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Lecteur multimédia

Transcription

[musique] Visuel : [titre : « Littératie financière : cinquième année - Influence des médias sur les jeunes »; mots-clés : « tactiques publicitaires, consommation responsable, surconsommation »] Visuel : [première étape : « Introduction »; mots-clés : « consommation, publicité, influence, médias »] Visuel : [Roulement de scènes d'élèves du groupe de Dominique qui travaillent en classe, en alternance avec des plans rapprochés individuels des intervenants lorsqu'ils prennent la parole.] Narratrice : Nous voici dans la classe de cinquième année de Dominique Schneider, qui a décidé d’entreprendre une activité portant sur l’influence des médias sur les jeunes. Elle nous explique pourquoi. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : Quand j’ai fait des recherches pour préparer ma leçon, j’ai lu des informations qui me disaient que jusqu’à huit ans, les enfants ne font pas la différence entre une émission de télévision et une publicité. Donc en fait, ils ne se rendent même pas compte qu’ils regardent des publicités. Ils pensent que c’est simplement le programme qui est à la télévision. C’est seulement à partir de 8 ans, 10 ans qu'ils commencent justement à comprendre que c’est une publicité, et puis qu’on fait ça pour m’influencer. C’est vers 10-11 ans qu’ils commencent à développer cet aspect critique de : « Ils disent beaucoup de choses à la télévision, beaucoup de choses dans la publicité, mais ce n’est pas toujours vrai, ce n’est pas toujours réel. » Je trouvais ça important de le faire à ce stage-ci justement parce que c’est là que ça les impacte, qu’ils commencent à se poser des questions et puis à réagir aux publicités. Élève : Quand il y a une petite publicité où il faut acheter ce sorte de chocolat, je vais tout de suite aller dans l’armoire et je vais prendre du chocolat. Ça te donne envie de manger plus. Narratrice : Ainsi, ces jeunes commencent déjà à accumuler des expériences bien personnelles avec la publicité. Naïsse : Ils disaient que c’était très bon, et quand je l'ai essayé c'est pas si bon, je sais alors. Élève : Ils veulent que tu achètes. Comme ça, eux ils peuvent se faire plus d’argent. Narratrice : Dans la prochaine section, nous verrons comment Dominique focalise l’attention de ses élèves afin d’entamer l’activité prévue. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la première étape « Introduction » à la deuxième étape « Méninges en action »] Visuel : [étape : « Méninges en action »; mots-clés : « surconsommation, tactiques publicitaires, besoins et désirs, faits et opinions »] [musique] Narratrice : Dominique Schneider introduit quelques activités préparatoires pour que ses élèves comprennent les différences entre fait et opinion, l’influence des médias, puis les besoins et les désirs. Visuel : [groupe-classe de Dominique] Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 »] Dominique : Okay. On va commencer par parler sur les faits et les opinions. On va parler d’un texte d’opinion. Est-ce que quelqu’un a une opinion quand je dis fait et opinion? Est-ce que tu as une idée? Est-ce ça dit quelque chose? À quoi ça te fait penser? Élève : Fait, c'est comme c'est fait, tu ne peux plus le changer. Opinion, c’est comme tu penses : « J’aime moins ça que d’autres choses. » Narratrice : Dominique utilise beaucoup le tableau blanc interactif dans sa classe. Elle s’en sert ici pour définir les termes « fait » et « opinion », puis faire deux activités sur ce sujet. Elle conclut ce premier segment en demandant aux élèves d’écrire des faits et des opinions sur une journée bien spéciale en Ontario. Naïsse : On célèbre la journée de Francophonie à l’école en rassemblant tous les élèves devant l’école. Visuel : [encadré : « Lien avec l'approche culturelle de l'enseignement »] Élève : On a chanté la chanson de notre classe et Mon beau drapeau devant l’école