Sauter la navigation
Retourner à la page des résultats de recherche

Lecteur multimédia

Transcription

[musique] Visuel : [titre : « Littératie financière : sixième année »; mots-clés : « technologie, intégration de la technologie, désirs et besoins »] Visuel : [première étape : « Introduction »; mots-clés : « sensibilisation, prise de décision »] Visuel : [Roulement de scènes d'élèves du groupe d'Éric qui travaillent en classe, en alternance avec des plans rapprochés individuels des intervenants lorsqu'ils prennent la parole.] Narratrice : Éric Robert, enseignant de Timmins, reconnaît l'importance d'enseigner la littératie financière à un jeune âge. Éric Robert (enseignant, sixième année) : L'enseignement de la littératie financière fera non seulement les habiletés pour ce qui s'en vient, mais aussi de vraiment créer un lien avec ce qu'on est en train de faire dans nos salles de classe. Narratrice : Ces jeunes de sixième année ont déjà leurs propres histoires financières à raconter. Élève : Comme j'ai dit, je fais beaucoup de gâteaux et puis je me fais payer pour. Mais ce que ma mère a payé pour tous les ingrédients pour tous les gâteaux et puis le fondant et puis tout ça, parce qu'il faut que je repaie ma mère. Élève : Moi, j'ai une job de faire les journaux dans le matin. Puis il pleuvait un matin et puis ma mère elle m'a demandé : « Est-ce que je pourrais t'apporter autour? » J'avais dit : « Non. » Elle avait dit : « Pourquoi? » J'avais dit : « Tu gaspilles de l'argent pour le gaz. » Narratrice : Ces jeunes commencent à se familiariser avec le processus de prise de décision. Sylvie Longo (adjointe à la surintendance de l'éducation) : Qu'ils comprennent l'incidence aussi de leurs décisions par rapport à leur futur. Il y a des conséquences, il y a des résultats à chacune des décisions qu'ils vont prendre et ça c'est super important qu'on travaille ça à l'école. Narratrice : Voyons comment Éric s'y prend pour préparer ses élèves à l'activité « Désirs et besoins » qu'il a préparée pour eux. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la première étape « Introduction » à la deuxième étape « Méninges en action »] Visuel : [étape : « Méninges en action »; mots-clés : « besoins et désirs, technologies (TIC), francophonie »] [musique] Narratrice : Avant d'entreprendre l'activité prévue, Éric Robert prépare ses élèves en les faisant réfléchir à la différence entre les mots « besoin » et « désir ». La classe discute des exemples suivants. Visuel : [groupe-classe d'Éric] Éric : On a des besoins et il faut répondre à nos besoins. Mais il faut vraiment différencier entre un besoin et un désir. J'ai besoin d'une auto. Est-ce que j'ai besoin d'avoir une grosse voiture luxueuse qui coûte très cher? Est-ce que ton père a besoin de son téléphone cellulaire? Élève : Oui et non. Éric : Pourquoi oui? Élève : Parce qu'il est toujours à [inintelligible 00:02:32]. Éric : Okay. Il en a besoin parce qu'il voyage beaucoup ton père pour son travail. Mais l'autre jour, je le voyais, il était à la graduation there et puis il a envoyé un petit texte. Élève 3: À mon oncle. À son frère. Éric : Okay. Alors est-ce que ça c'est un besoin? Élève 3: Non. Éric : Non. Narratrice : La discussion se poursuit sur le besoin ou non pour les adolescents de posséder un téléphone cellulaire. En général, les élèves s'entendent sur le fait que ceci représente davantage un désir qu'un besoin, jusqu'à l'intervention suivante. Élève : Les élèves ont besoin d'un téléphone cellulaire parce que s'ils vont à une fête là et puis comme y ont bu un petit peu trop, ils peuvent appeler leurs parents et dire : « Ah mom, peux-tu venir me chercher? Je ne peux pas conduire mon auto. » Narratrice : Ces habiletés s'appliquent également à l'éducation à la littératie financière surtout dans un contexte en évolution changeante comme le démontre Éric dans l'exemple suivant. Éric : On a vécu quelque chose à la maison qu'on ne s'attendait pas. Tu sais, ma voiture verte là, que j'apportais toute rouillée? Elle a lâché. Puis là on a pris une décision qu'on était pour remplacer cette voiture-là. Depuis, mon épouse et moi, on a regardé et puis on a décidé : « Non. On ne la remplace pas pour au moins un an. » Tu te souviens, j'ai dit : « M'en vais chercher mon iPhone4 dans trois semaines. » Des fois, nos priorités il faut qu'elles changent avec les choses qui arrivent. On n'a pas le choix. iPhone, m'en vais attendre que le