Visuel : [On voit une page sur laquelle il est écrit : Le cadre d'efficacité pour la réussite de chaque élève à l'école de langue française (M-12). Évaluation au service de l'apprentissage, en tant qu'apprentissage et de l'apprentissage. Indicateur 1.4 : Pendant l'apprentissage, les élèves bénéficient d'une rétroaction continue et descriptive de leur progrès selon leurs actions et les critères d'évaluation établis conjointement. 4e à la 6e année. Au bas, il est écrit : Accompagner chaque élève, appuyer chaque élève. Le logo de l'Ontario est placé à droite.] Visuel : [Changement de plan. La vidéo se passe dans une salle de classe. Une enseignante et une élève sont assis à une table de travail. Tout au long de la vidéo, la caméra fait des aller-retour entre l'enseignante et les élèves.] Enseignante : Tu as un bon texte, Michel. Bravo. Ce qu’on va faire, on va regarder le premier énoncé de la grille. Puis, c’est dit dans le premier énoncé que l’auteur cible son intention, donc ici, c’est toi l’auteur et j’aimerais ça connaître ton intention. Quand tu as écrit ton texte, qu’est-ce que tu voulais vraiment ? Est-ce que tu voulais informer ? Est-ce que tu voulais divertir ? Tu voulais intriguer ? C’était quoi ? Visuel : [Au bas de l'écran, il est écrit : Commentaires significatifs et constructifs.] Michel : Je voulais faire rire. Enseignante : Okay. Tu voulais surtout faire rire, excellent. Tu me dis que tu veux faire rire, est-ce que tu peux me montrer dans ton texte, mon grand, des endroits où ça fait rire, où c’est drôle ? Visuel : [Au bas de l'écran, il est écrit : Les élèves revoient et améliorent leur travail.] Michel : Il pense que c’est le coffre au trésor à cause que ça brille, mais c’est juste la télévision. Enseignante : Oui, c’est vrai. Okay. Michel : Aussi, quand sa grand-mère dit pour de vrai, pas pour de vrai. Aussi, quand son cadran sonne à cause que c'est juste un rêve. Enseignante : Oui. Okay. Michel, on sait qu’un auteur doit penser à son destinataire et ses destinataires, donc qui, quand tu as écrit, qui étaient tes destinataires ? Michel : Les élèves de quatrième année. Enseignante : Okay. Quand tu as écrit ton texte, est-ce que tu as pensé à tes destinataires ? Michel : Un peu. Enseignante : Okay. Comment ça t’a aidé de penser un peu aux élèves ? Michel : J’ai pensé au choix de mots, c’est comme le vocabulaire, pas de deuxième, mais de quatrième. Enseignante : Okay. Tu es allé chercher vraiment un vocabulaire plus riche. Maintenant, tu me dis que ça t’a aidé un peu, donc si on revient puis on pense à nos destinataires, les élèves de quatrième année, quel genre de texte est-ce que les élèves de quatrième année aiment vraiment lire quand ils font de la lecture ? Visuel : [Au bas de l'écran, il est écrit : Les élèves revoient les objectifs de leur propre apprentissage.] Michel : Des récits d’aventures. Enseignante : Okay. Si on regarde ton texte, qu’est-ce que tu pourrais faire pour que ton texte soit plus près d’un récit d’aventures, parce qu’on pense toujours à notre destinataire, on veut vraiment avoir son intention. Michel : Peut-être, ici, quand je dis que dans le placard de l’entrée, alors il se dépêche et se rend dans le placard, pour aller voir si la clé est là. Je pourrais dire à la place comme il se dépêche, sa mère a passé avec un panier de linge, il y a Julia qui est tombée dans l’escalier, il déboulerait les escaliers. Enseignante : Okay. Tu es en train de me dire que tu voudrais peut-être rajouter des péripéties. Puis, en plus de tout ce que je trouve bien, Michel, c’est que ton intension c’est de faire rire, puis là tu rajoutes une péripétie, puis elle est drôle en plus de ça. C’est vrai que ça serait bien. Puis, en faisant ça, en rajoutant des péripéties comme ça, puis toujours avec ton intention de faire rire, penses-tu que ton lecteur, ton destinataire va vraiment se sentir interpellé, c'est-à-dire qu’il va vraiment ressentir que tu écrivais pour lui ? Visuel : [Au bas de l'écran, il est écrit : Les élèves ont le temps de réfléchir aux commentaires de l'enseignant ou l'enseignante.] Michel : Oui. Enseignante : Je pense que c’est une bonne idée de rajouter ça.