et le drapeau franco-ontarien. Dominique : Qu’est-ce que vous avez aimé ce jour-là, par exemple? Qu’est-ce que vous avez préféré? Élève : Moi, j’ai préféré de décorer les lettres. Visuel : [Chaque lettre du mot « FRANCOPHONES », découpée en gros format et décorée, est collée sur un mur dans l'école.] Dominique : Nos opinions sont influencées. Nos opinions, ça va dépendre de beaucoup de choses : nos valeurs, notre culture. Tout ça, ça va influencer comment tu penses, la technologie et les médias vont influencer aussi ton opinion. Okay? Oui. Élève : C’est quoi les médias? Dominique : Bonne question. C’est quoi les médias? Oui. Naïsse : C’est comme une télévision. Dominique : Télévision, l’internet et tout ça. Okay? Merci à Naïsse, parce que c’est justement là-dessus qu’on va parler aujourd’hui. On va parler de l’influence de la technologie et des médias. Est-ce qu’on peut échapper à l’influence des médias, de la publicité? On va voir. Comment est-ce que la publicité nous influence? Okay? La technologie, est-ce qu’elle joue un rôle important? C’est quoi la technologie? Sophia. Sophia : C’est comme les ordinateurs, la télévision. Dominique : Ordinateur, télévision, tout ça, c’est la technologie. Quelle est l’influence sur notre corps humain et quelle est l’influence sur l’environnement? C’est un peu tout ça qu’on va voir aujourd’hui. Narratrice : Lors du deuxième segment préparatif, l’enseignante utilise des dessins humoristiques sur la publicité pour capter l'intérêt de ses élèves et les faire réfléchir. Ensuite-- Visuel : [groupe-classe de Dominique] Dominique : Avec ton groupe, tu penses à où est-ce qu’on voit de la publicité? Et puis pourquoi est-ce qu’il a de la publicité? Élève 1 : Sur les autos ou camions. Dominique : Pourquoi est-ce qu’on fait de la publicité? Liam? Liam : Pour faire de l’argent. Dominique : Pour faire de l’argent. Comment ça faire de l’argent? Liam : Influencer de l’acheter et après ils vont faire de l’argent. Dominique : Les compagnies font de la publicité pour essayer de vous influencer, de nous influencer, d’influencer tout le monde à acheter pour qu’ils se fassent plus d’argent. Naïsse : Les gens pensent qu’on n’est pas intelligent et ils pensent qu’on va revenir à chaque fois. Dominique : Ils essayent de nous truquer. Narratrice : Dominique approfondit le sujet en montrant six publicités. Elle demande aux élèves de discuter de ces annonces et de déterminer à qui elles s’adressent. [bruits d’élèves en discussion] Élève : C’est toute la famille. Narratrice : Les élèves tentent maintenant de faire ressortir les tactiques publicitaires utilisées pour attirer l’attention du public cible. Élève : De l’animation. Dominique : Okay. Peut-être de l’animation, une animation. Excellent. Oui. Élève : Il y en a qui sont plus drôles que d’autres. J’aime les publicités drôles parce que ça influence beaucoup plus. Dominique : Les garçons préfèrent l’action, quand ça bouge beaucoup. Narratrice : Après une révision de la terminologie, accompagnée de quelques exercices pour discuter de l'influence des médias sur les désirs et besoins, quelques textes informatifs sont lus et les enjeux de société majeurs sont soulevés. Élève : Les enfants sont exposés à la publicité. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : Certaines réactions aussi aux images ou aux petits dessins animés que j’avais choisis par rapport à justement l’entonnoir avec toute la nourriture qui descend dans ta bouche parce que tu regardes des publicités sur la malbouffe. Tout de suite, on a vu une réaction des élèves. Je pense que ça c’était ce que je voulais. Je voulais vraiment essayer de les impacter puis qu'ils se rendent compte que c’est vrai que peut-être je ne fais pas toujours les bons choix, parce que c’est ce qu’on me montre à la télévision. Visuel : [groupe-classe de Dominique] Dominique : C’est là qu’il a le plus de gens qui regardent la télévision. C’est d’habitude à