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Lecteur multimédia

Transcription

[Musique] Visuel: [Titre: L’imagerie mentale guidée, Partie 1, Lecture, Témoignages.] Narratrice: Plusieurs élèves ont bénéficié de cette stratégie. Voici les commentaires de quelques élèves de l'école élémentaire publique Le Prélude à propos de leurs expériences avec la visualisation en lecture. Enseignante: Qu'est-ce qui se parle dans ta tête en dessus ou tu as pris conscience de ce qui se passait dans ta tête quand tu faisais de la visualisation ? Félix: J'ai trouvé que l'imagerie mentale m'a vraiment aidé à propos de faire un film dans ma tête à chaque fois que je lis un texte autant que rama ou un livre. J'ai adoré la visualisation à cause que ça m'aide beaucoup. Enseignante: Qu'est-ce qui t'a vraiment aidé Félix ? Félix: C'est surtout d'avoir des films dans ma tête puis des images de moi. Enseignante: Félix, je me souviens quand je t'avais évalué au début de l'année quand on a commencé à travailler ensemble, tu ne voyais pas d'images dans ta tête. Est-ce que tu te souviens de la période ? Je ne pourrais avoir une date parce que tu ne peux pas te souvenir de la date et moi non plus. Est-ce que du moment où tu as dit, je commence à avoir des images ? Félix: À peu près comme la cinquième journée quand on a travaillé ensemble, j'ai commencé à avoir des images et à faire beaucoup de visualisation. Ça se développe vite. Enseignante: Ça se développe vite ? Félix: Vers la fin de l'année, je voyais les films complets. Enseignante: Mathilde, qu'est-ce qui t'a aidé le plus dans l'imagerie mentale ou la visualisation ? Mathilde À voir des images. Enseignante: Voir des images dans ta tête ? Mathilde: L’an dernier les seuls livres que j’étais capable quasiment de lire et que j'appréciais beaucoup c'était les BD. Enseignante: Les BD parce qu'il y avait déjà des images. Là maintenant ? Mathilde: Maintenant j'ai des B.D chez nous mais je lis plus de romans. Enseignante: Amanda, toi tu ne parlais pas français. Te souviens-tu ? Amanda c'est sa troisième langue ou deuxième langue ? Amanda: Maintenant c'est ma deuxième langue parce que j'ai perdu l'espagnol. En parlant le français. Enseignante: On parle en plus français. Peux-tu nous raconter ce qui se passait dans ta tête ? Est-ce que c'était difficile pour toi de voir des images en début d'année ? Amanda: Oui. J'ai juste vu du jaune. Enseignante: Tu voyais juste du jaune ! Okay, parce que c’est sûr, ta langue c'était l'Espagnol. Qu'est-ce qui se passait dans ta tête à la fin de l'année ? Amanda: À la fin de l'année, j'ai commencé à lire comme des gros Romans sans des images comme pendant l'été. Pendant l'été j'ai commencé à voir plus d’images. Enseignante: Mademoiselle Kindien, est-ce que tu as quelque chose à nous dire toi sur ta lectrice en septembre l'année passée puis à la fin de l'année ? Est-ce que ça a changé ? Kindien: Beaucoup. Enseignante: Peux-tu nous raconter ce qui s’est passé ? Kindien: Quand je suis allée à la bibliothèque puis j'ai vu ces livres, je voulais vraiment les lire c'est que je n'avais pas beaucoup d'images. J'ai commencé à les lire mais je ne pouvais voir d'images, puis là, quand j'ai appris de l'imagination à la fin de l'année, je pouvais beaucoup lire. Enseignante: Est-ce que il y a d'autre qui va l'ajouter, Noa ? Noa: Ça m'a vraiment aidé avec ma lecture parce que des fois quand il y a comme une phrase que je ne comprends pas ou comme c'est une page que je ne comprends pas, je peux utiliser l'imagerie mentale pour comme plus comprendre parce que je peux visualiser. Narratrice: Les enseignantes et les enseignants qui ont appliqué la stratégie de visualisation mentale avec leurs élèves ont remarqué une nette amélioration de leur rendement. Voici le témoignage d'une enseignante de l'école élémentaire publique des Sentiers sur l'impact de cette stratégie sur le rendement de ses élèves. Geneviève Manseau-Leduc: Que ce soit en mathématiques, en résolution de problèmes, ce que je veux vraiment qu'ils comprennent le problème surtout quand on arrive dans les niveaux plus élevés, en quatrième, cinquième et sixième, il y a souvent des problèmes à deux étapes. Si les enfants ne comprennent pas bien le problème ils ne sont pas capables de suivre les étapes comme il faut parce qu'ils mélangent toutes les données. Tandis que là, quand ils utilisent l'imagerie mentale, ils vont vraiment bien structurer le problème. Ils vont s'imaginer peut-être bien en train de faire l'accent qu'il y a dans la résolution de problème. C'est la même chose en études sociales quand on travaille les autochtones ou quand on travaille les anciennes civilisations ce sont des époques ou des personnages qu’ils ne peuvent pas connaître ou comprendre parce que ça ne fait pas partie de leur quotidien mais s'ils prennent le temps de se mettre dans la peau du personnage, de visualiser comme s'ils étaient les acteurs d'un film, à ce moment alors on dirait que ça approprie plus la matière à l'étude. Narratrice: Également, voici le commentaire d'une directrice d'école sur l'impact de l'imagerie mentale sur le rendement des élèves de l'école en lecture. Directrice: L'imagerie mentale améliore la fluidité, le vocabulaire est plus riche et varié. Même en compréhension de lecture, les enfants sont plus conscients. Tout ce qui est métacognitif, les enfants comprennent mieux ce qu'il y a dans le texte et on voit une amélioration au niveau de la qualité des textes puis au niveau de la compréhension de lecture. [silence]

L’imagerie mentale guidée - Lecture : Témoignages

Plusieurs élèves ont bénéficié de cette stratégie. Voici les commentaires de quelques élèves de l'école élémentaire publique Le Prélude, à propos de leur expérience avec la visualisation en lecture.