Dr. Marian Small: Ce que je peux voir de différent entre les enseignants que je peux rencontrer est ce qu’ils recherchent. J’ai fait beaucoup de travail ces derniers temps, à parler aux enseignants du programme cadre, et qu’est-ce qu’on veut vraiment que ça nous dise? J’en ai fait une distinction entre effectuer les choses et savoir les choses. Quand vous lisez le programme cadre, il est difficile de distinguer ce que l’on est supposé effectuer. À mon experience, la plupart des enseignantes et enseignants recherches des élèves capables d’effectuer les choses dictées dans le programme cadre. Quand ils entendent les élèves parler et qu’ils sont en train d’évaluer ce que les élèves disent afin d’avancer dans les instructions ils disent, “Oui, il peut faire ceci ou elle peut faire cela ou il ne peut pas faire ceci ou elle ne peut pas faire cela.” La vrai question est qu’est-ce que vous écoutez et qu’attendez-vous que les élèves puissent faire? Nous avons eu des conversations par exemple, concernant le fait que pour le programme cadre, pour un niveau particulier, les élèves manipulent des nombres de tailles particulières données. Quand vous lisez les attentes générales qui sont ce que nous sommes supposés évaluer des apprentissages, vous pensez en terme d’évaluation pour l’apprentissage, cela dit par exemple que les élèves peuvent résoudre des problèmes d’addition donc est-ce que la taille du nombre importe vraiment? Supposez que vous avez un élève qui comprends parfaitement ce qu’une soustraction signifie, mais il est pour le moment seulement à l’aise avec les petits nombres. Est-ce que cela veut dire que vous ressentez que cet élève n’a pas atteint les buts d’apprentissage quand vous pensez à son évaluation des apprentissages? Quand vous réfléchissez à l’évaluation pour l’apprentissage, vous pouvez quand même prendre des decisions. Dois-je penser qu’il doit connaitre les différents types de soustraction pour voir s’il ou elle comprend toujours que se sont les soustractions ou dois-je changer la taille des nombres? Ce sont des décisions éducative qui viennent en jeux de différentes façons, et en tant qu’enseignante, quand il advient de décider ce dont cet enfant a besoin, je pense que ces deux types d’enseignants différents feront deux choses très différentes. J’ai tendance à dire que la longueur du nombre m’est complètement égale, si le nombre est grand, je dirais “vas te chercher une calculatrice”. Je préfèrerais que tu saches qu’il s’agit d’une soustraction. D’autres personnes penseront différemment et personne n’a le droit de dire que tu as raison ou que tu as tort, parce-que nous n’en sommes pas certains mais il me semble qu’une énorme partie de l’enseignement est de penser sérieusement à ces décisions, les prendre, et de laisser ces décisions informer les deux évaluations, celle de l’apprentissage et celle pour l’apprentissage. Lorsque j’interagis avec les enseignants, ils me parlent beaucoup de niveaux. Je leur réponds très peu à propos des niveaux. On dit que l’évaluation doit inspirer des consignes, mais cela pourrait signifier deux choses. Pour certains enseignants, c’est comme si cela voulait dire ”si ce n’est pas une évaluation, n’en parlons même pas”. Pour certains enseignants, cela veut dire réfléchir à tout ce qu’un enfant dit, “est-ce niveau 1 ou est-ce niveau 2”? Pour d’autres enseignants, cela veut dire: “je veux savoir ce que je veux qu’un élève sache effectuer et c’est ce qui devra inspirer mes consignes. C’est comme cela que j’interprète les consignes inspirées par les évaluations. Lorsque j’écoute un élève, je crois en réalité qu’on devrait se retenir de mettre un niveau la plupart du temps, et à une périodes donnée, il existe ces choses qu’on appelle les bulletins scolaires; vous devez en faire quelque chose, vous devez y mentionner des choses. Vous devez toujours informer les élèves du pourquoi de votre reaction par rapport à ce qu’ils disent et nous appelons cela de la rétroaction descriptive ou de la rétroaction constructive, ce qui est assez différent du niveau même. Je pense que récemment, l’attention à ce concentrer plus sur la nature de la rétroaction que vous donnez aux personnes, la rétroaction descriptive, la rétroaction constructive, est tellement plus saine que le placement dans un niveau. Je vois même des enseignants matures qui me disent, "Oh, c’est niveau 2,” et je leur dis, “Arrêtez cela.” Je ne veux pas entendre ce que sont les niveaux 2 ou niveaux 3”. Je ne pense pas que si vous êtes capable de faire des choses avec des nombres plus difficiles, signifierait que vous avec un meilleur niveau. Si je dis, quand est-ce que feriez-vous un calcul du genre 12 moins 8, pour obtenir une réponse, et vous pouvez me donner une variété de calculs contre une seule idées. Pour moi, si vous avez besoin de trouver un niveau, c’est là que vous pourriez le faire. La taille du nombre à l’aire de la technologie dans laquelle nous sommes me semble, sans aucune pertinence qu’il soit.