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Lecteur multimédia

Transcription

[musique] Narrateur : Nous voici dans la classe de monsieur André Demers, enseignant de dixième année du cours « Initiation aux affaires » à l’école secondaire catholique régionale de Hawkesbury. Il introduit sa leçon et fait une mise en contexte. André Demers : Bonjour, tout le monde, ça va bien? Aujourd’hui, on commence la section « Gestion financière ». Vous avez créé votre dossier « Gestion financière ». Pour aujourd’hui, ce qu’on va parler, c’est du côté revenu. Après ça, on a le petit jeu-questionnaire sur le vocabulaire, je l’ai mentionné hier. Le cours qu’on voit aujourd’hui, c’est la dixième année, le cours qui s’appelle BBI, qui est « Introduction au monde des affaires ». Narrateur : L’enseignant commence sa leçon avec une activité d’équipe pour préparer les élèves au nouveau concept de littératie financière. Les équipes discutent des questions portant sur les sources de revenus, les déductions salariales, le revenu brut et le revenu net. André Demers : Je vais vous nommer un mot, vous me donnez réellement votre définition. Vous vous donnez 30 secondes pour en discuter et puis quelqu’un va dire c’est quoi. Élève 1 : Concurrence client. Élève 2 : [inintelligible 00 :01 :26]. Narrateur : L’enseignant nous parle d’un projet d’entreprise d’été, qui est bien important pour les élèves. André Demers : Pour ce cours, nous avons fait un plan d’affaires, ça fait partie du programme et les élèves doivent se partir un plan d’affaires sous forme d’une entreprise d’été. La raison pour laquelle on prend ce format-là, c’est que l’entreprise d’été, c’est une subvention qui existe en réalité. Les élèves font leur plan d’affaires dans le cours et, s’ils veulent le printemps prochain, ils peuvent tout simplement prendre ce document-là, le soumettre et participer soit A : à un concours de plan d’affaires, ou B : à l’entreprise d’été. Élève 3 : Moi, c’était une garderie pendant l’été, un camp de jour. Élève 1 : Mon plan d’affaires pour mon entreprise d’été, c'était un lave-auto. Élève 3 : Il fallait savoir qu’est-ce qui était le matériel que tu avais besoin, le prix des produits que tu allais vendre. Élève 1 : Faire la publicité, la promotion, les produits, qu’est-ce qu’on achèterait et puis les heures d’ouverture si on engage des employés. Élève 3 : Le profit potentiel que tu peux faire. André Demers : J’ai cinq-six élèves dans le passé qui ont participé. La façon ça fonctionne ce plan d’affaires-là, ils font un plan d’affaires pour se partir une entreprise d’été, qui opérerait pendant les deux mois d’été. Ils ont du support par Emploi Ontario pour développer ça et aussi une subvention de 1500 dollars qui leur est donnée pour partir leur affaire : s’acheter de l’actif, avoir les ressources qu’ils ont besoin pour faire partir tout ça. À la fin de l’été, peu importe le profit qu’ils ont fait, le gouvernement, s'ils ont fait ce qu'ils étaient censés faire, on leur donne un autre 1500 dollars. [musique] Narrateur : Après avoir donné la chance aux élèves de faire une réflexion en équipe sur les concepts qui seront abordés, l’enseignant présente les différentes sources de revenus. André Demers : On parle des sources de revenus. La première source que vous pensez, c’est quoi? Élève 1 : Emploi. André Demers : La première chose, ce serait l’emploi. Après ça, on va parler des épargnes, vos économies. Si on parle du côté épargne, il y a différentes choses que tu peux faire avec. Une des formes, c’est un dépôt à terme avec un taux fixe ou variable. Tu t’en vas à la banque, tu dis : « J’ai 100 piastres », je mets les 100 piastres à la banque, ils vont dire : « Donne-moi tes 100 piastres, on va les garder et au bout de l’année, on va te donner de l’intérêt par rapport à ça. » Qu’est-ce que ça représente le taux d’intérêt? J’ai 1000 dollars moi dans mes poches, je veux faire de l’argent avec-- On va voir plus tard quand on va parler d’inflation. Si je prends 1000 dollars, je lui prête à 0 pour cent d’intérêt. L'an prochain, il me remet mon 1000 dollars. Au bout de la ligne, dans le fond, j’ai perdu de l’argent, pourquoi? Parce que dans le pays, toutes les années, il y a souvent une inflation et le prix des choses augmente. C'est pour ça qu’il y a un taux d’intérêt, et l’idée de l’intérêt, c’est de faire de l’argent avec de l’argent. Les banques fonctionnent comme ça, ça on en avait parlé. Narrateur : Au fur et à mesure