cinquième sorte. Gilbert Lacroix (leader pédagogique) : Ils devront définir leurs besoins et naviguer dans un système qui est quand même en évolution constante et souvent difficile à prédire, mais en leur donnant les outils nécessaires, ils vont pouvoir mieux réagir, être mieux préparés pour ce qui est souvent, on peut appeler, des imprévus. Narratrice : L'activité prévue est maintenant présentée aux élèves dans un contexte politique réaliste par l'entremise de l'écrit sur le tableau blanc interactif, de l'oral et des cartons jaunes distribués plus tard par table. Visuel : [groupe-classe d'Éric] Éric : Imaginez que nous sommes en élection et qu'un nouveau gouvernement sera mis en place dans notre ville à la fin du mois. Certains candidats veulent fournir à tous les jeunes les choses essentielles qu'ils veulent et dont ils ont besoin. Ils aimeraient que les jeunes ajoutent à cette liste les éléments qui pourraient manquer. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 - communication orale »] Narratrice : Éric en profite pour souligner la composante du français dans l'activité en révisant et introduisant les mots de vocabulaire nécessaires. Éric : C'était des vêtements dernier cri. Ça, c'est des vêtements à la dernière mode. Narratrice : Une des cartes mentionne le droit de parler sa langue, soit le français dans ce contexte, et il précise à ses élèves : Éric : Ce n'est pas juste parler. Vivre notre culture. On a une culture, on a une histoire, les francophones. On l'a vu en études sociales cette année. On était une colonie française au début. Nos influences datent de la découverte de l'Amérique, la découverte du Canada. Oui, il y a eu une conquête britannique, mais en communauté, en famille, on va parler en français. On va la garder, on va la conserver notre héritage et puis notre culture. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Études sociales, Français 2006 - communication orale »] Narratrice : Éric a donc su intégrer dans son activité de sciences sociales des concepts de vocabulaire en français, d'appartenance à la culture franco-ontarienne et de littératie financière. André Blais (directeur de la programmation) : En mathématiques, on parle du sens du nombre, toute l'idée de résolution de problèmes. En français, on parle de pratique réflexive, d'analyse, de critique. Puis au niveau des sciences humaines, on a des liens très concrets avec l'impact de nos décisions sur la famille et sur la société. À mon avis, les liens avec la littératie financière existent déjà. Ce sont des connaissances de base qui vont assurer à court terme et à long terme la réussite de nos élèves. Narratrice : Une fois les directives terminées, Éric précise qu'il faut faire preuve d'une bonne ouverture d'esprit et de collaboration, puis offre une dernière recommandation à ses élèves, soit de considérer les étapes de la démarche de discernement moral dans la prise de décision. Dans le prochain clip, nous verrons comment les élèves s'engagent dans l'activité. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la deuxième étape « Méninges en action » à la troisième étape « À l'oeuvre »] Visuel : [étape : « À l'oeuvre »; mots-clés : « réalités gouvernementales, choix éclairés, besoins spéciaux »] [musique] Narratrice : L'activité préparée par Éric vise plusieurs attentes du curriculum tout en incorporant les concepts de « besoin » et « désir » et prise de décisions liées à la littératie financière. Après avoir pris connaissance de la liste de besoins et désirs fournie, les jeunes doivent déterminer quatre autres items de leur choix à rajouter sur les cartons vierges. En circulant parmi les groupes, Éric continue de préciser et de renforcer le vocabulaire en usage, touchant aussi à l'enseignement religieux. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Études sociales, français, enseignement religieux »] Visuel : [groupe-classe d'Éric] Éric : Ça, c'est la possibilité de pratiquer sa propre religion. Il y a d'autres cultures qui s'intègrent à notre société et ont toutes leur propre religion. Vraiment c'est juste la possibilité que si toi tu veux être catholique, tu peux l'être. Si tu es musulman, tu peux l'être. