Transcription
Visuel: [Les enseignants sont rassemblés en réunion avec un ordinateur portable en face de chacun.]
Manon Paquet: Moi, je pense que ce que j'ai retenu c'est l'importance de varier notre questionnement, l'importance aussi de varier des situations, parce qu'on a toujours tendance à poser le même genre de question, à s'attendre au même genre de réponse. Quand vous nous verrez, nos élèves peuvent nous surprendre. C'est le fun de s'assurer de le faire. Pas toujours poser le même genre de question, jour après jour, semaine après semaine, mais vraiment d'aller voir et de se servir des ressources. On s'est servi des guides d'enseignement, on s'est servi du programme, on s'est servi de plusieurs ressources, donc se servir des ressources qu'on a et vraiment se les approprier afin de les faire cheminer à nos élèves. Aussi partir de données, parce que quand on est parti de nos données, on s'est aperçu : « Je pensais que mes élèves savaient ça ». On vient cibler puis on a obtenu une intervention un petit peu plus pointue. Je pense que ça à la longue--
Aimée Tokuc: Oui. J'ai trouvé aussi l'importance de placer le questionnement dans les aires d'apprentissage. On ne se rend pas compte, mais on oublie souvent de poser les bonnes questions. On pose souvent les mêmes questions, alors si on les a dans les aires d'apprentissage, ça nous aide à faire un petit rappel.
Cheryl Swayze: C'est super facile de juste regarder.
Aimée: C'est ça. N'importe qui peut rentrer dans la classe et poser les bonnes questions.
Manon: Ça ne dérange pas les élèves, c'est là. Nous on s'en sert, puis c'est utile. Je
pense que nos élèves ont fait du progrès, puis c'est le fun.
Marquis Charette: Pas juste les élèves.
Manon: Les profs aussi.
[rires]
Marquis: Voilà. C'est ça qu'on constate avec toutes vos interventions. Quelles seraient les prochaines étapes ? Vous savez, Manon revient déjà deux-trois fois d'ici la fin du parcours. Si vous avez des besoins, si vous avez des choses à ajouter, que ce soit par rapport aux élèves ou par rapport à l'accompagnement, mais nous, où ce qu'on s'en va avec tout ça ?
Aimée: Je pense que ce serait une bonne idée de retravailler ça, s'entraîner dans l'apprentissage, pour aller avec l'idée de s'assurer de poser des bonnes questions. Il y a des choses qu'on peut faire, des aires d'apprentissage qu'on a déjà dans notre classe, pour ajouter un peu plus de--
Manon: De contenu.
Aimée: C'est ça, oui, alors. Par exemple, si on utilise la machine à addition, avant c'était juste un nombre plus un nombre, ça nous donne quelque chose. Mais on peut partir de là, donner à l'élève le total et une autre valeur. Là l'élève va décider : « Combien est-ce qu'on doit ajouter à notre valeur pour avoir le total ? » Oui, juste des petits changements qu'on peut faire dans des aires existantes, qui peuvent rendre ça plus profitable pour les élèves.
Cheryl: Desserrer aussi tous les modèles de math.
Aimée: C'est ça, oui.
Manon: Dans chacun des aires d'apprentissage.
Aimée: Dans chacun des aires d'apprentissage. Oui, c'est ça.
Cheryl: Juste comme une variété aussi, pour qu'ils puissent travailler chacun des modèles, pas juste toujours la même chose.
Aimée: Oui, d'encourager ceux qui choisissent toujours le même modèle, de choisir quelque chose d'autre.
Cheryl: C'est ça.
Tianna Toulouse: Moi aussi, en lien avec qu'est-ce que vous êtes en train de dire, j'ai déjà réfléchi à certaines façons d'améliorer mes aires aussi, et de trouver d'autres façons. Si c'est de faire 10 au lieu de toujours dire : « 2 + 8 = quoi ? » Là je vais le changer, je vais dire : « Qu'est-ce qui peut faire 10 ? » J'avais moins fait ça au début de l'année, là je vais en réfléchir pour améliorer mes centres pour refléter cette série-là que j'ai réalisé. Il faut que je les fasse penser d'une autre façon. Parce qu'avant c'était juste : « Okay, ils l'ont eu », on continue avec quelque chose d'autre. Là des fois c'est comme : « Okay, ils l'ont acquis. Comment est-ce que je peux les amener pour aller au-delà afin de mieux les préparer pour la première année aussi ». Ça c'est une chose que j'ai remarquée aussi. Moi aussi, il y a un petit peu un manque de matériel, je trouve, dans ma classe. J'aime vraiment les petits les cadres.
Manon: Les cadres à 10 ?
Tianna: …qu'on avait avant. J'aime, parce que c'était vraiment plus pratique pour ma table, pour faire les zones. Il y a ça, puis moi je n'ai pas de Rekenrek dans ma classe en ce moment. Je sais que c'est dans les autres classes en ce moment, alors pour moi j'ai remarqué peut-être un petit manque de matériel.
Manon: Aussi des jetons bicolores.
Tianna: Oui, je n'en ai pas de jetons.
Manon: Habituellement c'est plus chez les plus grands, et les petits en ont besoin aussi. On le voit.
Tianna: Je crois que quand ils vont monter de niveau, ils vont déjà être habitués à manipuler ceci. Ils vont déjà être capables de faire, sans l'aide, sans un enseignement explicite d'un prof de première ou deuxième année.
Marquis: Félicitations encore, pour votre beau travail. On voit qu'en équipe ça mousse l'intérêt, ça mousse l'énergie, la passion est là. On la sent. On voit que tout le monde est à l'œuvre, puis que les petits sont de bonne humeur avec tout ça. Ça bouge dans le gymnase, ça bouge dans les aires d'apprentissage. Continuez le beau travail.
Visuel: [Mot de la fin.]
[Silence.]