qu’il progresse dans sa présentation, il insère les notions de risque connexe aux épargnes et aux investissements. André Demers : Avec vos épargnes et des comptes d’épargne, c’est un investissement qui est très sécuritaire, mais le taux d’intérêt est bas. Avec tes économies, tu peux mettre ton argent ailleurs, qui serait un revenu de placement. On va parler d’obligations et, ces temps-ci, vous avez peut-être entendu des annonces au mois de novembre : les obligations d’épargne du Canada. C'est de l’argent que tu te trouves à prêter au gouvernement. Souvent, c’est un taux d’intérêt qui est un petit peu plus haut qu’un dépôt à terme, avec un léger risque. Il n’y a pas un gros risque là-dedans encore. C'est que tu investis dans ton gouvernement; d’habitude, ton gouvernement, tu en as confiance. Dépôt à terme, pratiquement pas de risque. Obligation d’épargne, un petit risque. Là, on va dans les actions. Les actions, c’est plus de risques. Acheter des titres ou des actions égale à acheter une partie de l’entreprise pour en devenir actionnaire. Actionnaire, c’est le nom que tu as quand tu te trouves à être propriétaire d’une partie de ça. Comment tu fais pour faire de l’argent avec ça? Moi, j’ai investi dans ta compagnie, ton entreprise d’été, ton kiosque, Éric, de sirop d’érable au parlement. Je te prête de l’argent, je suis actionnaire de ta compagnie et, à la fin de l’année, on split le profit, moitié-moitié, 50-50. Il a plu tout l’été, lui a été malade, il a fait zéro, j’y ai prêté 5000 dollars, je perds mon 5000 dollars. À la fin de l’été, il a fait beau, il est bon vendeur. Il était au parlement, il attirait tout le monde, le monde allait le voir, il était habillé avec des feuilles d’érable, il parle français, il parle anglais. Il a même vendu du sirop d’érable pour les fous puis les fins. Il a fait 50 000 dollars de profit. Il a fait de l’argent, à la fin de l’année, on split le profit. Avec mon 5000 dollars, ça a été payant, ou j’aurais pu tout perdre. Dans les actions, il y en a qui sont plus à risque, il y en a qui sont moins à risque. Autre forme de revenu. Si on parle du travail, tu as ta job, tu as des épargnes, et l’autre forme de revenu, c’est quoi? Régime de pension du Canada. Quand quelqu’un n'est plus capable de travailler, 65 ans, il y a un montant d’argent qui lui est donné à tous les mois. Tu en payes toute ta vie pour pouvoir en récolter. Il y a d’autres formes-- Moi je paye de tout ça. Quand j'ai ma paye, je pourrais vous la montrer, j’en paye de ça, du régime de pension du Canada. J’ai un autre montant aussi qui est déduit qui est le plan de pension des enseignants. Ça veut dire que moi à 56 ans-57 ans, je vais pouvoir prendre ma pension. À 60 ans ou 65 ans, je vais pouvoir avoir un supplément et collecter le régime de pension du Canada. L’assurance-emploi, ça tu en payes-- Il y a un montant qui est déduit à chacune de tes payes, le gouvernement fait un fond avec ça et puis donne l’argent quand tu as perdu ta job jusqu’à tant que tu t’en trouves une autre. Tu dois avoir travaillé un certain nombre de semaines, c’est 17 semaines, on va le voir ça aussi et en plus de tout ça, tu as un certain nombre de semaines que tu peux bénéficier de ça. Ils ne te donnent pas ton plein salaire, ils vont te donner un pourcentage de ton salaire, l’assurance-emploi, l’assurance-chômage. Il faut que tu aies travaillé. Si après un an ou deux, tu as bénéficié de ton assurance-chômage, tu ne trouves pas d’emploi, ça va être quoi, la prochaine étape? Élève 1 : Le virement aide sociale. André Demers : Tu peux aussi payer de l’assurance-maladie. Si tu es malade, s’il t’arrive quelque chose, tu vas être payé un certain montant d’argent pour ça. Directeur : Au niveau de l’école, je pense que notre rôle est d’abord, dans un premier temps, de s’assurer que chacun des enseignants soit conscient qu’il a un rôle à jouer au niveau de l’acquisition de connaissance et de compétence reliée à la littératie financière. Je pense qu’on doit avoir la même approche au niveau de la littératie financière. Je pense que chacun de nos cours, qu’on parle d’art dramatique, qu’on parle d’art visuel, qu’on parle de musique, de cours en commerce, mathématiques, tous les cours peuvent facilement intégrer à l’intérieur de leur curriculum des attentes et des contenus qui ont un lien avec la littératie financière. Narrateur : L’enseignant enchaîne avec les déductions salariales obligatoires et les autres déductions. André