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Enseignement religieux »] Narratrice : Lors de la prochaine étape de l'activité, les candidats sont élus et doivent procéder à des coupures. Les élèves doivent éliminer huit cartes de leur liste et la prise de décisions qui s'ensuit suscite des discussions parmi les divers groupes. Visuel : [groupe-classe d'Éric, les élèves travaillent en sous-groupes] Élève : La protection contre les mauvais traitements et la négligence. Élève : Ça, ce serait un besoin. Élève : Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Qu'est-ce qu'on a besoin d'enlever? Éric : Le gouvernement vous demande de couper huit autres cartes. Sérieux. Élève : Ça et ça. Élève : Tu vas payer comme ça toute la journée. Puis ça aussi, ça va comme ça. Toi, tu n'as pas besoin de regarder la télé, tu peux aller jouer dehors. Puis ça, c'est pas bon pour la santé. Éric : Okay, maintenant, si je te mets en situation que tu es aveugle. Est-ce que tes besoins changeraient dans ce temps-là? Élève 7: Oui, comme t'as besoin de quelqu'un ou quelque chose pour t'aider. Éric : Okay. Vous savez que c'est dépendant-- ça, c'est selon vos besoins, mais disons que ce serait quelqu'un d'autre, mais peut-être les besoins seraient différents? Élève 7: Oui. Éric : Okay. C'est beau. Narratrice : Dans le prochain clip, nous verrons comment Éric compile les résultats et consolide l'apprentissage des élèves. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la troisième étape « À l'oeuvre » à la quatrième étape « Objectivation »] Visuel : [étape : « Objectivation »; mots-clés : « valeurs personnelles, analyse critique, décisions informées, travail d'équipe »] [musique] Narratrice : Les jeunes ont travaillé fort et les discussions étaient bien animées pour couper un total de 16 besoins ou désirs sur 24 cartes. Visuel : [groupe-classe d'Éric] Éric : Est-ce qu'il y en a des équipes qui ont trouvé la deuxième série de coupures plus difficile que la première ? Narratrice : Éric a recueilli les cartes et compile les résultats des éléments éliminés à voix haute. Éric : Les vacances. Télévision. Il y en a qui ont fait des ajouts de console de jeux vidéo. Des bonbons. Chaine stéréo, iPod. Est-ce qu'il y a eu des désaccords dans les équipes ? Élève : Il y avait beaucoup de désaccords. Éric : Un exemple, s'il vous plait? Élève : Le linge, la mode. Puisque moi je voulais le garder pour la première-- Éric : Série de coupures. Élève : Oui. Puis c'est Émilie qui voulait le prendre. Émilie : Moi, je veux pas être à la mode. Même si je mets le linge, ça ne veut pas dire que comme je veux être cool, comme populaire puis ça. Éric : Ce que tu es en train de dire, c'est que ton estime de soi personnelle n'est pas affectée, peu importe le vêtement que tu portes. Maintenant, est-ce que c'est une valeur pour certaines personnes, par exemple? Émilie : Oui. Éric : Oui. Alors ça, c'est toi, c'est ta valeur, mais il faut aussi respecter qu'il y en a d'autres qui ont leurs valeurs aussi. J'ai adoré la discussion qu'il y a eu avec Sophie, Seni puis Ashton quand j'ai dit : « On coupe encore. » « Voyons donc, on va couper encore, puis là encore? » Puis souvent, c'est ce qui arrive. Je ne dis pas qu'on a un gouvernement qui coupe, coupe, coupe, pas vrai. Des fois, ils coupent, puis ils vont remplacer avec autre chose, mais on est tellement habitué d'avoir ça qu'on n'est pas ouvert aux changements qui s'en vient. Narratrice : Lors de la pause, Éric a recueilli les cartes conservées par les équipes pour les mettre à l'ordinateur. Il présente ses résultats au groupe sur le tableau blanc interactif offrant quelques précisions pour certaines cartes. Éric : Le besoin de santé, les hôpitaux, c'est rendu tellement une habitude au Canada que les gens n'y pensent même pas à comment est-ce que ça pourrait coûter, l'argent qu'on devrait dépenser si notre système de santé était comme aux États-Unis. Nous autres, on a un système de santé où est-ce qu'on rentre à l'hôpital, on présente une petite carte, puis on va se faire soigner. Aux États-Unis, tu rentres à l'hôpital, tu présentes une autre carte. C'est ta carte de crédit. On prend ça pour un acquis, nous autres, on a des services de santé qui sont gratuits ou majoritairement gratuits là, mais imagine si on devait payer. Alors le besoin de se faire soigner quand on a une blessure et ainsi de suite, c'est revenu pas mal partout. L'activité était vraiment faite pour vous faire voir la grosse différence entre désir et besoin, mais aussi de vraiment travailler en équipe. C'est vraiment d'être ouvert à ce que les autres-- à leurs besoins parce que tes besoins peuvent différer des miens. Puis j'avais posé la question