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Faire la différence... À vous d'y penser - Comment renouveler notre engagement à enseigner les études sociales et l'histoire de manière à promouvoir la pensée critique, n<sup>o</sup> 67

Faire la différence... À vous d'y penser - Comment renouveler notre engagement à enseigner les études sociales et l'histoire de manière à promouvoir la pensée critique, no 67

Les membres de notre profession s’entendent en général sur l’importance d’enseigner aux jeunes comment développer leur pensée critique, et pourtant, nombreux sont celles et ceux qui s’interrogent sur ce qui constitue une telle pensée et comment elle se manifeste. Il nous incombe en tant qu’enseignantes et enseignants d’assumer la responsabilité de notre propre apprentissage, afin d’être en mesure d’optimiser celui de nos élèves. Nous devons pour cela participer à des activités de perfectionnement professionnel structurées ou non, nous prévaloir des ressources disponibles et les adapter aux besoins de notre classe et des programmes-cadres que nous enseignons, et réfléchir au curriculum dans l’optique de la pensée critique, mais aussi, et peut-être surtout, soumettre à nos élèves des questions ou des tâches qui font spécifiquement appel à cette pensée.

Le curriculum de l’Ontario 11e et 12e année : Études canadiennes et mondiales, Révisé publié par le ministère de l’Éducation de l’Ontario en 2015 vise à doter chaque élève des moyens nécessaires pour « devenir une citoyenne ou un citoyen réfléchi, averti »1 (p. 10). Ce document aborde la pensée critique tant dans le cadre élargi de l’éducation civique qu’en rapport avec la réflexion disciplinaire. Ce programme-cadre est un audacieux pas en avant à une époque où la société se heurte à des défis croissants et où le choix des bonnes réponses aux enjeux sociaux, politiques, économiques et écologiques majeurs nécessite l’apport de nos meilleurs cerveaux.

La notion de pensée critique n’a rien de nouveau dans le domaine de l’éducation, au contraire : nous en parlons depuis plusieurs décennies et c’est bien de là que vient le risque que nous n’y attachions plus d’importance.