Visuel: [Une enseignante s'adresse à ses élèves dans une salle de classe. Elle parle des différents constituants d'une phrase ayant chacun une étiquette de couleur accrochée au tableau.] Enseignante: Dans un modèle de la phrase de base, en grammaire nouvelle, on retrouve deux constituants obligatoires. Le premier qui est le sujet de phrase, en bleu. Ensuite, on a le prédicat de phrase, en jaune. Puis, on peut également retrouver un ou plusieurs constituants facultatifs qu'on voit ici en rose, qui a comme fonction, complément de phrase. Donc, nous, dans notre phrase de base « les lions du zoo dorment dans leur cage », on s'est posé la question de qui ou de quoi on parle dans notre phrase. Puis, on a identifié « les lions du zoo » comme notre sujet de phrase. Ensuite, on s'est posé la question de qu'est-ce qu'on en dit des lions du zoo qu'on a vus ? On a confirmé que « dorment », c'est notre prédicat de phrase. Ensuite, on a ajouté à notre phrase « dans leur cage » donc, le complément de phrase. Maintenant, à l'aide des manipulations linguistiques, qui peut me justifier leurs fonctions. Vas-y Chloé. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Chloé: Dans la phrase « les lions du zoo dorment dans leur cage », le sujet de phrase est « les lions du zoo ». Il ne peut pas être effacé ni déplacé, car la phrase ne fera pas de sens. Enseignante: Okay. On va essayer Chloé. On va commencer par l'effacer, « Dorment dans leur cage. » Visuel: [L'enseignante retire du tableau le groupe de mots "les lions du zoo" en bleu.] Enseignante: Est-ce que ça fait du sens ? Pas vraiment. Maintenant, on va le déplacer, « Dorment dans leur cage, les lions du zoo. » Ça non plus ça ne fait pas de sens. Puis, si on le déplaçait ici, « Dorment, les lions du zoo, dans leur cage. » Encore une fois, ça ne fait pas de sens. Donc tu as raison, Chloé, quand tu nous dis que le sujet de phrase ne peut être effacé ni être déplacé. Maintenant, qui peut continuer ? Vas-y Mathieu. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Mathieu: Dans la phrase, « les lions du zoo dorment dans leur cage », le prédicat de phrase est « dorment ». Lui, aussi, ne peut pas être effacé ni déplacé, car la phrase n'aura pas de sens. Enseignante: Okay. On va essayer, Mathieu, pour en être certain. Donc, on va commencer par effacer notre prédicat de phrase. Visuel: [L'enseignante retire du tableau le mot "dorment" en jaune.] Enseignante: « Les lions du zoo, dans leur cage. » Ça ne fait aucun sens. Maintenant, on va le déplacer, « Dorment, les lions du zoo, dans leur cage. ». Ça non plus ça ne fait pas de sens. Et puis, si on le déplaçait à la fin, « Les lions du zoo, dans leur cage, dorment. » Ça pourrait se dire, mais ça ne sonne pas vraiment bien. Donc, tu as raison, Mathieu, quand tu me dis que le prédicat de phrase ne peut être effacé ni déplacé. Et maintenant, qui va me parler du complément de phrase ? Vas-y donc Emilie. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Émilie: Dans la phrase, « les lions du zoo dorment dans leur cage », le complément de phrase est « dans leur cage » parce qu'on peut l'effacer et on peut le déplacer. Enseignante: Puis, si on le fait, notre phrase fait encore du sens. Excellent. Merci beaucoup, Emilie.