l’heure du souper ou après le souper. C’est quel genre de publicité on va mettre à cette heure-là? Qu’est-ce qu’ils disent ici? Alimentaire, tout ce qu’on mange. Ça va être des choses qui ne sont pas dans le guide alimentaire canadien. Qu’est-ce qu'il nous dit le guide alimentaire canadien? Visuel : [encadré : « Loi portant sur une alimentation saine pour des écoles saines »] Élève : Les aliments qui ne sont pas dans ce guide. Dominique : Oui. Donc la plupart ne sont pas dans ce guide. C’est donc des choses qui ne sont pas très bonnes pour ta santé. Elles sont trop sucrées, trop salées, trop grasses. D’autres impacts de la technologie? On ne bouge plus beaucoup. Quand tu joues à l’ordinateur toute la journée ou que tu regardes la télévision toute la journée, tu joues avec ton mp3, ton PSP, qu’est-ce que tu fais pendant ce temps-là? Tu es assis à ta place, tu ne bouges pas. Ça, ça va malheureusement provoquer l’obésité chez les jeunes. Narratrice : Les jeunes, maintenant conscientisés à la surconsommation, discutent à présent de l'introduction rapide de nouvelles technologies et des conséquences qui en découlent. Visuel : [encadré : « Attendes du programme-cadre : Sciences et technologie, matière et énergie, 2007 »] Visuel : [groupe-classe de Dominique] Dominique : Qu’est-ce qu’on fait avec toute cette vieille technologique qu’on ne veut plus? Qu’est-ce que ça fait? Naïsse : On les donne à des personnes ou on les jette à la poubelle. Élève : Quand il y a le téléphone, et puis il y a toujours une nouvelle version qui vient. Alors ça encourage les autres à acheter beaucoup plus, mais c’est mauvais parce qu’ils vont jeter et puis c’est mauvais pour l’environnement. Parce que ça fait beaucoup de pollution. Dominique : Avant, la publicité m’influençait. J’allais dire à papa et maman : « Je veux ça, je veux ça.» Est-ce que maintenant tu penses que ça va changer? Élèves : Non. Dominique : Peut-être que maintenant tu vas le savoir. Tu vas savoir que c’est plutôt des désirs et non pas des besoins. Élève : Il y a des publicités que j’aime beaucoup et j’aimerais bien avoir, mais il y a des choses que c'est juste c'est pas utile pour avoir-- Narratrice : Les élèves sont fin prêts. Nous verrons dans le prochain clip comment ils entrent en action. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la deuxième étape « Méninges en action » à la troisième étape « À l'oeuvre »] Visuel : [étape : « À l'oeuvre »; mots-clés : « environnement, malbouffe, choix alimentaires, technologie »] [musique] Narratrice : Dominique a bien capté l’attention de ses élèves et avec l’aide d’exercices préparatoires, ces derniers sont prêts à travailler en quatre groupes sur l’activité principale portant sur l’influence des médias sur les jeunes, l’environnement, la santé et la consommation. Visuel : [groupe-classe de Dominique] Dominique : Ici, on a parlé de la consommation, l’effet de la consommation. On consomme trop, les publicités nous influencent. Visuel : [encadré : « Attendes du programme-cadre : Sciences et technologie, systèmes vivants, matière et énergie, 2007 »] Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : J'ai essayé de faire des liens un peu avec différentes choses. On travaille pour le moment le corps humain. Donc je trouvais important de voir aussi l’impact qu’a la malbouffe sur nos choix alimentaires, qui ensuite vont impacter notre corps humain. L’obésité qui grandit de plus en plus chez les jeunes. On en parle beaucoup aussi, la technologie qui impacte par le manque d’activité physique, qui impacte en fait notre corps en devenant obèse. Je voulais un peu relier plusieurs sujets par rapport à la littératie financière. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la troisième étape « Méninges en action » à la quatrième étape « Objectivation »] Narratrice : Dans le prochain clip, nous verrons comment les jeunes utilisent leur créativité pour approfondir et réfléchir sur les thèmes donnés. Visuel : [étape : « Objectivation »; mots-clés : « consommation responsable, récession, finances, budget »] [musique] Narratrice : Après leur travail de groupe portant sur les thèmes de l'influence des médias sur les jeunes, l'environnement, la santé et la consommation, les quatre équipes sont prêtes à jouer leurs petites scènes à l'avant. Visuel : [groupe-classe de Dominique] Naïsse : Si tu as le iPhone 4, tu n'as pas besoin. Va acheter le iPhone 4S. C'est le meilleur téléphone du monde. Élève : Woouuuuu! Naïsse : Merci. Élève : Est-ce que je peux l'avoir maintenant? [rires] Naïsse : Pour 250 dollars, oui. Élève : Non. [rires] Naïsse : C'est un bon prix. Élève : 300 dollars. [rires] Naïsse : Okay. Merci. Visuel : [encadré : « Attendes du programme-cadre : Français 2006 »] Narratrice : Pour entreprendre la conclusion de l'activité d'aujourd'hui et effectuer une récapitulation, certains élèves répondent à des questions clés à l'avant de la classe. Visuel : [groupe-classe de Dominique] Dominique : Est-ce que toi la publicité tu penses que ça t'influence? Élève : Oui. Naïsse : Oui? Comment? Élève : Parce que quand je vois une chose comme du chocolat, je veux manger du chocolat. Dominique : Okay. Quand tu vois quelque chose à la télévision, une publicité à la télévision, par exemple, tu as envie d'en manger. Est-ce que tu vas aller dans l'armoire chercher du chocolat? Élève : Oui. Dominique : Oui? Okay. Élève : Si y'en a. Dominique : Si y'en a. André Blais (directeur de la programmation) : On parle toujours de l'importance des activités authentiques au niveau de l'enseignement et de l'apprentissage, c'est vraiment la clé. On a eu un bel exemple avec la récession mondiale récemment, de l'importance pour les jeunes dès un bas âge de pouvoir être des consommateurs avertis, de pouvoir budgéter et de regarder d'un œil critique tout l'aspect financier qui les entoure. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : L'intention c'était vraiment qu'ils se posent des questions, puis qu'ils critiquent un peu quelque chose avant de juste l'accepter parce que dans la publicité il y a beaucoup de choses qui sont idéales, mais qui ne sont pas du tout réelles, donc j'avais envie que les élèves soient capables de voir un peu l'aspect critique, puis comprendre que ça affecte leurs opinions et leurs désirs. Comment est-ce que toi, tu influences tes parents? Visuel : [groupe-classe de Dominique] Élève : Je dis : « Il y a cette chose, c'est bien pour mon frère. » Dominique : Tu donnes des idées à ta maman des petites choses que peut-être elle aurait besoin pour ton frère. Élève : Oui. Dominique : Est-ce qu'elle les achète, maman? Élève : Parfois. Dominique : Parfois. Okay. Excellent. C'est ça qu'on a vu. Il y a quand même une grande partie des enfants qui influencent les parents à acheter quelque chose. Vous allez parler de plus en plus de l'économie, des finances, de l'argent. La quatrième année et plus tard, vous allez parler du budget, comment est-ce que vous, vous pouvez gérer de l'argent, comment est-ce que vous vous faites influencer, est-ce que vraiment j'ai besoin de ça, est-ce que c'est un désir? C'est des choses que vous allez commencer à travailler de plus en plus. Narratrice : Dans le prochain clip, Dominique nous offre ses réflexions sur la préparation et le déroulement de sa leçon. