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Curiosité naturelle, 2<sup>e</sup> édition - L'importance du point de vue autochtone dans l'enquête dans l'environnement de l'enfant

Curiosité naturelle, 2e édition - L'importance du point de vue autochtone dans l'enquête dans l'environnement de l'enfant

Quand la première édition de Curiosité naturelle a vu le jour, en 2011, son objectif était de présenter une stratégie d’éducation environnementale : l’apprentissage par l’enquête. Cette démarche s’inscrivait dans une longue tradition d’enseignement progressif qui place l’enfant au cœur de son apprentissage, suit le chemin qu’il trace en dégageant un sens du monde qui l’entoure et favorise la naissance d’une communauté d’apprenantes et d’apprenants.

En 2009, un document important publié par le ministère de l’Éducation de l’Ontario (Préparons l’avenir dès aujourd’hui) exhortait le personnel enseignant à mettre son enseignement au service de l’éducation environnementale. Ce à quoi la première édition de Curiosité naturelle a répondu en montrant comment l’apprentissage par l’enquête pouvait aider les enseignantes et les enseignants à satisfaire aux attentes du Ministère, puisqu’il permettait à l’élève de s’imprégner de son apprentissage, façonné par ses propres questions et ses propres idées. Curiosité naturelle comportait quatre volets : l’apprentissage par l’enquête, l’apprentissage par l’expérience, l’apprentissage intégré et l’intendance environnementale. Dans la seconde partie du guide, ces approches théoriques prenaient vie dans les témoignages des enseignantes et des enseignants, qui décrivaient comment ils avaient embrassé les possibilités qu’offrait cette stratégie et, avec leurs élèves, trouvé de nouvelles façons d’entrer en contact avec la nature de manière constructive et enthousiaste.

La deuxième édition est née d’un besoin impérieux, découlant des recommandations fermes et sans équivoque de la Commission de vérité et réconciliation (2015) : intégrer le point de vue des Autochtones aux milieux éducatifs et aux curriculums canadiens, surtout quand il est question d’environnement.

Partie 1 : Volets

La première partie du guide, qui en contient deux, décrit les quatre volets de l’apprentissage par l’enquête dans l’environnement. Ces volets ont des titres légèrement différents de ceux de la première édition, car nous voulions qu’ils reflètent l’évolution de nos priorités : « l’enquête et la participation », « l’apprentissage par l’expérience », « l’apprentissage intégré » et « en route vers la durabilité ». Chaque volet allie théorie et pratique et présente d’abord le point de vue de l’école-laboratoire, puis celui des Autochtones.

Partie 2 : Témoignages d’enseignantes et d’enseignants

La deuxième décrit l’expérience des enseignantes et des enseignants qui ont intégré l’apprentissage par l’enquête dans l’environnement à leurs méthodes d’enseignement. Alors que tous les témoignages de la première édition avaient été rédigés par l’auteure du guide (Lorraine Chiarotto) après consultation des enseignantes et des enseignants, cette fois-ci, ils ont été directement écrits par ces derniers. Ce qui a peut-être été perdu en uniformité a été formidablement remplacé par la multiplicité des sons de cloche.

D’horizons et de contextes d’enseignement divers, néophytes ou chevronnés à l’égard de l’approche, les enseignantes et les enseignants qui s’expriment représentent la diversité du paysage social et éducatif de l’Ontario. Ils témoignent depuis les écoles du Nord-Ouest rural, du centre-ville de Toronto, de Caledon, de Kingston et d’Ottawa. Ils enseignent dans des écoles alternatives, dans des écoles publiques en milieu urbain défavorisé, dans des écoles des Premières Nations et à l’école-laboratoire de l’université. Ensemble, leurs témoignages illustrent de manière éloquente la manière bien à lui qu’a l’apprentissage par l’enquête dans l’environnement de prendre vie en classe. Lorsqu’on songe à renforcer l’apprentissage par l’enquête dans l’environnement avec une vision autochtone des choses, les témoignages de ces enseignantes et enseignants ne représentent plus une destination en soi, mais le début d’une aventure. Nous espérons qu’au fil de celle-ci, ils donneront naissance à un dialogue constructif sur les liens qui unissent l’éducation environnementale et la pensée autochtone. Même si seule une poignée d’enseignantes et d’enseignants mentionnent explicitement la conception autochtone, tous les témoignages contiennent des notions abordées dans la partie sur le point de vue des Autochtones. À l’heure où les enseignantes et les enseignants commencent à intégrer cette conception à leur enseignement, un domaine nouveau et difficile pour beaucoup d’entre eux, ce type de récits peut constituer le point de départ d’un dialogue durable.

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