Demers : Les retenues obligatoires, tout le monde paye ça. Sur ta paye, c’est les trois choses qui devraient être déduites : ton régime de pension du Canada, l’assurance-emploi et l’impôt. Vous autres, quand vous êtes étudiants, vous payez de l'impôt, mais à la fin de l'année, quand tu vas faire ton rapport d'impôt, cet impôt-là devrait être remboursé parce que tu ne fais pas assez d'argent. Plus tu fais de l'argent, plus tu payes l'impôt. Autre retenue possible, puis ça peut varier selon les entreprises-- Narrateur : Après avoir présenté les sources de revenus et les déductions salariales, l'enseignant fait la distinction entre le revenu brut et le revenu net. André Demers : C'est quoi le salaire minimum? Julie, te souviens-tu? Julie : 9,60. André Demers : 9,60 dollars quand tu commences. Tu as un salaire de 9,60 dollars. Si tu travailles 10 heures, tu devrais avoir 96 dollars, mais en réalité, tu as un revenu net-- Le revenu net, c'est le montant qu'ils déposent. Tu travailles à 96 dollars, mais ton chèque est toujours moins que ça. Le revenu brut moins les retenues, c'est égal à ton revenu net. Le revenu disponible, le montant qui est déposé dans ton compte en banque. Le chèque qu'ils te donnent, c'est le revenu net. Narrateur : L'enseignant conclut sa présentation avec le concept de revenu discrétionnaire. André Demers : Après le secondaire, après le collège, après l'université, tu auras ta paye. Tes premières payes, ça se peut que tu n'aies pas beaucoup de revenus discrétionnaires, parce que tu as des dépenses, tu as des frais d'étudiant qu'il faut que tu payes. Peut-être tu as eu un prêt ou une bourse, il faut que tu rembourses ça. Là tu sors, c'est ta première job, il faut que tu t'achètes une auto. Tu restais chez vous pendant que tu étais au collège ou à l'université, là tu te trouves un appartement. C'est toutes des dépenses. Là, tu commences à payer ton téléphone, tu commences à payer ton loyer, tu commences à payer ton chauffage. Ce qui fait que, sur papier, il y en a beaucoup des fois qui s'aperçoivent, après ta première job, que tu étais plus riche quand tu étais aux études ou quand tu restais chez vous. [musique] Narrateur : L'enseignant fait la récapitulation des concepts de la leçon sous forme d'un jeu-questionnaire entre équipes. Il donne le temps aux élèves de revoir la terminologie utilisée dans la leçon. À tour de rôle, chaque équipe doit définir ou expliquer un terme choisi par l'enseignant. Élève 4 : Et si ça marche bien, ça pourrait dire que tu as fait ton spectacle ou une activité. André Demers : Je vous donne une note, un, deux, trois, quatre, sur votre réponse. Je pose un mot ou je vous laisse 15-20 secondes pour vous consulter si vous avez besoin, après ça je m'en vais à la prochaine équipe, ça marche? Vous vous aidez vous autres en partant. AÏDA. Élève 4 : AÏDA, si je me rappelle bien, c'est pas : attention, intérêt, désir et puis action ou quelque chose du genre? André Demers : Merveilleux. Ça vaut combien ça? Quatre. Narrateur : André Demers commente sur l'importance de la littératie financière. André Demers : Le système de littératie des affaires, les littératies financières, ça touche à tout le monde. Tout le monde fait des achats. Tout le monde dépense, tout le monde à un moment donné-- Je leur donne l'exemple, écoute, tu veux être entrepreneur plus tard, tu veux avoir une ferme, la littératie financière fait partie de ça. Il n'y a pas un agriculteur à cette heure-- Il faut que tu sois un homme d'affaires très efficace lorsqu'on parle de-- On est dans quand même un coin de fermes laitières, il doit avoir ces connaissances. Le plombier va devoir avoir des revenus et des dépenses. Quand on veut faire la comptabilité, s'il a une petite base de comptabilité, il va pouvoir quand même faire son propre bookkeeping de base et après soumettre ses états financiers à un comptable pour les vérifications par la suite. [musique] [silence]

Les différentes sources de revenus, les retenues et les dépenses

Dans cette vidéo, les élèves se familiarisent avec les principaux défis auxquels sont confrontés les ménages dans la gestion des revenus et des dépenses. Ils sont introduits aux différentes sources de revenus, aux déductions salariales obligatoires et aux dépenses familiales de base. Ils font la distinction entre le revenu brut, le revenu net et le revenu discrétionnaire.
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Année de publication :  2016