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Lecteur multimédia

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musique] Visuel : [titre : « Littératie financière : quatrième et cinquième année - Désirs, besoins et argent de poche »; mots-clés : « épargne, dépenses, priorités, impact des décisions financières »] Visuel : [sous-titre : « Introduction »; mots-clés : « habiletés financières, épargne, finances, investir »] Visuel : [Roulement de scènes d'élèves du groupe-classe de Yolande qui travaillent en classe sur le projet publicitaire, en alternance avec des plans rapprochés individuels des intervenants lorsqu'ils prennent la parole.] Narratrice : Les élèves de la classe de quatrième et cinquième année de Yolande Ateba de Toronto parlent déjà de leurs grands projets d'avenir. Élève 1 : J'aimerais être un joueur de hockey pour mon plan A, mon plan B, j'aimerais être un vétérinaire, et mon plan C un écrivain. Élève 2 : Moi, je peux être traductrice. Parce que mes parents, ils sont traducteurs tous les deux, ou je peux être vétérinaire parce que j'adore les animaux. Je peux être danseuse professionnelle puisque je fais des cours de danse ou écrivaine puisque j'adore écrire des histoires. Élève 3 : J'aimerais être joueuse de hockey, enseignante, vétérinaire ou auteure. Narratrice : L'accomplissement de tous ces rêves professionnels ne peut se faire sans de bonnes connaissances et habiletés financières, ce que souligne leur enseignante. Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : À cet âge-là, il est très important qu'ils découvrent déjà certains concepts. Le mot « finance » c'est assez important, c'est assez difficile pour un élève de cet âge-là, mais quand on parle d'argent de poche, quand on parle d'un désir, un souhait, une nécessité, ça, c'est plus facile pour eux, ils vont s'outiller pour le futur aussi. Parce que gérer son argent, c'est quelque chose d'assez important et on voit déjà qu'à leur âge, il y en a qui gèrent déjà plus ou moins bien. Élève 1 : Si on commence à parler maintenant, on peut savoir plus quand on est plus vieux et savoir aider à économiser, ne pas dépenser trop, parce que si on dépense trop, on ne va plus avoir de l'argent pour aller au collège et avoir des choses qu'on a vraiment besoin quand on est plus vieux. Narratrice : Dans la prochaine section, nous verrons comment Yolande prépare ses élèves à entamer l'activité. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la première étape « Introduction » à la deuxième étape « Méninges en action »] Visuel : [étape : « Méninges en action »; mots-clés : « désirs, comptes bancaires, besoins, priorités »] [musique] Narratrice : Yolande Ateba prépare ses élèves à l'activité en révisant deux aspects importants de la leçon, et en leur posant quelques questions importantes pour les amener à réfléchir au sujet de l'argent de poche. Visuel : [groupe-classe de Yolande] Yolande : L'objectif maintenant de la leçon d'aujourd'hui, c'est de vous amener-- On va travailler la communication orale, mais aussi on va parler de finances, d'argent, argent de poche, mais c'est de vous amener, tout le monde, à bien communiquer son message et à mieux comprendre le message. Tout cela, c'est autour d'un thème, un thème bien précis. C'est les besoins, les désirs et l'argent de poche. Est-ce que ça vous arrive souvent d'économiser, d'épargner votre argent de poche? Oui, Jean-Paul. Jean-Paul : Beaucoup. Yolande : Beaucoup. Élève 2 : Tout le temps. Yolande : Tout le temps. Tu économises tout le temps. Il n'y a personne qui dépense son argent de poche dans la classe? Maxime? Maxime : Sur des LEGOS. Yolande : Sur des LEGOS. Okay. Quand vous avez envie d'acheter quelque chose et que vous vous rendez compte que vous n'avez pas assez d'argent de poche, qu'est-ce que vous faites? Jean-Paul : Tu essayes d'avoir-- comme aider des personnes qui te payent. Élève 2 : L'année dernière, je voulais de l'argent pour acheter un nouveau bâton de hockey, parce que le mien m'arrive ici maintenant. Je faisais la vaisselle et tout ça pour mes-- J'avais mis un papier sur des poteaux. Yolande : Une annonce, oui. Élève 2 : Oui, et il y avait des personnes qui ont appelé, ceux qui avaient besoin de ma vaisselle. Narratrice : Puisque les élèves de Yolande ont déjà un contact et des expériences personnelles avec l'argent, il est important-- Sylvie Longo (adjointe à la surintendance de