Sauter la navigation
Retourner à la page des résultats de recherche

Lecteur multimédia

Transcription

Visuel: [La communication en mathématiques, Serge Demers, Secrétaire général (U. Laurentienne).] Serge Demers: Ma comparaison de la communication de l'apprentissage des mathématiques, c'est vraiment comme justement un avion. Je pense que l'analogie est quand même assez bonne et l'idée de base c'est que chaque élève ait l'apprentissage des maths pour un élève, c'est son propre avion et tout le monde a des avions de différentes tailles, de différentes capacités. Tout le monde doit être guidé par l'enseignant qui devient le pilote de cet avion-là. L'aspect de communication en salle de classe en particulier en mathématiques a été quelque chose sur lequel je travaille depuis une douzaine d'années maintenant, je dirais. C'est venu avec le nouveau programme cadre où le personnel enseignant ne savait pas trop comment évaluer la communication. C'était plus facile dans les langues, dans les sciences sociales, on est habitué d'avoir soit quelque chose, une rédaction quelconque ou un travail à l'oral. En mathématiques, on a tendance à voir les réponses comme une série de chiffres, une série de symboles dont on essaie de faire ou de tirer une certaine logique. Et c'était l'idée de permettre aux élèves non pas seulement de répondre en format papier traditionnel mais aussi d'avoir la chance de collaborer avec leurs pairs pour essayer de renforcer les concepts à acquérir en mathématiques. Donc, l'idée de l'avion, je pense qu'il y a beaucoup d'analogies ou beaucoup d'éléments qui s'y retrouvent dans cette présentation. Là, je vais parler de la turbulence, donc quand l'élève, son apprentissage des mathématiques, les choses ne vont pas toujours bien, comme ça ne va pas toujours bien quand on prend un vol d'avion, on a des turbulences légères. Donc un type de balancement à cause de je ne sais pas, on a oublié une virgule ou on a oublié de convertir, on ne sait pas comment convertir. Ça peut aller jusqu'à une turbulence majeure où les masques à oxygène tombent, où on a un amerrissage, des choses comme ça, donc où l'élève fait face à un concept qui est totalement distinct et qui n'est pas capable de se raccrocher à ça pour résoudre le problème. Je pense que la communication en mathématiques fait partie de l'ensemble du rôle de l'école, en particulier de l'école en milieu minoritaire. Je ne crois pas que c'est dans le cours de maths où on va résoudre tous les problèmes de communication, mais c'est certainement un véhicule comme tant d'autres. Et je dirais que quand on est capable de placer des élèves dans des contextes où ils sont capables de se parler entre eux, c'est une occasion supplémentaire de pouvoir leur permettre de développer le vocabulaire ou de développer un niveau de confort plus élevé pour certains, puis en même temps des compétences accrues pour d'autres. Visuel: [Enseigner et apprendre les mathématiques, "penser mathématiques, c'est critique!", Serge Demers, La communication en mathématiques, Réalisation de la Division de rendement des élèves Unité de la littératie et de la numératie, Direction des politiques et programmes d'éducation en langue française-AFEMO 2016, accompagner chaque enfant, appuyer chaque élève, Ontario.]

La communication en mathématiques, Serge Demers

Cette capsule pédagogique permettrait de revoir certains messages-clés portant sur l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Elle s’inspire de la thématique du Congrès de l’Association francophone pour l’enseignement des mathématiques en Ontario (AFEMO) qui a eu lieu en octobre 2016, Penser mathématiques, c’est critique! et de la conférence annuelle de Ontario Association for Mathematics Education (OAME) 2016. Serge Demers, Professeur en didactique des mathématiques et secrétaire général, Université Laurentienne, discute de la culture mathématique, des approches à préconiser pour tous les élèves de la maternelle à la 12e année. Elles et ils proposent certaines façons innovatrices d’appuyer l’apprentissage et l’enseignement des mathématiques.