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Vidéodescription de la vidéo « L'ère numérique et les mathématiques » Avis aux lectrices et aux lecteurs Cette vidéodescription présente les propos de Serge Demers, Secrétaire général à l'Université Laurentienne. Description visuelle générale La vidéo est un témoignage. Tout au long de la vidéo, Monsieur Serge Demers apparaît à mi-poitrine dans le tiers droit de l'écran et livre un témoignage à une personne hors champ qui se situe à droite de la caméra. Serge Demers Je pense que c'est la question de l'heure. Description visuelle Au centre, dans la partie inférieure de l'écran, on peut lire : « L'ère numérique et les mathématiques » Serge Demers En effet, on va dire beaucoup de choses par rapport à la technologie. Il y a beaucoup d'études qui se font par rapport à la technologie, Description visuelle Dans la partie inférieure gauche, on peut lire :« Serge Demers, Secrétaire général (U. Laurentienne) » Serge Demers de l'utilisation de la technologie. Mais je pense que tout le monde est conscient du fait que la technologie change continuellement et n'est pas une cible stable. Et donc, quand on travaille, quand on fait des projets de recherche qui traitent de la technologie, par le temps qu'on fait la publication de ces résultats-là, il y a une ou deux ou trois générations de technologie qui sont maintenant devant l'enseignant ou devant l'enseignante. Alors, le mieux je pense qu'on soit capable de faire, c'est essentiellement de faire ou de se dire que si ç'a fonctionné avec tel outil technologique, cet outil technologique n'est plus utilisé, on a un meilleur outil technologique, que le résultat serait le même, sinon serait meilleur. Mais c'est quand même dangereux de faire cette hypothèse-là parce que l'on n'a pas, peut-être que l'amélioration qu'on voit dans l'outil apporte un autre facteur qui fait en sorte que l'apprentissage ne se fait pas aussi bien pour quelconque raison que ce soit. Donc tout simplement de dire que vu que c'est une nouvelle version améliorée, parce que le vendeur nous dit que c'est amélioré, ça ne veut pas nécessairement dire que l'apprentissage va se faire mieux. C'est clair, en tout cas, les expériences que j'ai, parce que dans les années passées, j'ai travaillé avec des conseils scolaires pour intégrer la technologie. C'est clair que les élèves préfèrent cette approche-là à l'approche plus traditionnelle. Mais en disant ça, la même chose peut se produire si on utilise la technologie uniquement, les élèves vont se retrouver dans la même situation d'apathie par rapport à une surutilisation de la technologie. Donc, je pense que la solution à tout ça, c'est un heureux mélange de différentes stratégies, différents outils pour permettre à l'élève de s'approprier des concepts de différentes façons, parce que dans le monde qui va les entourer, oui, il y a de la technologie, mais il y aura aussi des moments où ils devront travailler avec le concept d'une autre façon. L'utilisation de la technologie en mathématiques, c'est une question qui date de très longtemps, de probablement une trentaine d'années tout au moins, quand on a introduit des petites calculatrices. Et donc, il y a eu pour des années et des années les deux camps. Le camp qui disait on ne peut pas, on ne devrait pas permettre aux élèves de se servir de calculatrice pour résoudre leurs problèmes. Et l'autre camp qui dit absolument, il faut leur permettre de se servir de cette technologie-là. Et dans le fond, je pense que la réponse revient à « Quel est notre but pédagogique dans cette utilisation de la technologie? ». La technologie, c'est un outil merveilleux. Ça nous permet de faire des centaines, des milliers ou des dizaines de calculs à chaque seconde. Et donc, ça nous sauve de faire du travail qui, quand moi je suis allé à l'école, c'était beaucoup de répétitions pour, par exemple, faire un tableau de valeurs pour tracer une parabole. Donc il fallait avoir cinq, six, sept points et on faisait les calculs. On remplissait notre tableau de valeurs et miraculeusement il y avait une parabole qui apparaissait. Qu'est-ce que j'ai appris de ça c'était de faire la substitution de valeurs pour une variable, de faire les opérations mathématiques qui m'apportent à multiplier puis additionner pour arriver au nombre qui était une réponse intermédiaire pour répéter cinq, six, sept fois pour ensuite reproduire ça sur un plan cartésien. Et si tout allait bien, je n'avais pas fait trop d'erreurs, je pouvais voir une parabole sur ce tracé. Maintenant, ce sont beaucoup d'étapes pour en arriver à un constat que l'équation ici produisait le graphique qui est là. De nos jours, je pense qu'on est capable d'arriver à un élément de découverte chez l'élève plutôt que de faire faire tous ces calculs-là. On a des logiciels qui nous permettent de modifier certains paramètres et de voir l'effet de changer un plus pour un moins, par exemple, ou changer un coefficient. Et ça, ça permet une compréhension beaucoup plus profonde de qu'est-ce qui est l'équation de la parabole versus sa représentation graphique. Ça, c'est un exemple parmi tant d'autres. Mais je crois que ce qu'il faut faire c'est pas utiliser la technologie parce que c'est l'outil que les élèves veulent utiliser. C'est beaucoup plus important pour l'enseignant ou l'enseignante d'utiliser la technologie de façon stratégique pour pouvoir arriver à son but pédagogique. Ma vision pédagogique, avec technologie ou pas de technologie, c'est la même vision. Essentiellement, c'est d'essayer d'avoir un équilibre de différentes stratégies qu'on utilise en salle de classe. Donc pour moi, utiliser seulement le magistral n'est pas une bonne idée. Seulement, la technologie n'est pas une bonne idée. Seulement, la découverte par enquête n'est pas une bonne idée. Je pense que ce qu'il faut faire, parce qu'on a plein d'élèves qui sont devant nous avec des différents styles d'apprentissage, des différents passés, ce qu'il faut faire, c'est d'essayer de varier autant que possible. Donc ce serait la même chose avec l'utilisation de la technologie. S'en servir parfois, mais pas tout le temps, et se servir de différents outils ou différents éléments de ces outils-là pour accomplir notre but pédagogique. Description visuelle Voici l'information concernant la vidéo. Au centre de l'écran, on peut lire : « Enseigner et apprendre les mathématiques, « Penser mathématiques, c'est critique! », Serge Demers, L'ÈRE NUMÉRIQUE ET LES MATHÉMATIQUES, Réalisation de la Division de rendement des élèves, Unité de la littératie et de la numératie, Direction des politiques et programmes d'éducation en langue française - AFEMO 2016 accompagner chaque enfant appuyer chaque élève Ontario » Fin de la vidéodescription.

L'ère numérique et les mathématiques

Cette vidéo de Serge Demers présente l'intégration de la technologie dans les mathématiques.