à ce groupe-ci. Eux autres, la première sélection, y ont enlevé-- y avaient ajouté des animaux. Puis ils avaient dessiné un chien. Qu'est-ce qui arrive si tu es aveugle? Tes besoins vont différer beaucoup. Tu vas avoir besoin de ton chien pour te guider. Narratrice : En concluant l'activité des désirs et besoins, Éric établit les liens entre diverses attentes du curriculum et la littératie financière pour ses élèves. Éric : La littératie financière là, les élèves, c'est toutes ces choses-là. Ce qu'on est en train de voir. Essayez de vraiment distinguer entre désir et besoin. Essayez de faire des choix éduqués. Essayez de voir les conséquences à nos décisions. La littératie financière va vous aider à développer des habiletés qu'on n'est pas habitué de vous enseigner dans une salle de classe. Nous autres, on est tellement habitué de voir ça : « Sens de l'initiative. Fiabilité. Sens de l'organisation. Autonomie. Utilisation du français. » Ça, c'est des habiletés d'apprentissage et des habitudes de travail qu'on doit développer chez vous. Il faut aussi commencer à développer d'autres habiletés. Des habiletés sociales, des habiletés de civisme, de compassion. Moi, je ne suis pas en mesure de te prédire qu'est-ce qui vous attend. Il va y avoir des jobs qui vont exister quand vous allez finir le secondaire qui n'existent pas aujourd'hui. Ça, je vous l'ai dit souvent. Alors toutes ces habiletés-là vont vous aider dans votre cheminement. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la quatrième étape « Objectivation » à la cinquième et dernière étape « Rélexions sur l'apprentissage »] Visuel : [étape : « Réflexions sur l'apprentissage »; mots-clés : « français en milieu minoritaire, défi des choix, planification, choix de carrière, habiletés acquises »] [musique] Narratrice : Notons qu'Éric Robert a connu du succès avec son activité « Besoins et désirs » selon les dires de ses élèves de sixième année. Élève : Le plus intéressant, c'était l'activité qu'on a faite de quand il fallait qu'on ôte. C'était plus difficile parce qu'il faudrait qu'on ôte les choses qu'on aime. Moi puis mon ami, on a enlevé des désirs premiers parce qu'on savait que tu ne l'avais pas besoin, donc on a ôté les désirs qu'on voulait moins. Éric Robert (enseignant, sixième année) : C'est vraiment de voir les réalités de tous, puis voir que les besoins diffèrent; alors les désirs vont différer aussi. Narratrice : L'activité « Besoins et désirs » semble avoir atteint les objectifs d'apprentissage d'Éric Robert puisque ces jeunes discutent non seulement des connaissances, mais aussi des habiletés acquises surtout en ce qui a trait à la prise de décisions. Élève : J'ai marqué le plus approprié à propos dans l'exercice de « Besoins et désirs » ce matin, comment faire les bons choix, et comment réfléchir avant que j'achète quelque chose, comme pour savoir si je l'ai vraiment besoin. Je peux utiliser ces habiletés en mon futur pour un emploi, disons que je veux être un architecte, et puis je vais pour une entrevue, pour une différente job, je vais penser si c'est la bonne job pour moi, puis si je veux vraiment le faire. Élève : Peut-être mon père va perdre un autre job. On ne sait pas. Peut-être maman va perdre son job. Puis peut-être on va être-- si on continue à comme gaspiller notre argent, peut-être on ne va pas en avoir d'argent. Peut-être il faut qu'on vende notre maison, peut-être on ne peut pas aller à des vacances chaque année. Peut-être. On ne sait pas qu'est-ce que l'avenir va nous apporter. Narratrice : Éric Robert partage quelques conseils pour les enseignants et enseignantes qui désiraient incorporer des concepts de littératie financière à leurs leçons. Éric Robert (enseignant, sixième année) : Encore une fois, ça part d'une bonne planification. Si tu t'y connais un petit peu ou tu peux juste imaginer en lisant tes attentes de curriculum, puis tes contenus d'apprentissage, aller vraiment dire : « Tu sais quoi? Ça, c'est de la littératie financière. » Donc à ce moment-là, tu peux juste le dire aux élèves. Les habituer au terme. Ensuite, ce que je fais, c'est qu'à partir de là, je vais aller chercher des exemples qui vont aller les chercher personnellement. Des choses qui vont aller les toucher dans leur vécu. Pour moi, c'est toujours, ça revient toujours à une bonne planification. Un enseignant qui planifie bien sa matière et ses leçons bien d'avance, non seulement va épargner du