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Visuel: [Titre: Apprentissage par le jeu, Doug Clements, Créer les conditions d'apprentissage en mathématiques.]
Doug Clements: Lorsque nous pensons à l'enseignement des mathématiques, l'une des choses qui, à mon avis, est extrêmement importante, est de cesser de lutter contre la fausse dichotomie entre l'apprentissage par le jeu d'une part, et ce qu'on appelle l'apprentissage scolaire ou d'autres types d'apprentissage d'autre part. Il est vraiment dangereux pour les enseignants et les enfants de prendre un côté extrême de ce débat.
Par exemple, les gens qui font de l'apprentissage basé sur le jeu, si vous insistez pour ne pas introduire de connaissances académiques aux enfants ou similaires, et les enfants devraient simplement être autorisés à jouer. Le problème avec cette perspective est souvent que les enfants ne développent même pas des niveaux plus élevés de jeu sociodramatique, le type qui a vraiment développé des compétences sociales, des compétences émotionnelles, des compétences d'autorégulation, car la recherche est assez claire que ces choses se développent mieux lorsque le jeu est guidé et amélioré par les enfants qui planifient et parlent de leur jeu et de l'établissement des rôles pour le jeu.
De plus, ce genre de jeu dans ce genre de jeu, les enfants se heurtent souvent à des idées mathématiques intéressantes, mais seulement à un niveau intuitif. Et les enfants qui ont le moins , une expérience antérieure en mathématiques ne sont que ceux qui ont besoin de parler des mathématiques. Ce besoin de développer le langage des mathématiques. Donc, pendant que je soutiens pleinement le jeu, une version extrême qui dit que nous ne pouvons rien faire d'autre que laisser, laisser les enfants tranquilles, laisser faire, laisser tomber , genre de chose, et permettre aux enfants de jouer, ironiquement, ne développe même pas le meilleur programme basé sur le jeu que vous pouvez avoir.
Et l'autre côté des choses, si les gens sont à un niveau de jeu extrême est une perte de temps pour les enfants, nous devons faire en sorte que les universitaires soient établis et autres, et ils font davantage un programme de développement des classes primaires. Ce ne sont même pas les meilleures mathématiques pour les enfants, elles ont tendance à devenir une approche mécanique et procédurale très mathématique. Il ne développe pas les fondements de la pensée informelle qui sont si importants pour les mathématiques.
Alors, que devons-nous voir en classe sur le jeu? Eh bien, une bonne salle de classe pour les premières mathématiques comprend toutes sortes d'expériences d'apprentissage différentes. Beaucoup d'organisations de la petite enfance disent qu'il y a un continuum de ce genre de choses basées très libres à des expériences beaucoup plus guidées et échafaudées de la part des enfants. Et tout cela, en effet, est ce dont nous avons besoin pour faire de bonnes mathématiques. Donc, jouer avec des blocs, absolument. Jouer avec des blocs, où l'enseignant comprend qu'il existe des trajectoires d'apprentissage à distance, des séquences de compétences que les enfants apportent à la construction de blocs est encore mieux.
Laisse moi te donner un exemple. Hum, il est bien connu, depuis l'époque d'Eric Erickson, que les garçons ont tendance à construire ces grandes tours quand ils sont des blocs de construction, et les filles ont tendance à faire ces grandes enceintes. Et Eric Erickson étant une étude post-freudienne, cela a évidemment eu des implications. Mais les chercheurs, depuis ce temps, ont dit qu'il ne s'agissait pas tant de cela que de l'amour des garçons pour être ingénieurs. Ils aiment voir à quelle hauteur ils peuvent concevoir ce genre de bâtiments. Et tandis que les filles ont tendance à aimer faire , comme , une enceinte dans laquelle les personnages interagissent et font des choses intéressantes. Nous ne voulons pas enlever ça aux filles.
Nous ne voulons pas que les filles fassent ce que font les garçons. Nous voulons que les filles développent des compétences spatiales parce que c'est l'une des différences entre les sexes qui tend à être assez constante. Les filles ne sont pas tout à fait aussi hautes en matière de compétences spatiales-certaines que les garçons le sont très souvent. Alors, comment tu fais? Eh bien, la recherche montre que si vous défiez les filles avec un peu de conseils quand elles construisent ces bâtiments, vous pouvez obtenir les mêmes avantages que les garçons tirent de leurs tours.
Par exemple, ils construisent une enceinte. Vous dites: "Oh, c'est bien. Eh bien, parlez-moi de." Les filles vous disent que c'est une maison, que ces-cette famille vit, et elles disent: "Comment voient-elles dehors? Je me demande si cette maison pourrait avoir des fenêtres?" Et tout d'un coup, ils construisent des arches, au-dessus du mur, construisent une fenêtre et retirent le même genre de mathématiques et de sciences de la construction de ces arches.
C'est-- "Qu'est-ce que c'est?" "C'est une rivière." "Eh bien, comment ont-ils pu traverser cette rivière sans se mouiller?" Oh, maintenant ils construisent une rampe menant à un pont et des doubles arches et ils ont tout ce genre de choses. La recherche de Beth Casey a montré que si vous faites ce genre de chose, si vous suivez une trajectoire d'apprentissage et donnez ces suggestions aux filles, ces défis dans le contexte de leur jeu naturel, comble le fossé entre les filles et les garçons dans les compétences spatiales , parce que les filles construisent également ce genre de choses spatiales, mathématiques, scientifiques dans le contexte de leur jeu.
Avec très peu , l'intervention de l'enseignant mais très concentré et ce genre de trajectoire d'apprentissage de la construction de blocs.
Apprentissage par le jeu
Maîtres chercheurs en éducation : édition spéciale consacrée aux mathématiques, Doug Clements, Apprentissage par le jeu
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Année de publication : 2014