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Lecteur multimédia

Transcription

[Musique] Visuel: [L’imagerie mentale guidée, Partie 2: Écriture, témoignages.] Narratrice: Finalement, voici les commentaires d'élèves, d'enseignantes et de directions d'écoles à propos de leurs expériences vécues avec la visualisation mentale guidée en écriture. Élève 1: Quand j'étais plus jeune, je n'aimais pas écrire parce que je n'avais jamais d'idées puis c'était plate pour moi. J'ai mis fin à la visualisation l'an passé parce que ça me donnait plus d'idées pour écrire, quand je ne faisais pas de visualisation ou des fois au milieu d'un thème, je n'avais plus d'idées et là je devais recommencer deux ou trois lignes avant puis changer le texte. J'aime la liste des mots-clés parce que ça m'aide à faire les textes plus complets. Il y a une grosse différence entre mes textes d'avant et les textes de maintenant parce qu'avant j'écrivais juste ce que le prof me demandait et vraiment pas plus, mais maintenant, j'écris un peu plus parce que j'ai envie de le faire. Élève 2: L'imagerie mentale en écriture, ça m'a vraiment beaucoup aidé parce que je pouvais juste regarder dans ma tête puis là, je voyais tout de suite quelque chose, puis là je l'écrivais direct. Ça m'aide aussi pendant comme des grosses évaluations, comme voir qu'est-ce que l'enseignant ou l'enseignante faisait ? Après ça je vois, je me rappelle puis là, je peux écrire directement. Visuel: [Huguette Carrière, Enseignante de 4ème année, École Francojeunesse, en aparté.] Huguette Carrière: La visualisation a définitivement changé mon parcours comme enseignante qu'avant les enfants me donnaient ce qui était possible pour eux de me donner pour répondre à mes demandes. Avec la visualisation, je reçois, je rencontre l'élève dans l'écriture. Il y a eu un changement signifiant chez tous les élèves. Chez mes très forts, c'est au niveau de la qualité de l'écriture que ça transparait le plus. Ceux qui peuvent ajouter de mots plus complexes, d'adjectifs, d'images plus complexes apparaît sur le papier. Ils veulent me donner ce qui est dans leur imaginaire. Ils veulent vraiment transcrire ça sur papier. C'est un pouvoir qu'ils ont acquis et qu'ils peuvent enfin me montrer pour me prouver leur plein potentiel. Chez les plus faibles, ça a été vraiment une révélation. Par exemple, un enfant avec un PEI, un enfant qui a de très grandes difficultés en écriture, qui est aussi presque un cas frontière, chez cet enfant-là, on a vu un texte descriptif, il y avait un texte de cinq phrases, à peu près ce que les enseignantes demandent finalement, se transformait en une histoire où chaque membre de sa famille était présent pour un texte qui était d'une durée d'une page et demie et qui avait un sens. Ce plaisir qu'elle a eu à me remettre ce texte-là en me demandant par la suite, « Est-ce que je peux faire un plan pour te montrer que c'est vraiment moi qui l'ai écrit? » Parce que j'avais peine à y croire. Tout ça, cette participation-là signifiante s'est apparue à cause de la visualisation, à cause des mots-clés. C'est peut-être en fait pourquoi j'y crois tant. Visuel: [Geneviève Manseau-Leduc,Enseignante de 5ème année, École élémentaire publique Des Sentiers, en aparté.] Geneviève Manseau-Leduc: Lorsque je faisais l'imagerie mentale avec mes élèves, ça dépendait en premier avec quel groupe je travaillais. Lorsque je travaillais avec les plus jeunes, par exemple en troisième année en se préparant pour les tests provinciaux, ce qu'on a fait, c'est qu'on a premièrement travaillé les 12 mots pour savoir vraiment c'était quoi ? C'était qui ? On a parlé beaucoup de mouvements et de la fluidité pour essayer de les amener à avoir des images fluides, un genre de film dans leurs têtes. J'avais commencé par faire une comparaison avec eux. Quand on lit un livre puis qu'on fait juste lire les mots un à un ou quand on regarde un film et je leur ai posé la question: "Qu'est-ce qu'on retient le plus souvent? Est-ce que c'est les images qu'on voit dans le film ou est-ce que ce sont les mots qu'on lit un à la suite de l'autre?" C'était souvent les images du film qu'ils se rappelaient. C'est comme ça que je les ai mis en contexte pour arriver à faire de l'imagerie mentale. Là quand on faisait de la lecture, on lisait un court texte, soit une phrase ou quelques phrases, après je m'arrêtais pour leur poser la question: "Qui as-tu vu ? Qu'est-ce que tu as vu ? Est-ce que c'est un quoi ou est-ce que c'est une personne?" On passe à travers la liste des 12 mots. Il y a un élève en particulier à qui je pense, il déteste l'écriture au point où lorsqu'il écrivait souvent c'était des gribouillons, il ne pouvait même pas lire les mots qu'il écrivait. Il faisait presque un effort pour ne pas écrire et quand on a commencé à étudier l'imagerie mentale, à lui permettre de réfléchir avant d'écrire, avant même de planifier son texte, et ensuite même de dessiner ce qu'il avait vu autour des mots. Par exemple si on faisait un texte par exemple sur le meilleur cadeau qu'il avait reçu, il dessinait son cadeau, ensuite il ajoutait des images, il ajoutait même juste des couleurs. Par la suite, après en avoir discuté avec un élève, il a été capable d'écrire un court texte, puis tout d'un coup, il y avait trois ou quatre phrases qui étaient facilement lisibles par l'enseignante, ce qui n'aurait pas été le cas avant d'avoir fait l'imagerie mentale. C'est un enfant qui a vraiment développé le goût de l'écriture grâce à l'imagerie mentale. Visuel: [Titre:témoignages d’une direction d’école.] Visuel: [Martine Charbonneau, Directrice, École élémentaire publique Michaelle-Jean, en aparté.] Directrice: La mise en application des stratégies d'imagerie mentale en écriture et en lecture a permis de développer au sein de notre école une culture d'apprentissage accès sur la capacité des élèves à se projeter dans leurs imaginaires et ainsi les outiller à mieux réussir. L'enseignement de cette stratégie a eu un impact réel non seulement sur nos résultats au test de l'OQRE mais surtout sur la culture de collaboration au sein de notre école. Sa mise en œuvre fait maintenant partie de notre plan d'amélioration d'école et ce à tous les niveaux de la maternelle à la sixième année. Nos élèves sont les grands bénéficiaires de cette mise en œuvre puisqu'ils pourront utiliser la stratégie de l'imagerie mentale tout au long de leur vie. En fait, l'imagerie mentale c'est un potentiel qui dort en chacun de nous. Il s'agit de l'éveiller pour le découvrir, pour l'exploiter. [silence]

L’imagerie mentale guidée - Écriture : témoignages

Finalement, voici des commentaires d'élèves, d'enseignantes et de directions d'école à propos de leur expérience vécue avec la visualisation mentale guidée en écriture.