temps, mais il va aller chercher son résultat d'apprentissage beaucoup plus rapidement. Si tu enseignes les études sociales, il y a beaucoup de mathématiques, puis il y a de la littératie financière là-dedans. Si tu enseignes les maths, mais comme de fait il y a beaucoup de littératie financière, mais on peut aussi aller faire des liens avec l'enseignement religieux. Ça revient toujours à la planification. Narratrice : La francophonie joue un rôle important dans la salle de classe d'Éric. Voici ce qu'il a à dire sur ce sujet. Éric Robert (enseignant, sixième année) : Nous vivons dans un milieu minoritaire. Des Français à Timmins, on est plusieurs, on est beaucoup plus qu'ailleurs, mais c'est quand même un milieu minoritaire dans le sens que tout ce qui est externe, l'environnement et ainsi de suite, ça se déroule tout en anglais. Puis étant donné qu'on est dans un contexte scolaire, puis ça se déroule en français, aussitôt que j'ai demandé d'énumérer des besoins, j'étais surpris que personne n'avait mentionné la francophonie. C'était important de faire un retour là-dessus et le souligner parce que les élèves ne l'ont pas ressorti par eux autres même. C'est toujours plus efficace si l'élève est porté à faire cette réflexion, cette critique-là lui-même, mais il ne faut jamais oublier que l'externe existe. Si moi je peux vraiment donner une autre chose auquel les jeunes peuvent penser, c'est la francophonie et puis comment ils peuvent appliquer ça à leur vécu, puis à l'extérieur des murs de l'école, mais pour moi c'est une stratégie gagnante. C'est des choses qu'ils vont apporter avec eux à la maison, puis pas seulement ça, mais plus tard ils vont voir que toutes nos ressources là gouvernementales et ainsi de suite, ils ont un choix. Ils peuvent l'avoir en français autant qu'en anglais. Si tu établissais un vocabulaire, mais la minute tu fais une recherche c'est toujours en anglais, mais c'est là ce qu'il y aura de la confusion, puis je pense un peu dans l'activité, c'est ça qu'il y a eu. Il y avait un manque de vocabulaire. Or j'ai ciblé certaines choses que les gens n'ont vraiment pas compris. Puis ils n'ont pas nécessairement posé la question pour avoir une clarification parce qu'ils l'avaient compris autrement. C'est vraiment développer le vocabulaire, développer les habiletés, et leur montrer que le monde en français, ça existe à l'extérieur de l'école. Narratrice : Voici quelques stratégies utilisées en classe par Éric Robert pour aller chercher l'intérêt de ses élèves. Éric : Comment est-ce je rends mes leçons engageantes et pertinentes à mes élèves? C'est encore ils adorent le travail de groupe. Offrir des situations par résolution de problèmes. Utiliser encore la technologie. J'essaie toujours d'intégrer la technologie dans mes leçons parce que ça va chercher les garçons. C'était une stratégie gagnante pour eux. Il y a le tableau blanc interactif, mais beaucoup de collaboration et beaucoup de partage d'idées entre eux. De cette façon-là, ils voient vraiment que : « Okay, toi, tes besoins diffèrent des miens. » C'est vraiment garder une ouverture d'esprit, puis être compatissant envers les autres. Ce n'est plus notre génération, c'est la leur. La littératie financière, c'est un moyen pour justement aller cibler l'avenir des élèves et de développer des bonnes habiletés économiques et financières pour leur futur. [musique] Visuel : [« Générique : Nous tenons à remercier le personnel, les élèves et les parents de l'école élémentaire catholique Don-Bosco du Conseil scolaire de district catholique Grandes-Rivières. Le ministère de l'Éducation tient à remercier et reconnaître la contribution de plusieurs personnes, groupes et organismes qui ont participé à l'élaboration et au peaufinage des segments vidéo, ainsi que du matériel de soutien. »]

Compréhension des besoins et les répercussions sociales, éthiques et environnementales des décisions financières

Dans cette vidéo, un exemple d’intégration de la littératie financière dans l’enseignement du français et l'enseignement religieux. Cette leçon va sensibiliser les élèves aux différences entre les désirs et les besoins afin de les aider à prendre de bonnes décisions financières, tout en considérant les répercussions sociales, éthiques et environnementales quelles pourraient engendrer.
Type de ressource : 
Années scolaires : 
Cycles scolaires : 
Programmes-cadres : 
Catégorie : 
Année de publication :  2016