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la quatrième étape « Objectivation » à la cinquième et dernière étape « Rélexions sur l'apprentissage »] Visuel : [étape : « Réflexions sur l'apprentissage »; mots-clés : « impact sur la communauté, économiser, finances personnelles, perte d'emplois »] [musique] Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : Je me suis intéressé à la littératie financière parce que je l'ai vécu personnellement. Mon mari a perdu son emploi pendant deux ans, donc c'est vrai quand on parle des besoins et des désirs il y a beaucoup de choses, beaucoup de désirs qu'on a dû mettre de côté pendant quelque temps pour penser vraiment à qu'est-ce qu'on a besoin. Je pense que c'est important que les enfants comprennent ça, les jeunes comprennent-- Puis, ma famille aussi. Mes enfants, ils ont vu une différence pendant ces deux années-là, donc c'est important. Pour préparer les jeunes, on ne sait jamais ce qui va se passer plus tard, donc je pense qu'effectivement c'est important de les préparer à mettre de l'argent de côté, économiser. Narratrice : Dominique nous explique comment lui est venue l'idée de cette activité portant sur l'influence des médias, puis partage quelques réflexions suite au déroulement de l'activité. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : J'ai choisi cette activité, parce que je pense qu'effectivement on est bombardé de publicités dans tous les coins et que ça nous influence énormément, et que ça influence les jeunes et qu'ils ne s'en rendent même pas compte en fait de l'impact qu'a la publicité sur notre vie de tous les jours. Je voulais un peu les sensibiliser à ce côté-là. Les stratégies que j'ai choisies pour rendre la littératie financière intéressante aujourd'hui, c'est vraiment de penser à quelque chose qui va les toucher, les impacter. J'ai utilisé le tableau interactif parce que je sais que c'est de la technologie et les élèves, surtout à partir de cet âge-là, ils adorent la technologie, donc essayer de les impliquer plus à ce niveau-là. J'ai aussi choisi des publicités qui, je pensais, qu'ils reconnaîtraient. C'était un peu plus difficile parce que, quand même, on est dans un contexte anglophone, ils regardent plus de publicités en anglais, mais j'ai essayé de trouver des équivalents en français. Dès que je trouvais une qui : « Ah oui, ça je l'ai déjà entendu en anglais, mais là, elle est en français. » J'ai utilisé ça parce que je sais qu'ils vont les reconnaître, et puis ça va plus les interpeller. Lorsque j'ai préparé la leçon, j'ai dû bien penser à comment ne pas influencer les élèves, ne pas donner mon point de vue. Je voulais vraiment que ce soit leurs idées qui ressortent et non pas ce que je pensais de la publicité. J'ai essayé d'être le plus neutre possible ou de leur montrer les deux côtés de la médaille pour qu'eux, ils puissent faire leur choix et faire leur opinion eux-mêmes. Parfois, j'ai trouvé ça difficile. Aujourd'hui, pendant la journée, j'avais envie de dire : « Mais moi, cette publicité, je l'aime parce que-- Ou moi, je n'aime pas ça. » Même des fois avant on dit : « Ah! » Par exemple, une publicité qui n'a pas fonctionné, c'était Canadian Tire, mais moi, c'était celle que j'aimais le plus parce que ça touchait vraiment, ça montrait la famille, ça montrait les enfants, l'activité physique, ça nous montrait vraiment que oui, ça touche tout le monde. Il y a des publicités qui peuvent toucher tout le monde, mais je me suis retenu de le dire parce que je ne voulais pas les influencer. Sinon, je sais qu'il y a des élèves après qui auraient dit : « Moi c'est, c'est celle-là que j'ai aimée le plus parce que madame, elle a dit que c'est celle-là qu'elle aimait le plus. » Il faut essayer de prendre du recul pour ne pas les influencer. Narratrice : Voici quelques suggestions qu'a offertes Dominique pour les enseignants et enseignantes qui aimeraient faire cette activité dans leur classe. Dominique Schneider (enseignante, cinquième année) : J'ai trouvé les élèves très motivés. Je m'attendais peut-être à ce qu'il y ait un petit peu moins de commentaires, c'est-à-dire qu'ils voulaient tous raconter leur histoire, ce qui me montre qu'ils étaient vraiment impliqués dans l'activité, ce qui est excellent, mais ça a ralenti un peu ma journée. C'est-à-dire que j'aurais aimé en mettre un petit peu plus à la fin et surtout j'aurais aimé qu'ils aient plus de temps eux à se préparer pour nous présenter ce qu'ils ont appris pendant la journée. En fait, peut-être