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Transcription

Titre: [Le personnel enseignant un agent de changement- John Hattie, Vol 1, n2, 2012 - Cette ressource a été réalisée par l'Unité de la littératie et de la numératie.] John Hattie: La raison pour laquelle nous allons à l'école, c'est que nous avons de bons enseignants. C'est ce que je veux. Une estime et une fierté que nous sommes en fait assez bons, et vous, l'Ontario, êtes très bons. C'est la chose la plus critique que nous devons favoriser dans notre système. Nous avons en fait une profession qui est vraiment très bonne dans ce qu'elle fait. Nous devons soutenir cela. Nous le perdrons si nous ne le faisons pas. J'essaye toujours de voir. J'aime le travail de Carol Dweck, où elle a considéré l'un des cadres d'esprit comme suit: «Pensez-vous que la réussite est fixe, ou pensez-vous qu'elle est variable?" Indépendamment de la vérité, les enseignants qui croient que c'est variable ont plus de succès que ceux qui croient que c'est réglé. Pensez-vous que c'est modifiable? Pensez-vous que chaque élève de votre classe peut atteindre ce à quoi ressemble le succès? Êtes-vous prêt à entrer dans une classe d'enfants et à leur dire avant qu'ils ne commencent les cours: «Voici à quoi ressemble le succès», ou est-ce que vous entrez et dites: «Allons-y, et à la fin, je dirai vous si vous réussissez ou non? Pour certains enfants, ils aiment ce jeu. Les étudiants universitaires adorent: "Dites-nous simplement quoi faire, nous le ferons". Ce n'est pas très réussi pour beaucoup de nos enfants à l'école. Quelqu'un entre et a cet état d'esprit que mon travail consiste à exposer à quoi ressemble le succès. Cela signifie que je dois le savoir. Cela signifie que je vais devoir me faire confiance pour dire aux enfants: «Je peux vous aider à y arriver». Ce sont de puissantes différences. C'est ce qui fait la différence entre ces enseignants qui font vraiment la différence. Ce n'est pas qu'ils se souciaient de vous, certains d'entre eux en fait, de l'un des miens, par exemple, M. Thompson, il était incroyablement strict. C'est deux choses. Premièrement, ils tenaient à ce que vous vouliez connaître leur sujet. La deuxième chose qui est courante est qu'ils avaient souvent des attentes pour vous qui dépassaient ce que vous pensez pouvoir faire. Par exemple, j'ai cet argument selon lequel si vous regardez l'apprentissage visible, le numéro un sur cette liste est les notes autodéclarées, les attentes des élèves. Ce que cela signifie, c'est que si je vais dans votre classe et que je dis à vos enfants: "Je vais vous faire passer un test, mais avant que vous ne le fassiez, je veux que vous prédisiez ce que vous allez obtenir." C'est ce à quoi les enfants sont les meilleurs à l'école, de loin. C'est un grand écart entre le numéro un et le deux. Ce que les enfants apprennent très rapidement, c'est de se fixer des objectifs sûrs. Je suis arrivé à B la dernière fois. Je vais chercher un B, peut-être un B + cette fois. Rappelez-vous, ces jours-là, nous étions à l'université, et une fin de soirée attendant le chemin, "Si je peux juste obtenir un C, je serais heureux." Nous fixons des objectifs sûrs. Je pense que le rôle fondamental de l'école n'est jamais de répondre aux besoins des enfants. Ce n'est jamais pour aider les enfants à atteindre leur potentiel. Le rôle fondamental d'un enseignant est d'aider les enfants à dépasser leur potentiel, et c'est ce que font ces excellents enseignants passionnés. Ils savent que vous pouvez faire mieux. Ils sont également généralement très bien équipés pour vous aider à faire mieux, mais ils n'acceptent jamais ce que vous pensez être assez bon. Quand j'étais à l'école, jusqu'à la 12e année, nous devions faire des maths. Vers la neuvième et la dixième année, je pensais à quelque chose: «Donnez-moi une chance et j'abandonnerai». Quand je suis arrivé à la douzième année, j'ai eu M. Thompson. Peut-être que j'allais bien, mais pas très bien. Il était stupéfiant de la façon dont il a dit que vous allez passer la 12e année. Nous n'avions aucun espoir de passer, ce n'était pas ce que vous appelez le coup de poing le plus brillant du monde. Il a dit que vous alliez le faire et il nous l'a certainement percé. Je veux dire, percé de manière positive. Il nous a certainement donné cette confiance. Il nous a donné les compétences. C'était un excellent professeur qui nous appréciait. Il nous a donné un nombre incroyable d'exemples travaillés. Très souvent, lorsque nous nous débattions, il nous donnait les réponses et disait: «Maintenant, élaborez-le», ce qui est assez différent de la plupart des professeurs de mathématiques qui disent: «Arrange-toi». Les enfants apprennent très rapidement en mathématiques, si vous obtenez une réponse. C'est le travail, même si c'est faux. Ce n'est pas très propice à l'apprentissage. Il a été très impressionnant en nous donnant des tests et j'ai, grâce à YC, un doctorat de l'Université de Toronto, qui comprend les mathématiques et les statistiques. Cela nécessitait un enseignant, dans mon cas, qui voyait en moi un potentiel que je ne voyais pas en moi. Wow, d'un point de vue personnel, absolument. C'est important. Quand je vais là-bas et que je vois des enseignants qui sont prêts à aider les enfants à réussir au-delà de ce qu'ils peuvent faire, cela, pour moi, n'est que de la magie. Je veux en voir plus. Ne vous méprenez pas, j'en vois beaucoup. Je veux en voir plus.

Le personnel enseignant, un agent de changement

Dans cette vidéo, John Hattie, maître chercheur en éducation discute de l'effet de la valorisation de l'enseignant et les qualités des enseignants qui réussissent à devenir des agents de changement.
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Catégorie : 
Année de publication :  2011