne les connais vraiment pas. L'idée de valoriser toutes les identités, de regarder ce que je connaissais déjà, mais sous différentes perspectives, va me rester pour toujours. Description visuelle. Une image générique apparait, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle. La narratrice est Pascal Guimond. L'atelier qu'on a eu m'a ouvert encore plus à cela. Un peu comme les élèves, c'est allé plus au niveau du cœur et des émotions, du ressenti. J'ai toujours eu une ouverture par rapport aux peuples autochtones. Je les ai côtoyés quand j'étais à Val-d'Or, en Abitibi. Souvent, j'ai vu aussi le manque des ressources, les injustices auxquelles ils font face. Je pense que c'est aux enfants, aux prochaines générations, par l'entremise de mon enseignement que je peux les amener vers un processus de réconciliation et d'ouverture. Les enfants sont tellement fascinés par la culture autochtone. Je pense qu'ils veulent en apprendre encore plus. Description visuelle. Madame Guimond est assise dans une salle de classe, elle témoigne de son expérience. Ensuite, on voit des jeunes vivre une activité d'échange et de temps fort pour mieux comprendre les rites autochtones. Des adultes les guident, autour du cercle d'échange. La narratrice est Carole Bouffard. Je sais aussi que j'entends plusieurs enseignants qui ont de la difficulté à intégrer ces matières ou cette perspective dans leur curriculum, que ce soit en mathématiques, français, sciences sociales, histoire ou géographie. Pourtant, le curriculum, c'est clair dans les contenus d'apprentissage, les liens qui peuvent être faits avec la matière. Je crois que ça vient d'un bris ou un manque de compréhension. Peut-être que c'est un inconfort avec le sujet, parce que c'est un inconnu. C'est un sujet qui a été négligé dans notre cours d'histoire ou dans notre historique canadien. C'est un sujet qui doit être adressé, non pas juste comme historique, mais comme présent afin de pouvoir continuer à cheminer. Comme pays, c'est important de reconnaître vraiment. C'est important de reconnaître que l'on n'est pas assez connaissant dans la matière, mais ce n'est pas parce que tu n'es pas assez connaissant que tu devrais négliger ta responsabilité comme enseignant en Ontario. Description visuelle. On voit, en alternance, une image générique qui a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle, et des scènes d'activités où sont présentés des outils « une rame », de l'artisanat « tressage de hautes herbes », et de l'art « marionnette » autochtone. Le narrateur est Jean-Pierre Pilon. Jean-Pierre Pilon : Je m'étais exposé de mes racines. Je ne le regrette pas de cette façon, autant avec mes élèves qu'avec mes collègues. Il y a toujours une certaine peur de l'inconnu. Il faut foncer en avant. Cette peur, souvent, c'est là! On croit que c'est gros de même, mais souvent juste petit de même! C'est de faire le premier pas. Dès que tu commences, tu continues, puis tu en apprends. Autant qu'on a appris de belles choses, il y a des améliorations que l'on fait quand même. De ce côté, c'est là que tu as ta croissance personnelle. Description visuelle. Monsieur Pilon est assis dans une salle de classe, il témoigne de son expérience. La narratrice est Déborah Champagne. Déborah Champagne : Je pense que la chose que j'ai apprise et que j'ignorais vraiment au départ, ce serait les « Sept enseignements sacrés », qui ne m'avaient jamais été présentés auparavant. C'est un sujet que l'on a présenté tout au long de l'année. Je crois que les enseignements sacrés qui sont proposés par les Premières Nations sont des enseignements qui sont justes. Peu importe ta religion ou tes croyances, tu peux les appliquer dans ta vie quotidienne. Ils nous ramènent à notre lien avec la terre, à notre lien avec l'environnement. Apprécier la vie de tous les jours. Apprécier la personne que l'on est, pour ce que l'on est. Description visuelle. Une image générique apparait, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle. Puis on voit une représentation des sept enseignements sacrés. L'oeuvre que l'on voit est une forme qui fait penser à la carapace d'une tortue, divisée en quatre couleurs, en son centre c'est orange et on peut lire « Truth, vérité ». Autour de la carapace, il y a des 7 « rayons » et la tête de la tortue. Des représentations visuelles sont tout autour de la tortue. Le loup pour l'humilité, le castor pour « wisdom », une plume d'aigle pour l'amour, le bison pour le respect, la patte d'ours pour le courage. Le narrateur est James Stewart. En apprenant de leur culture, j'ai appris... J'ai vraiment changé ma façon de penser sur les autochtones. Maintenant... Entre il y a six ans et aujourd'hui, je veux vraiment plus être intégré avec les activités autochtones, parce que ça m'intéresse. Je trouve qu'il y a beaucoup de valeurs dans leur discipline. Ils sont vraiment en ligne avec ce qui est important pour moi, dans ma vie. Alors, c'est quelque chose que je veux intégrer dans ma vie. Description visuelle. Monsieur Stewart est enseignant, il est assis dans un local scolaire et témoigne de son expérience. Des élèves parlent. Merci (inaudible). Merci (inaudible) de tous les jours. Merci ... Merci (inaudible). Narratrice. Les enseignantes et les enseignants entament avec leurs élèves davantage de discussions sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits, de façon significative et authentique. Description visuelle. De jeunes élèves sont assis en cercle, ils se passent le bâton de la parole. La narratrice est Chloé Hinch. L'enseignement des valeurs. L'enseignement de la culture des Premières Nations, Métis et Inuit. Cela ne doit pas