l'éducation) : Qu'ils comprennent l'incidence aussi de leurs décisions par rapport à leur futur. Il y a des conséquences, il y a des résultats à chacune des décisions qu'ils vont prendre et ça, c'est super important qu'on travaille ça à l'école. Yolande : J'aimerais savoir comment est-ce que vous gérez votre argent quand vous voulez, par exemple, vous acheter quelque chose qui vous plaît. Vous avez une somme d'argent, vous voulez acheter quelque chose de précis. Comment allez-vous gérer cet argent? Ou si vous voulez épargner, économiser un peu plus pour acheter quelque chose en mars, par exemple, comment vous organisez votre petit argent de poche? Comment ça se passe? Adèle? Adèle : Tu peux trouver comme un contenant ou quelque chose pour le garder dedans, comme ça tu ne perds pas. Élève 2 : On peut mettre dans la banque. Narratrice : Après une discussion fort intéressante sur les comptes bancaires et les jeunes, les élèves sont bien impliqués dans la leçon et Yolande révise la terminologie clé avec eux. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 »] Yolande : Qu'est-ce qu'un besoin? Oui, Nakisha. Nakisha : Un besoin, c'est quelque chose de nécessaire. Yolande : Quelque chose de nécessaire. Laïka? Laïka : Quelque chose d'essentiel. Élève : J'allais dire c'est quelque chose d'important, mais ça n'a pas besoin d'être nécessaire puis ça n'a pas besoin d'avoir pour vivre. Narratrice : Yolande demande ensuite à ses élèves de déterminer parmi les choix indiqués au tableau ce qui est un besoin et ce qui est un désir. Visuel : [Mots clés au tableau : « divertissements, s'habiller, transport, livres et articles scolaires, dépenser, manger, épargne, vêtements, cinéma/jouets/sports »] Jean-Paul : Tu as besoin des vêtements. Parce que si tu n'as pas de vêtements, tu vas mourir de froid et tu n'as pas le droit de rester nu dans la rue. Yolande : On a essayé de voir ce qui semble être un besoin ou un désir. Maintenant, parmi tout ce qu'on a, on va essayer de voir quelles sont les priorités. Narratrice : À présent, les élèves doivent placer les désirs et besoins sous les trois rubriques de priorités afin de concrétiser une partie de leur apprentissage. Yolande : Dépenser, ça rentre dans les articles-- Est-ce que c'est nécessaire et important? Important sans être essentiel? Non essentiel et non important? Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : Ils ont très bien compris ce qui s'est passé. J'ai vu tout au long de l'activité, on a démarré, c'était nouveau pour eux. Il y a ceux qui sont allés chercher les définitions dans un dictionnaire, il y a ceux qui ont fait appel à leurs connaissances antérieures, ce qu'ils avaient déjà vu, entendu à l'école, chez les parents. Ça a été très facile pour eux de définir des termes précis. Maxime : Tout ce que je croyais était un besoin n'était pas besoin, comme les jeux vidéos. Narratrice : Une fois cette section de l'activité complétée, Yolande demande à ses élèves de remplir une feuille en expliquant avec leurs propres mots ce que sont des désirs, des besoins et des priorités. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 »] Visuel : [groupe-classe de Yolande] Yolande : La quatrième question, c'est comment les priorités te permettent de faire la différence entre les besoins et les désirs. Narratrice : Yolande enchaîne ensuite avec la partie principale de l'activité, soit la discussion sur le thème des enfants et de l'argent de poche, en donnant des directives bien précises à son groupe. Yolande : Vous allez écouter les autres participer et donner votre point de vue parce que c'est très important qu'on le sache maintenant, on apprend certaines notions maintenant. Élève 4 : Est-ce que je peux être le gardien de la parole? Yolande : De la parole, ici? Oui, qui est gardien du temps? Okay. À chaque cas, vous désignez quelqu'un. À quel âge faut-il donner de l'argent de poche? Question numéro un. Okay? Vous vous réunissez, vous pouvez en discuter quand vous voulez. Deuxième question, combien les parents doivent-ils en donner? Troisième question, faut-il que les parents donnent de l'argent de poche sous certaines conditions? Narratrice : Dans le prochain clip, nous verrons comment les élèves passent à l'action. