Visuel: [L'enseignante lit des pages agrandies d'un livre devant les élèves assis au tapis au sein d'une salle de classe.] Enseignante: On continue la lecture : « Il ne m'insultera pas longtemps. Avec mon armée de guerriers, j'attends le Pou au coin de la ruelle. Nous sommes armés jusqu'aux dents. » Madame, elle" va faire une pause ici. Armés jusqu'aux dents", quelle image est-ce qu'il vient dans ta tête, les amis, lorsque tu entends cette expression-là ? Maxime ? Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Maxime: L'image qui me vient dans ma tête, c'est qu'ils sont tous armés avec tout leur équipement pour se protéger. Enseignante: Puis, si l'auteur avait écrit : « Nous sommes prêts à nous battre. » Est-ce que tu aurais eu une image aussi claire, puis aussi précise dans ta tête, Maxime ? Maxime: Non. Enseignante: Donc, le choix de mots, qui est un des éléments d'écriture ici, est très important. Donc, plus le choix de mots va être précis, plus il va être puissant, plus il va y avoir d'énergie dans le texte, puis, plus le lecteur va avoir des images claires. Donc, on va continuer notre lecture : « Nous sommes armées jusqu'aux dents avec des épées, des casques, des boucliers, des lances, des grenades, des bonbons, des croustilles et du chocolat. Le Pou, il sort de l'école avec Marilou Desrosiers, la belle petite frisée. Ils se dirigent vers nous. Je sonne la trompette. En criant, nous encerclons Le Pou et Marilou Desrosiers. Je dis : " Le Pou, tu es pris au piège comme un rat." En tremblant, il répond : " Je me bats contre toi si tu peux m'épeler ce que tu viens de dire, sans faire une faute. " " C'est facile. Le, L-E. Pou, P-O-U. Tu, T-U. È, e accent grave. Pri P-R-I. O, O. Piaiz, P-I-A-I-Z. Kom, K-O-M. Un, U-N. Ra, R-A. " Marilou Desrosiers et tous mes guerriers éclatent de rire. " Ha ha, le guerrier, il ne sait même pas épeler correctement, mais il veut mener le monde, ha ha. " ». Moi, je la trouve intéressante cette histoire-là. J'aime beaucoup lire les livres de Gilles Tibo. Puis, j'aime les lire à voix haute. Puis, ça, c'est un bon indice que la fluidité des phrases est bonne. Est-ce que toi, tu remarques quelque chose sur les phrases ? Michel. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Michel: Il y a des phrases variées, des courtes, des longues. Enseignante: Okay, est-ce que tu peux me donner un exemple d'une phrase courte Michel ? Michel: Au quatrième paragraphe : « Je sonne la trompette ». Enseignante: Excellent, je sonne la trompette. Est-ce que tu peux me donner un exemple d'une phrase plus longue ? Michel: La dernière phrase : « Je me bats contre toi, si tu peux m'épeler ce que tu viens de dire sans faire une faute. » Enseignante: C'est vrai. Est-ce qu'on remarque d'autres choses au sujet des phrases ? Nicolas. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Nicolas: Qu'il y a beaucoup de phrases exclamatives. Enseignante: C'est vrai. Est-ce que tu peux m'en donner un exemple ? Nicolas: « Il ne m'insultera pas longtemps ! » Enseignante: Bravo. Puis, est-ce qu'on remarque autre chose ? Catherine. Visuel: [Les élèves lèvent la main.] Catherine: Il y a deux personnes qui se parlent en vrai. Enseignante: Donc tout ça, les phrases variées, les phrases exclamatives, phrases courtes, phrases longues, dialogues. Ça fait partie de la fluidité des phrases. Puis, dans le cas ici, la fluidité, elle est très bonne. Est-ce que tu veux savoir la suite de l'histoire ? Élèves: Oui. Enseignante: Okay, donc je continue. Chapitre six.