être fait dans une période de temps donnée. Cela ne doit pas nécessaire être fait : on a deux semaines; ce sera notre thème pour les deux prochaines semaines. On va exploiter cela durant deux semaines. Il faut vraiment que ce soit intégré à l'apprentissage des élèves tout au long de l'année scolaire. C'est quelque chose qui peut facilement être intégré dans tous les domaines, avec tout le curriculum. C'est quelque chose qui suit les saisons. C'est facile de commencer durant l'automne et commencer à voir des récits et des traditions qui se passent durant l'automne. Suivre cela en hiver. Suivre cela au printemps et en été. Description visuelle. Madame Hinch est assise dans une salle de classe, elle témoigne de son expérience. Ensuite, on voit des jeunes jouer avec un jeu « serpent échelle » adapté au thème, faire de l'art visuel, fabriquer des objets en bois, puis on voit de jeunes enfants qui ont une activité dans une habitation traditionnelle, ils dégustent des mets autochtones et découvrent des objets. Puis, on voit des adultes chanter et jouer des chants traditionnels. La narratrice est Laurie Crawford. Comme parent, je crois que c'est excessivement important d'intégrer plusieurs perspectives, surtout la perspective des Premières Nations, Métis et Inuit. C'est, non seulement parce que j'ai une fille qui est autochtone, mais aussi parce que ça fait partie de l'histoire de tous les Canadiens. Si l'on connaît notre histoire véritable, on est un peu plus sur un chemin à connaître de façon plus honnête et le côté humain aussi. À travers les explorations que les élèves ont effectuées dans toutes les matières, ils ont découvert que l'histoire du Canada et leurs connaissances antérieures sur l'histoire n'étaient qu'une version. Une petite partie de l'histoire de la vraie histoire. Les peuples autochtones sont des peuples civilisés. Ce sont des peuples avec des traditions, des croyances, des spiritualités. Les questionnements qui ont commencé dans les cours d'histoire, dans les cours Individus et société, se sont répandus à travers toutes les salles de classe. Une question sur le gouvernement. Une question sur la structure de la famille a été demandée finalement dans une classe d'art, dans une classe de musique, dans une classe d'éducation physique. On a vu le lien entre les peuples autochtones et nos propres coutumes. Description visuelle. On voit en alternance, une image générique, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de la personne qui parle, et des images d'activités scolaires au gymnase, où l'on peut voir sur les murs des emblèmes iroquois, Osibway, des mots clés comme « détermination », « courage », « persévérence ».Les jeunes jouent au ballon-panier. La narratrice est Carole Bouffard. Je vois déjà un changement ou une perspective nouvelle au sein de l'école. Je pense que peu importe l'école, son profil, qu'il soit anglais, catholique, français, catholique anglais public, français public, je pense qu'on a chacun un profil différent dans nos écoles. Il faut vraiment s'entendre que le dossier autochtone appartient à tous. Peu importe ton profil, c'est un dossier qui doit être adressé et qui appartient à chaque personne. Je pense que c'est comme ça qu'il faut le voir. Nous avons beaucoup de parents qui expriment leur surprise de voir que leurs enfants connaissent certaines chansons en Anishinaabe, de connaître le symbolisme du tambour ou qu'ils vont appliquer certaines connaissances pour certains projets. Ils sont un peu surpris. Ils sont heureux. Ils sont réceptifs. Cela, c'est autant pour les élèves qui sont identifiés que non identifiés. Personnellement. Description visuelle. On voit en alternance une image générique, elle a pour but de protéger l'identité visuelle de celui qui parle et une activité de musique et chant dans une salle de classe. Les élèves sont debout, certains jouent du tambour. La narratrice est Cassandra. J'ai appris que le Canada est en train d'en parler de plus en plus. L'enseignement, ça ouvre l'esprit à tout le monde. Plus de monde qui va comprendre, plus de monde n'aura pas peur. Le monde veut apprendre, mais il faut qu'on sorte tout ce que le monde pense et qui n'est pas vrai. Description visuelle. Cassandra est une élève, elle est assise dans un local scolaire et témoigne de son expérience. Puis on voit une photo d'un grand fleuve et des îlots, sur la droite de l'écran on peut lire le titre de la vidéo « De la pédagogique à la pratique ». Fin de la vidéo description. [ Musique ]

Histoires, perspectives, cultures et moyens de savoir des communautés autochtones en salle de classe : Cheminement personnel

Afin de mettre en œuvre le Cadre d’élaboration des politiques de l’Ontario en éducation des Premières Nations, des Métis et des Inuit, 2007, une série de capsules vidéo a été créée. Son objectif est de bâtir la capacité du personnel enseignant et porte sur des pratiques exemplaires qui intègrent de façon authentique les histoires, les perspectives, les cultures et les moyens de savoir des Inuits, Premières Nations et des Métis dans les salles de classe de l’Ontario.

Cette série offre les capsules suivantes :

  • Introduction
  • Cheminement personnel
  • Relations avec la communauté
  • Relations avec le conseil
  • Susciter des conversations
  • Inspirer le changement

Pour faciliter l’utilisation de ces capsules vidéo dans les conseils scolaires, dans les écoles, avec les comités consultatifs, les organismes autochtones partenaires, les communautés autochtones ou autres partenaires en éducation, un document accompagnateur propose des intentions d’écoute pour encourager la discussion et la réflexion collaborative.