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la deuxième étape « Méninges en action » à la troisième étape « À l'oeuvre »] Visuel : [étape : « À l'oeuvre »; mots-clés : « impact de nos décisions financières, littératie financière, argent de poche »] [musique] Narratrice : Les élèves entrent dans le feu de l'action avec des discussions de groupe bien animées afin de répondre aux trois questions qui ont trait aux enfants et à l'argent de poche, tout en prenant des notes pour leur présentation. Yolande : Sous certaines conditions, ça veut dire si tu as bien travaillé, tu as de l'argent de poche. Tu n'as pas bien travaillé, tu n'en as pas. Mariatou : Non, je ne suis pas sûr. Parce que c'est comme tout le temps, il va être dépendant de ça. Il va penser que chaque fois qu'il fait quelque de très bien, il va avoir de l'argent, et s'il fait quelque chose de pas bien, il ne va pas avoir de l'argent. Élève 6 : Un enfant, si tu lui donnes juste même s'il est vraiment méchant, il va penser que : « Je peux être méchant et je vais quand même recevoir de l'argent. » Élève 7 : Moi, je pense aussi que c'est bien. Parce que les parents encouragent les enfants à faire de bonnes choses pour avoir de l'argent. Alors, c'est plutôt une bonne idée de donner de l'argent sous certaines conditions. Élève 6 : À certaines conditions, peut-être que ton enfant va penser : « Oh, je ne reçois pas d'argent, alors je ne travaille pas. » Élève 8 : On a choisi, 9 et 10 ans. Je pense que c'est un bon âge parce qu'à 9 et 10 ans, les enfants peuvent contrôler l'argent, ils peuvent économiser, ils peuvent tout faire et je pense que c'est une bonne idée pour 9 ou 10 ans. Élève 9 : Laïka, est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais nous dire un petit peu ou-- Laïka : Non, parce que c'est bien que c'est 10 ans et plus parce que 10 ans, c'est quand l'enfant est en train de devenir un peu plus mature. Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : Grâce à l'activité, on a déjà pu discuter sans s'interrompre la parole à chaque fois et écouter les points de vue des autres même si je vois, par exemple, en ce qui concerne l'argent de poche, ça peut sembler énorme. Certains montants semblaient énormes, mais apprendre à se respecter, accepter le point de vue de l'autre. Visuel : [encadré : « Attentes du programme-cadre : Français 2006 - communication orale »] Yolande : Est-ce qu'il faudrait payer pour faire la vaisselle à la maison? Élèves : Oui. Non. Yolande : C'est votre maison, ce sont vos assiettes. Élève 2 : Sinon pourquoi est-ce qu'ils te donneraient de l'argent si tu fais rien? Yolande : Si, par exemple-- Ça, c'est une bonne question. Pourquoi on te donnerait de l'argent si tu ne fais rien? Narratrice : Dans le prochain clip, nous verrons comment l'objectivation se fait par le biais de présentations, des discussions, d'un test éclair et d'une auto-évaluation. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la troisième étape « À l'oeuvre » à la quatrième étape « Objectivation »] Visuel : [étape : « Objectivation »; mots-clés : « point de vue, raisonner, planifier »] [musique] Narratrice : Après avoir bien travaillé et préparé leur réponse en groupe, les élèves présentent leurs résultats au reste de la classe, ce qui suscite des réactions très intéressantes. Élève 7 : Moi aussi, je suis contre ce que Fane a dit. Pour l'âge, à partir de cinq ans puisque l'enfant peut-être qu'il ne connaît pas encore la valeur de l'argent. Yolande : Il ne connaît pas encore la valeur de l'argent. Élève 7 : Il ne va pas savoir : « Pourquoi est-ce que je gagne de l'argent? » Il ne va rien faire avec, il ne va pas savoir quoi faire avec. Yolande : Qu'est-ce qu'il pourrait faire si il ne sait pas? L'épargne, épargner, économiser. Maxime : Pour la question numéro deux, « Combien les parents doivent-ils en donner? » Moi, j'ai dit peut-être quatre à cinq dollars, Maxime a dit cinq dollars et Laïka a dit dix dollars. Mariatou : Dix dollars? Maxime : À l'âge de 15 ans. Yolande : À partir de 13 ans, ce serait peut-être dix dollars. Maxime : Oui. Mariatou : Question 3. Yolande : Question numéro 3. Oui. Allez-y. Mariatou : Faut-il que les parents donnent l'argent de poche sous certaines conditions? Verdict final : oui, quand ils travaillent pour leur argent, par exemple, laver la vaisselle. Pourquoi tes parents te donneront de l'argent pour ne rien faire? Yolande : Oui. À votre avis, il faudrait recevoir de l'argent de poche quand on fait la vaisselle chez soi? Très intéressant, tout ça. C'est votre maison? Ce sont vos assiettes? Ce sont les