Transcription
Visuel: [Titre: Partage et réflexion sur les étapes pour soutenir l’apprentissage des élèves et des enseignants.]
Visuel: [Les enseignants sont réunis autour d’une table, avec leur ordinateur portable face à eux.]
Aimée Tokuc: Chacun a enseigné dans un nouvel air d'apprentissage, puis on a eu la chance de travailler avec les élèves, avec..
Cheryl Sawyze: En petit groupe.
Aimée Tokuc: En petit groupe puis avec différents modèles mathématiques. Moi j'ai constaté
que nos élèves ont un grand besoin de travailler surtout la droite numérique, mais vraiment ça serait de retravailler puis de pratiquer à étudier les différents modèles mathématiques, le Rekunrek, la droite numérique, le cadre à 10 cases parce qu'ils n'ont pas totalisé avec ça.
Cheryl Sawyze: J'ai remarqué la même chose avec le Rekunrek parce que j'ai montré vraiment, j’ai modelé comment l'utiliser.
Aimée Tokuc: On a aussi vu qu'il y avait des élèves, surtout les élèves avec lesquels tu as travaillé je pense qui ont pu reconnaître ou bien comparer des nombres ?
Cheryl Sawyze: Oui.
Aimée Tokuc: On a eu beaucoup de facilités à faire ça et puis…
Cheryl Sawyze: On a utilisé les blocs.
Aimée Tokuc: Emboîtables ?
Cheryl Sawyze: Emboîtables et j'ai utilisé comme une deuxième couleur pour montrer vraiment la différence, qu'est-ce qu'on a ajouté pour avoir autant de blocs qu'un autre--
Marquis Charette: Ils ont mieux compris comme ça ?
Cheryl Sawyze: Oui comme un visuel, en ajoutant comme une deuxième couleur.
Aimée Tokuc: Moi j'ai remarqué, les élèves avec lesquels j'ai travaillé ont facilement dénombré les blocs avec lesquels ils jouaient, ils reconnaissaient les symboles numériques, mais avec cette difficulté à me dire s’il y avait plus ou moins de blocs rouges que de blocs bleus, et ainsi de suite. Ça c'est ce qu'on aimerait travailler, puis aussi de travailler encore plus le vocabulaire mathématique de s'assurer qu'ils utilisent les bons mots pour décrire ce qu'ils sont en train de faire.
Marquis Charette: Madame Tianna ?
Madame Tianna: Moi dans ma classe c'était très semblable à ce que vous avez vécu aussi. Je trouve qu'on a besoin de pratiquer un peu plus autant parce qu'ils ont tendance à utiliser le mot égal qui est de ma faute parce que c'est comme ça que l'avait enseigné au début de l'année avec mes autres leçons. Autant c'était juste un mot qu’ils ont la misère, c'est comme ils me regardent comme, « Qu'est-ce que ça veut dire ? » J'ai dit autant-égal, égal-autant. Je comprends que ça veut dire qu'ils vont vraiment saisir le vocabulaire, mais c’est vrai un mur des mots ça serait aussi une bonne idée je l'ai juste dans un de mes airs d'apprentissage de science que je l’avais affiché pour l'instant. J'étais surprise de voir pendant qu’on était en train de faire les ongles dans la partie spa et une de mes filles de maternelle elle m'a impressionnée parce qu'elle a vraiment compris plus que et moins que avec très peu d'aide alors je savais que le questionnement que j'avais a été vraiment bon pour, comme tu voyais qu'elle était en train de réfléchir, de compter.
Puis si je luis disais, « Elizabeth, montres-moi comment est-ce que tu sais ? » Elle comptait, j'avais saisi les cubes emboîtables pour représenter les couleurs de vernis à ongle, alors elle avait placé ça dans les cadres à 10 pour montrer main droite, main gauche. Ça c'était bien allé. Avec une autre activité en petits groupes aussi, on avait compté les graines, puis avec les assiettes à pois on a travaillé différentes façons de représenter 10. Alors j’avais cadre de 10. Puis on avait les assiettes de pois de différentes couleurs, le bleu c'était les pois, puis le rose c'était les tournesols, et puis ils ont vraiment bien fait ça et puis compris que 10 c'était 10 même si c'était représenté de différentes façons. Ça j'étais quand même fière de ça. C'était un autre petit succès qu'on a vécu.
Marquis Charette: Tu as utilisé le bon mot ici “réfléchir”. Tu as réfléchi, c'est ça qu'on est supposé faire, les amener à réfléchir.
Tianna Toulouse: Parce qu'avant on devinait un peu plus, mais maintenant je vois beaucoup plus de réflexions de leur part parce que je leur montre comment penser. Je pense que ça..
Aimée Tokuc: On a vu la même chose avec de la quantité de pizzas et les cadres à 10 cases. On a demandé aux élèves de mettre 10 ingrédients sur les pizzas, mais trois des quatre groupes ont mis autant d'ingrédients sur la pizza qu’ils pouvaient. Là j'ai remarqué qu'il y avait un groupe qui l'avait bien fait, j'ai commencé avec ce groupe-là, puis en voyant ce que le premier groupe avait fait les autres groupes ont commencé à enlever les ingrédients de la pizza. C'est ça, ils se sont rendu compte qu'il fallait juste mettre dix ingrédients sur la pizza. C’est intéressant de voir la réflexion à ce niveau là aussi.
Cheryl Sawyze: Oui.
Daniella Clarck: Là c'était mon cas aussi.
Daniella Clark: Moi ce que j'ai appris, ce que j’ai trouvé intéressant c'est que cette situation m'a fait réfléchir d'apporter un des modèles mathématiques au gymnase. Là j'ai fait un cadre de 10 avec des cerceaux et j'ai utilisé les élèves comme les personnes dans les cerceaux. J'ai trouvé ça intéressant parce que quand j'ai demandé aux élèves de se placer dans les cerceaux à un moment donné, il y avait un qui manquait et puis un de mes élèves était capable de dire, « Madame il n'y en a pas 10 parce qu'il manque un. » J'ai trouvé ça intéressant, il n'avait même pas compté, il a juste vu qu'il y avait neuf parce qu'il y avait un cerceau qui était vide. C'était le fun de voir que les élèves étaient capables de le faire. Il y en avait un autre qui a dit, « Madame il y en a 11 parce qu'il y a 10 plus un. » Parce qu'il y un élève en dehors des cerceaux des cadres 10. Comme il n'y avait pas besoin de compter chaque élève, c'était très visuel pour les autres. J'ai trouvé ça bien et puis je pense qu'il y en a des élèves qui ont vraiment bien compris.
Visuel: [Mot de la fin.]
[Silence.]