il aurait fallu que j'en fasse un peu plus avant. Je pense que je la couperais en plusieurs parties, donc peut-être la faire toute en une journée, c'était un peu long. Pour justement leur donner peut-être plus de temps d'y réfléchir un petit peu, d'avoir un temps de recul avant eux de devoir me réexpliquer ce qu'ils ont appris aujourd'hui. Assurez-vous que la technologie fonctionne du début à la fin. C'est vrai qu'il y a quelques publicités qui ne voulaient pas. Peut-être parce que c'était trop lourd pour le réseau, donc s'assurer des petites choses comme ça. Je pense qu'il est important, quand on veut parler de la littératie financière, de penser aux impacts et de le mettre à un niveau qui est un bon niveau pour nos élèves. C'est-à-dire que je pourrais parler de beaucoup de choses en littératie financière qui ne sont pas adaptées à des élèves de cinquième année. C'est important de penser : « Okay, qu'est-ce qu'ils connaissent? » Ça pourrait vraiment ouvrir un débat à la maison, parler un peu de la publicité et de l'influence. J'espère qu'ils vont pouvoir en parler un peu plus avec leurs parents et puis voir quel est l'impact. Je pense que les parents vont être assez positifs par rapport à ce dont on a parlé. Parce que d'une façon ou d'une autre, j'espère les avoir aidés un petit peu à aider leurs enfants à comprendre que oui, c'est beau à la télé, mais ce n'est pas toujours comme ça en réalité. En tant que mère, je pense que c'est intéressant de voir ce que mes enfants vont raconter par rapport à ce qu'ils ont appris sur la littératie financière, sur l'impact de la publicité. Très souvent, j'entends mes filles qui parlent de : « j'ai vu ça à la télé, j'aime ça », puis elles en parlent entre elles, ou elles viennent m'en parler à moi aussi : « Je veux ça pour Noël parce que je l'ai vu à la télé, ça a l'air super. » Je pense que là, je vais pouvoir peut-être leur parler : « Okay, ça a l'air super, mais est-ce qu'on est sûr de ce que c'est bien? Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour s'assurer que c'est vraiment un bon produit? » En tant que mère, aussi, je pense qu'on pourrait leur en parler un peu plus, puis essayer de leur demander de développer un peu cet aspect critique et de voir : « Okay, quels sont mes besoins et mes désirs par rapport à ce produit que vraiment j'aimerais avoir? » Je pense qu'on ne peut jamais commencer trop tôt dans le monde d'aujourd'hui. Parce que justement on est impacté par : « Tu as besoin de ça. Tu as besoin de la dernière technologie. » Est-ce que vraiment on a besoin de ça? Non, c'est un désir. Ce n'est pas quelque chose qu'on est obligé d'avoir. Quel est l'impact sur notre environnement, sur notre santé. Je pense que c'est important qu'ils l'apprennent dès le plus jeune possible. C'est sûr que ça doit être adapté à leur niveau, mais le plus tôt ils se rendent compte de l'influence et de l'impact que ça a sur leur vie et sur l'environnement, je pense que le plus de chances on a de les aider pour plus tard. [musique] Visuel : [« Générique : Nous tenons à remercier le personnel, les élèves et les parents de l'Académie de la Moraine du Conseil scolaire Viamonde. Le ministère de l'Éducation tient à remercier et reconnaître la contribution de plusieurs personnes, groupes et organismes qui ont participé à l'élaboration et au peaufinage des segments vidéo, ainsi que du matériel de soutien. »]

L’influence des médias sur les jeunes

Dans cette vidéo, un exemple d’intégration de la littératie financière dans l’enseignement du français et des sciences et technologie est montré. Elle présente une activité pour différencier les faits des opinions et distinguer entre les besoins et les désirs. En analysant les caractéristiques de la publicité, la leçon présente les facteurs (p. ex., valeurs, culture et médias) qui influencent nos opinions.
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Année de publication :  2016