assiettes du voisin? Okay. Narratrice : Ces présentations ont généré de nombreuses discussions et la dernière question d'une élève réserve toute une surprise, tant pour l'enseignante que pour les élèves. Mariatou : Toi, à quel âge penses-tu? Yolande : Moi, à quel âge? Mariatou : Oui, toi. Et chaque trois questions tu dois-- Yolande : Maintenant, c'est à moi de répondre? Si vous voulez. À quel âge j'ai commencé à recevoir de l'argent de poche? J'avais 13 ans. [exclamations] Yolande : Oui, j'avais 13 ans. Vous voulez savoir? Je vous réponds, j'avais 13 ans. Mariatou : Ça me faisait peur que je n'allais pas avoir d'argent de poche jusqu'à j'ai 13 ans. Narratrice : Yolande entame enfin la conclusion de l'activité en demandant aux élèves d'effectuer une récapitulation de leur apprentissage. Jean-Paul : J'ai appris sur les besoins et les désirs. Yolande : Les besoins et les désirs. Qu'est-ce qu'un besoin? Qu'est-ce qu'un désir? La différence? Oui. Jean-Paul : C'est quelque chose qui est nécessaire et qui est important. C'est un besoin. Le deuxième, c'est quelque chose qui est nécessaire et non essentiel. Maxime : J'ai appris que tu dois faire quelque chose pour avoir de l'argent, et ne pas juste regarder la télé et demander cinq dollars à tes parents, ou quelque chose comme ça. Yolande : Oui. Tu as appris aujourd'hui que tu dois travailler pour recevoir ton argent, effectivement. J'aborde maintenant toutes nos stratégies, nos habiletés aussi. Qu'est-ce qui a été difficile pour vous concernant l'écoute et la prise de parole, bien précis? Qu'est-ce qui a été difficile? Mariatou. Mariatou : Moi, c'était de raisonner avec mon groupe. Yolande : Raisonner avec ton groupe. Mariatou : Parce qu'on avait tous différents points de vue. Visuel : [encadré : « Faire croître le succès »] Narratrice : Yolande leur donne ensuite du temps pour faire un test éclair portant sur les connaissances apprises en littératie financière, puis pour remplir un formulaire d'auto-évaluation sur les stratégies de communication utilisées. Dans le prochain clip, Yolande partage ses réflexions au sujet de cette activité et de la littératie financière. Visuel : [titre de la section : « Prochaines étapes... »; le curseur passe de la quatrième étape « Objectivation » à la cinquième et dernière étape « Rélexions sur l'apprentissage »] Visuel : [étape : « Réflexions sur l'apprentissage »; mots-clés : « gestion de l'argent, dépenser, économiser »] [musique] Yolande Ateba (enseignante, quatrième et cinquième année) : Je pense que quand j'étais plus jeune, la littératie financière ou les finances, c'était aux parents d'en parler. L'argent, c'était tabou, on n'en parlait pas dans les salles de classe, donc qui a de l'argent de poche? Combien reçois-tu? Ça, c'était des choses assez taboues, c'était aux parents de s'en occuper. Mais maintenant qu'on les éduque, qu'on les informe à l'école, dans les écoles, que les enseignants soient bien formés pour en parler aux enfants, ça, c'estvraiment bien. Janique North (conseillère en crédit) : C'est important de lui montrer comment épargner de l'argent. Si les jeunes élèves reçoivent une allocation monétaire de leurs parents parce qu'ils font des tâches aux alentours de la maison. C'est important de lui démontrer qu'ils devraient prendre une portion de l'argent, soit de l'allocation ou des cadeaux qu'ils reçoivent monétaires, de prendre une portion. Ils peuvent épargner de l'argent, puis faire des bonnes décisions. Narratrice : Voici quelques réflexions qu'a partagées Yolande sur son activité de désirs, besoins et argent de poche. Yolande : L'objectif principal, c'était vraiment de faire un retour sur toutes les stratégies de communication orale apprises jusqu'à présent, on en avait quatre. Deux en prise de parole, deux en écoute, mais aussi leur permettre de découvrir et de se familiariser avec la littératie financière. Il y avait un vocabulaire à revoir ensemble, il y avait de nouveaux concepts comme l'épargne, qu'est-ce que veut dire économiser, épargner, des verbes précis à leur univers à eux parce qu'ils n'ont que 9 à 10 ans. Adèle : J'ai aimé la leçon de ce matin, j'ai aimé les différentes activités, je trouve qu'elles n'étaient pas juste : on devait apprendre et c'était plate. Je trouve qu'elles étaient en fait faites pour qu'on l'aime aussi. Yolande : L'activité que j'ai préparée s'est très bien déroulée, on peut le dire. Ils ont bien