Visuel: [Au sein d'une salle de classe, un groupe de quatre élèves discutent autour d'une table.] Élève 1: La question qu'on devait répondre était : « Crois-tu que Gilles Tibo connaisse bien son sujet ? » Qui voudrait commencer à partager sa réponse ? Élève 2: Moi. Élève 3: Moi, je pourrais. Moi, je crois que Gilles Tibo connait bien son sujet car dans le livre "Le Yeux Noirs", l'idée principale est claire, puis elle est facile à comprendre. L'idée principale, c'est la vie d'un aveugle. Élève 2: Moi, je dirais même que c'est la vie d'un aveugle de tous les jours. Car il se balade dans la maison, puis on dirait qu'il y a une carte dans sa tête. Puis, ça lui dit combien il y a de pas pour pouvoir aller de cette chambre-là à cette chambre-là, trois pas à gauche, trois pas à droit, trois pas en avant pour aller à la cuisine. Élève 4: Moi je dirais que Gilles Tibo connait super bien son sujet, car les détails sont très intéressants. Comme les oiseaux, ils chantent fort parce qu'il fait beau dehors. Et sa mère, elle s'est mis un nouveau parfum, puis son père s'est rasé. Et puis, je ne me suis jamais perdue, c'était vraiment intéressant. Élève 1: Moi, quand j'ai lu le texte, on dirait que Gilles Tibo était devant moi et il m'a parlé. Élève 3: Oui, c'est vrai ça, parce que je pense que Gilles Tibo veut nous montrer comment est la vie d'un aveugle, que les aveugles peuvent faire les mêmes choses que nous. Puis, c'est comme si Gilles Tibo, il était à côté d'un aveugle, il lui demandait la vie, puis là il notait tout ce que l'aveugle disait. Élève 2: C'est vrai parce que c'était facile de se faire des images dans notre tête. Il y avait beaucoup de détails intéressants, puis on s'est mis plus facilement dans la peau du personnage. Élève 4: Je pense qu'on a répondu à la question. Pour écrire une histoire comme Gilles Tibo, il faut connaître son sujet. Élève 3: Oui, c'est vrai.