Vidéodescription de la vidéo « Leadership » Avis aux lectrices et aux lecteurs Cette vidéodescription présente les propos de Micheal Fullan, professeur émérite de l’université de Toronto. Description visuelle générale La vidéo est une entrevue autodirigée. Tout au long de la vidéo, M. Fullan apparaît dans la moitié gauche de l’écran et parle à une personne hors champ qui se situe à gauche de la caméra. Description visuelle On peut lire au centre, dans la partie inférieure de l’écran : « Leadership » Micheal Fullan Si on y jette un coup d’œil, disons depuis, même avant le début, et c’est vraiment important, l’éducation, l’éducation traditionnelle est profondément ennuyante pour les élèves. Description visuelle On peut lire dans la partie inférieure gauche : « Micheal Fullan, Professeur émérite, Université de Toronto » Micheal Fullan Et l’un de nos directeurs d’école nous a dit que ce l’est aussi pour les enseignants. Mais bon, on a beaucoup de données là-dessus. Et si vous enseignez juste de la manière ordinaire et que vous vous concentrez juste sur les connaissances, c’est vraiment ennuyant, parce que un, c’est ennuyant, et deux, parce qu’avec Internet, maintenant, la connaissance est accessible partout. Alors vous savez, vous n’avez plus besoin d’un prof pour ces connaissances-là. Ce que les leaders doivent reconnaître, c’est que le statu quo, ça ne marche pas. Cet apprentissage‑là ne permet pas de former la relève dans dix ans. Donc, c’est un peu ça le leadership. Ce qu’on fait maintenant dans le cadre de notre travail, c’est de trouver qu’est-ce que le leader fait pour mettre ces changements en œuvre. Et ce qu’on observe, c’est un courant. En termes généraux, j’appelle ça une vision directionnelle : donner de la liberté et maîtriser. Cette vision directionnelle est définie par les six C. Donc tout ce que vous essayez d’accomplir et que vous avez accompli dans le passé. Donner de la liberté, c’est un peu ce qu’on appelle la culture du oui. C’est dire : « OK, on essaie des choses et on apprend de ces choses-là. Puis on en tire des leçons ». Alors, si je regarde les leaders (vous savez, je dis ça par rapport à ce qu’on observe dans nos études de cas, on n’a pas observé ça dans un labo, on y va et on travaille là), c’est ce qu’ils font. Ils disent : « bien c’est pas mon travail d’arriver avec des solutions toutes fabriquées, mais d’interagir autour de la problématique. C’est ça mon travail, de commencer par écouter, beaucoup, d’apprendre, beaucoup. Et plus j’apprends, plus je peux m’en servir et l’articuler. » Sinon, ça reste juste diffus. Alors, en articulant pour vérifier si ç’a du sens, tout le monde, les élèves comme les enseignants, en viennent à conclure que oui, ç’a du sens. C’est ce qu’on fait et on en discute. Puis le leader arrive au point où il dit : « Quelle en est l’incidence? À quoi devrait-on s’engager? Qu’est-ce qu’on doit retenir? ». Donc, c’est comme un cycle de consolidation et d’innovation constant, et le leader doit être très compétent pour l’entretenir. Les bons leaders doivent avoir de l’empathie, construire un lien de confiance. Et vous savez, il ne s’agit pas juste de dire : « fais-moi confiance ». Il faut que vous l’inspiriez et le nommiez. Et donc, il faut construire une relation et aussi être capable de tolérer une certaine ambiguïté. Parce que le processus qu’on est en train de décrire, de la manière qu’il se présente, je dirais passer de la confusion à la clarté, c’est un cycle de clarification qui comprend une dose de confusion. Ça ne cadre pas dans certains paramètres scolaires, comme le système d’évaluation finale du système scolaire et avec certaines attentes de vos supérieurs. Alors, il vous faut du courage pour prendre ce genre de risque. Vous devez mettre en place une culture de prise de risque et sans porter de jugement. Et ça veut quand même dire que vous devez évaluer. Mais si vous portez trop de jugement, les gens ne tenteront rien, ils vont reculer. Alors il faut créer un climat d’innovation, un climat de confiance, en allant quand même au bout des choses, et éventuellement, c’est l’incidence qu’on a et la capacité d’articuler ce qui ressort de ces innovations qui sont importants. Description visuelle Voici l’information concernant la vidéo. Au centre de l’écran, on peut lire : « Enseigner et apprendre à l’ère numérique Michael Fullan LEADERSHIP Réalisation de la Division de rendement des élèves, Unité de l’apprentissage du 21e siècle, Quest 2015 » Un bandeau se trouve au bas de l’écran. On peut y lire : « accompagner chaque enfant appuyer chaque élève Ontario » Fin de la description visuelle