embarqué, c'était un plaisir de les voir découvrir, avoir envie de savoir, aller prendre un dictionnaire, aller chercher l'information, la partager, penser à ce qu'ils ont fait à la maison, ce qui leur est déjà arrivé, donc ça a été un succès. Maxime : Ça aide les enfants comme nous à savoir ce qui est important dans la vie, comme les vêtements et tout ça, et pas quelque chose que tu veux, comme les jeux vidéos. Yolande : C'était des choses qui ont un trait avec leur vécu. Donc il faut vraiment aller-- Il fallait trouver quelque chose qui a rapport avec leur vécu pour vraiment les intéresser, vraiment les accrocher. On n'a pas parlé, défini le terme littératie financière, on a parlé d'eux avant tout et à travers ça on les a amenés légèrement aux finances. Narratrice : Quels facteurs Yolande a-t-elle pris en considération lors de la planification de son activité? Yolande : J'ai plutôt pris en compte la maturité en fait, mais effectivement c'est le facteur socio-économique qui est aussi à considérer. Parce qu'il faut le prendre en compte, on peut avoir des élèves de différentes couches sociales, mais vu qu'on parle de quelque chose qui est très informatif, qui va les informer pour l'avenir, c'est important que peu importe les couches sociales auxquelles ils appartiennent, c'est très important qu'ils puissent avoir déjà un vocabulaire précis des notions en finances ou en épargne, en dépenses, que les autres qui ont accès à certains privilèges pourraient aussi avoir. À l'issue de l'activité, il y avait une auto-évaluation. Les élèves étaient amenés à savoir si les stratégies de communication orale qu'ils ont appliquées fonctionnaient, qu'est-ce qui était facile ou difficile, mais aussi ce qu'ils ont appris en littératie financière. Ça a été très intéressant parce qu'on a plein d'élèves qui ont pu maintenant faire une différence entre un besoin, un désir, une priorité, qu'est-ce que c'est qu'une priorité par rapport aux besoins et aux désirs, mais aussi à l'argent de poche, comment est-ce qu'on le gère? On a des élèves qui ont appris à mieux le gérer au cours d'une activité. Ça, c'est une très bonne chose. Maxime : J'aimerais savoir plus comment dépenser l'argent sans dépenser trop et trouver des choses qui m'aident à sauver de l'argent. Je pense qu'aujourd'hui on a appris beaucoup. Mariatou : Je pense que c'est important parce que je dois savoir comment économiser et savoir comment je vais faire avec mon argent quand je grandis. Yolande : Ce qu'on pourrait faire, rajouter à l'activité, ce serait vraiment aborder le terme lui-même en soi, littératie financière, parce que quand on l'a abordé au début de l'activité, c'était des définitions, les notions besoins, priorités, désirs, argent de poche, mais maintenant, littératie financière, on pourrait s'en parler un peu plus de manière développée. À un moment donné, ils seront confrontés au terme littératie financière un peu plus souvent, donc s'ils ont une idée déjà en quatrième année, rendus en sixième année ou en neuvième année, ils sauront ce que c'est. Ils vont être mieux équipés pour le futur, et le futur, il est proche, parce que quand on voit que rendus à leur âge, sixième, septième année, ils font déjà des voyages scolaires, donc ils peuvent déjà planifier leurs finances pour un voyage de fin d'année, et savoir que ce n'est pas à la dernière minute qu'ils vont demander de l'argent de poche à leurs parents. Ça, c'est très intéressant. [musique] Visuel : [« Générique : Nous tenons à remercier le personnel, les élèves et les parents de l'école élémentaire La Mosaïque du Conseil scolaire Viamonde. Le ministère de l'Éducation tient à remercier et reconnaître la contribution de plusieurs personnes, groupes et organismes qui ont participé à l'élaboration et au peaufinage des segments vidéo, ainsi que du matériel de soutien. »]

Les besoins, les désirs et l’argent de poche

Dans cette vidéo, les élèves sont amenés à découvrir des notions sur les besoins, les désirs, les priorités et l’épargne. Ils sont ensuite divisés en équipes et animent une discussion autour de l’argent de poche. Les élèves sont amenés à distinguer les besoins des désirs et à cibler leurs priorités. Ils répondent à des questions spécifiques tout en appliquant leurs stratégies d’écoute et de prise de parole tout au long des discussions.
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Année de publication :  2016